Archives du mot-clé pologne

La Pologne relance la production de mines antipersonnelles,une première depuis la guerre froide

Dans un contexte de tensions géopolitiques accrues à l’est de l’Europe et face à ce qu’elle considère comme une menace sécuritaire croissante de la Russie, la Pologne a décidé de relancer la production de mines antipersonnelles. Une décision inédite depuis la fin de la Guerre froide, qui marque un tournant majeur dans la doctrine de défense du pays.

Lire la suite La Pologne relance la production de mines antipersonnelles,une première depuis la guerre froide

Pologne – Hongrie : le président polonais annule sa rencontre avec Viktor Orbán après sa visite à Moscou

Le président polonais Karol Nawrocki a décidé d’annuler la rencontre bilatérale prévue avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, en raison de la récente visite de ce dernier à Moscou et de ses déclarations jugées contraires à la ligne européenne sur l’énergie et la guerre en Ukraine.

Lire la suite Pologne – Hongrie : le président polonais annule sa rencontre avec Viktor Orbán après sa visite à Moscou

Biélorussie : Deux prêtres catholiques libérés après des critiques de l’ONU sur la répression systémique

Le Bélarus se retrouve une nouvelle fois sous le feu des critiques internationales. Lundi, devant l’Organisation des Nations unies, de nombreux pays ont dénoncé la situation des droits humains dans le pays, qualifiant la politique du gouvernement de « répression systémique » et de poursuites à caractère politique.

Lire la suite Biélorussie : Deux prêtres catholiques libérés après des critiques de l’ONU sur la répression systémique

Programme de défense SAFE : l’UE réclame 6,7 milliards d’euros au Royaume-Uni, Londres propose… 75 millions

Le bras de fer se poursuit entre Bruxelles et Londres au sujet de l’intégration du Royaume-Uni au programme européen de défense SAFE (Security Action For Europe). Alors que l’Union européenne réclame une contribution de 6,7 milliards d’euros, le gouvernement britannique s’apprête, selon le Financial Times, à proposer une participation de 75 millions d’euros, soit à peine plus de 1 % du montant demandé.

Lire la suite Programme de défense SAFE : l’UE réclame 6,7 milliards d’euros au Royaume-Uni, Londres propose… 75 millions

Pologne : Deux ans après l’arrivée de Donald Tusk au pouvoir, le désenchantement est immense

Deux ans après la victoire historique de Donald Tusk et de sa coalition démocrate, l’euphorie des débuts a laissé place à un profond désenchantement en Pologne. Ce qui devait être une renaissance libérale et européenne tourne aujourd’hui à la désillusion politique. Le pays, à mi-mandat, se retrouve à nouveau fracturé, et le spectre d’un retour du parti nationaliste Droit et justice (PiS) se fait de plus en plus menaçant.

Lire la suite Pologne : Deux ans après l’arrivée de Donald Tusk au pouvoir, le désenchantement est immense

Pologne : Karol Nawrocki rejette le pacte migratoire européen et s’aligne sur Budapest

Deux mois après son arrivée à la présidence, Karol Nawrocki ouvre un bras de fer avec Bruxelles. Le chef de l’État polonais a officiellement refusé d’appliquer le pacte européen sur la migration et l’asile, s’attirant le soutien immédiat du premier ministre hongrois Viktor Orbán. Varsovie rejette catégoriquement le principe de relocalisation obligatoire des migrants prévu par le texte adopté en mai 2024.

Un refus catégorique adressé à Bruxelles

Dans une lettre datée du 7 octobre et rendue publique le 9 octobre par son chef de cabinet Paweł Szefernaker sur X, Karol Nawrocki a réaffirmé son opposition ferme au pacte migratoire.

« Je ne consentirai pas à la mise en œuvre du pacte sur la migration et l’asile en Pologne », a-t-il écrit à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le président, en poste depuis le 6 août 2025, demande à la Commission de prendre en compte la position polonaise dans ses prochains plans migratoires. Cette déclaration marque la continuité de ses promesses de campagne, où il s’était engagé à défendre la souveraineté polonaise face aux politiques migratoires européennes.

