Le Botswana fait une progression historique dans sa mission d’éradication du VIH (SIDA) qui sévit dans le pays.
Le Botswana est devenu le deuxième pays au monde, après Eswatini, à atteindre l’objectif historique des Nations Unies de mettre fin au sida, ont déclaré mercredi des chercheurs, que les experts de la santé ont salués comme des « résultats spéciaux ».
Le pays a atteint l’objectif dit « 95-95-95 » sur le diagnostic, le traitement et la suppression virale du VIH plusieurs années plus tôt, selon une étude publiée avant la 24e Conférence internationale sur le sida, qui s’ouvre à Montréal (Canada), ce Vendredi 29 juillet.
Environ un cinquième des habitants du Botswana vivent avec le virus – l’un des taux les plus élevés au monde – selon l’agence des Nations Unies contre le sida (ONUSIDA).
L’agence voulait que 95% des personnes séropositives connaissent leur statut, 95% des personnes diagnostiquées sous médication et 95% des personnes sous traitement montrent des signes que le virus est supprimé dans leur sang d’ici 2025. Mais l’étude menée par le ministère de la Santé du Botswana a révélé que le pays avait déjà atteint ou dépassé les trois seuils, avec un score de 95-98-98. La moyenne mondiale en 2020 était de 84-87-90, selon l’ONUSIDA.
« Le Botswana fait de nouveaux progrès historiques contre le VIH », a déclaré Sharon Lewin, présidente élue de l’International AIDS Society (IAS), lors d’un point de presse virtuel présentant les résultats.
Le pays est « bien placé pour mettre fin à son épidémie de VIH d’ici 2030. Pour faire simple, ce sont des résultats vraiment fulgurants ».
