Guerre Russie-Ukraine : Les exportations de céréales ont repris, un premier navire a quitté Odessa !

Pour la première fois depuis le début du conflit, un navire céréalier transportant plus de 26 000 tonnes de maïs a été autorisé à quitter le port d’Odessa (Ukraine), ce lundi 1er août.

L’Ukraine a repris ses exportations de céréales lundi 1er août pour la première fois depuis le début de l’invasion russe il y a cinq mois et demi. Un premier bateau a quitté le port d’Odessa en vertu d’un accord international qui doit, en effet, contribuer à atténuer la crise alimentaire mondiale.

Ce texte signé le 22 juillet à Istanbul entre la Russie, l’Ukraine, la Turquie et les Nations Unies permet la reprise des exportations ukrainiennes sous supervision internationale.

« Le navire Razoni a quitté le port d’Odessa à destination du port de Tripoli au Liban. Il est attendu le 2 août à Istanbul. Il continuera sa route vers sa destination à la suite des inspections qui seront menées à Istanbul », a annoncé le ministère turc de la Défense. Selon le ministre ukrainien Oleksandre Koubrakov, le bateau est chargé de 26 000 tonnes de maïs.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a « chaleureusement » salué le départ de ce premier bateau, exprimant l’espoir que la reprise des exportations de céréales ukrainiennes « apportera la stabilité et l’aide indispensables à la sécurité alimentaire mondiale ». D’après le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba, 16 autres bateaux « attendent leur tour » pour quitter Odessa.

A noter que la situation aurait pu être débloquée depuis plusieurs mois puisque l’accord du 22 juillet dernier contient les seules exigences faites par la Russie depuis le début, à savoir : assurer que ces bateaux ne transporteraient bien que des céréales et donc qu’il n’y aurait pas d’armes cachées, et que l’armée ukrainienne désamorce une grande quantité des mines flottantes qu’elle avait posé tout au long du littoral Sud du pays – particulièrement à la sortie du port d’Odessa -, conditions que l’Ukraine refusaient catégoriquement jusqu’au 22 juillet où elle n’avait pas d’autre chose, prouvant aux yeux du monde entier, dans le cas inverse, que c’était bien elle qui faisait empirer, volontairement, la situation de pénurie mondiale de céréales.

Reste à savoir, à présent, quel mensonge/prétexte l’Ukraine inventera pour rebloquer cette situation en en faisant porter le chapeau à la Russie (à moins que son maître Etats-unien ne lui ordonne de changer de stratégie).

Christian Estevez
Didier Maréchal

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