Varsovie invoque la sécurité intérieure

Selon Polskie Radio, Marcin Przydacz, chef du Bureau présidentiel pour la politique internationale, a estimé que cette prise de position arrivait à un moment clé, alors que Bruxelles prépare la présentation de ses nouveaux projets migratoires. Il a rappelé que la Pologne « n’accepterait aucune décision qui porterait atteinte à sa sécurité intérieure ».

Même son de cloche du côté du ministre de l’Intérieur, Marcin Kierwiński, qui a souligné que Varsovie demeurait favorable à la coopération européenne, mais rejetait toute obligation de relocalisation des migrants sur son territoire.

Orbán applaudit une « rébellion » contre Bruxelles

En Hongrie, la réaction ne s’est pas fait attendre. Viktor Orbán, farouche opposant au pacte migratoire européen, a salué la décision de Varsovie :

« L’Europe est en train de basculer : le président Nawrocki refuse de mettre en œuvre le pacte migratoire en Pologne. Nous le refusons aussi. Nous sommes désormais deux. Si un troisième nous rejoint, ce sera déjà une rébellion », a-t-il déclaré sur X.

Le dirigeant hongrois voit dans ce refus une nouvelle alliance politique entre Varsovie et Budapest, deux capitales critiques envers la politique migratoire de l’Union européenne.

Coopération sélective, mais rejet du mécanisme central

Karol Nawrocki ne remet pas en cause la nécessité de lutter contre la migration irrégulière, mais plaide pour une action à la source : lutte contre les passeurs, contrôle renforcé des frontières extérieures et soutien aux pays de transit.
La Pologne se dit prête à coopérer sur le partage d’informations, les opérations conjointes ou l’assistance technique, mais refuse toute contrainte imposée par Bruxelles.

Une fracture politique persistante au sein de l’Union

Ce nouvel épisode accentue la fracture entre les pays favorables à une approche solidaire de la politique migratoire et ceux qui défendent leur souveraineté nationale.
Budapest, qui promeut une Europe « chrétienne » et restrictive en matière d’asile, a déjà été condamnée à plusieurs reprises par la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect du droit européen.

En s’alignant sur la Hongrie, la Pologne de Karol Nawrocki s’installe désormais dans une opposition frontale à Bruxelles, au risque d’un nouveau bras de fer politique et juridique avec les institutions européennes.

Pologne: malgré les contestations, la Cour suprême valide le résultat de l’élection présidentielle

La Cour suprême de Pologne a annoncé mardi avoir validé le résultat de l’élection présidentielle de juin, remportée par le candidat nationaliste face au maire pro-européen de Varsovie, malgré de nombreuses contestations.

Lire la suite Pologne: malgré les contestations, la Cour suprême valide le résultat de l’élection présidentielle

Lettonie : entre renforcement militaire et éducation à la défense, un effort accru face aux tensions régionales

Face aux tensions persistantes avec la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, la Lettonie aux côtés de ses voisins baltes et de la Pologne renforce significativement ses dispositifs de sécurité à la frontière orientale de l’Union européenne. Ces mesures vont de la construction d’infrastructures militaires à l’intégration de formations de défense dans le système éducatif.

Une frontière fortifiée contre toute éventualité

La Lettonie, tout comme la Lituanie, l’Estonie, la Pologne et la Finlande, partage une frontière directe avec la Russie. Depuis le début du conflit russo-ukrainien, ces États craignent une extension potentielle du conflit sur leur territoire. En réponse, ils ont lancé un projet commun de fortification baptisé « ligne de défense baltique ». La Lettonie, de son côté, prévoit d’investir 303 millions d’euros dans le renforcement de sa frontière d’ici 2028.

Parmi les mesures adoptées figurent la pose de barrières anti-chars, appelées « dents de dragon », et la préparation éventuelle de champs de mines. L’objectif est de rendre cette frontière « à l’épreuve des blindés ». Ces installations font de cette zone l’une des frontières les plus sécurisées de l’Union européenne.

Une mobilisation militaire renforcée

À Ādaži, sur la base militaire de l’OTAN en Lettonie, environ 3 000 soldats issus de 14 pays membres de l’Alliance s’entraînent régulièrement pour répondre à différents scénarios d’urgence. Le ministre letton de la Défense, Andris Sprūds, a confirmé que la présence des troupes alliées serait renforcée. Les dépenses militaires lettones représentent déjà plus de 3 % du PIB, avec un objectif affiché de 5 % dans les prochaines années, suivant les recommandations de l’OTAN.

L’enseignement militaire s’invite dans les écoles

En parallèle des efforts militaires traditionnels, la Lettonie a introduit un programme d’enseignement militaire obligatoire dans les établissements secondaires. Ce programme prévoit 112 heures de formation incluant des cours sur la stratégie, le camouflage, le maniement d’armes à air comprimé, l’alphabet militaire de l’OTAN ou encore l’histoire militaire nationale. Cette initiative vise à familiariser les jeunes citoyens avec les bases de la défense nationale.

À Riga, des élèves de l’école de tourisme témoignent d’un réel intérêt pour ces formations, qu’ils considèrent comme utiles dans un contexte sécuritaire tendu. D’autres pays comme la Pologne appliquent déjà des mesures similaires, et la Lituanie envisage de suivre cette voie.

Vers une autonomie accrue de l’Europe en matière de défense ?

Dans un entretien avec Euronews, le ministre letton de la Défense a souligné l’importance de maintenir une dissuasion crédible face à la Russie, qualifiée par Andris Sprūds d’« acteur agressif » sur la scène internationale. Il a également insisté sur la nécessité d’investir davantage dans les domaines stratégiques tels que la technologie militaire, la défense aérienne, l’intelligence artificielle et la production d’armement à l’échelle européenne.

Concernant l’éventualité d’une armée européenne commune, Sprūds a réaffirmé son attachement à l’OTAN, estimant que l’Alliance doit rester le socle de la sécurité du continent, tout en devenant plus réactive et technologiquement avancée.

Un climat sécuritaire sous tension

À l’heure où les services de renseignement des États baltes évoquent un risque possible d’escalade impliquant la Russie, la Lettonie mise sur une approche globale : renforcement des frontières, coopération avec l’OTAN, hausse des budgets militaires, et formation de la jeunesse. Pour les autorités, la priorité reste claire : protéger chaque centimètre du territoire national et européen.

Pologne : le conservateur Karol Nawrocki remporte la présidentielle et douche les espoirs de nombreux Union-Européistes

Le Candidat conservateur Karol Nawrocki a remporté l’élection présidentielle polonaise de dimanche 1er juin avec 50, 89% des voix contre le maire libéral de Varsovie, Rafal Trzaskowski. Le candidat nationaliste aura désormais en main tous les instruments pour ralentir l’action du gouvernement libéral et pro-UE dont il a annoncé la chute prochaine.

Lire la suite Pologne : le conservateur Karol Nawrocki remporte la présidentielle et douche les espoirs de nombreux Union-Européistes

Pologne : prolongation de la suspension du droit d’asile pour les immigrants venant de Biélorussie

Le Parlement polonais a voté à une large majorité, mardi, la prolongation de la suspension du droit d’asile à la frontière orientale du pays avec le Bélarus. Avec 366 voix pour et seulement 17 contre, cette décision prolonge un règlement initialement adopté en mars, autorisant les autorités polonaises à suspendre temporairement l’examen des demandes d’asile pour une durée renouvelable de 60 jours.

Lire la suite Pologne : prolongation de la suspension du droit d’asile pour les immigrants venant de Biélorussie