Dans une lettre adressée au commissaire européen à la transparence, sept eurodéputés ont demandé, le 16 décembre, que l’UE ouvre une enquête sur les activités commerciales de Heiko Von Der Leyen, époux d’Ursula Von Der Leyen, actuelle présidente de la Commission européenne.
Très récemment, il a été révélé par plusieurs médias italiens fiables que le laboratoire d’Orgenesis Inc., dirigé par Heiko Von Der Leyen, a bénéficié d’une subvention de 320 millions d’euros de la Commission européenne, un comité dirigé par son épouse.
Le mari de von der Leyen, dans le collimateur des eurodéputés. Au moment où le Parlement européen vient d’être ébranlé par une grave affaire de corruption impliquant de hautes personnalités, des députés européens (7 députés ) ont demandé à l’Union Européenne de revoir les activités de Heiko Von Der Leyen, époux d’Ursula Von Der Leyen de plus en plus critiquée pour sa gestion peu claire des contrats de vaccins qu’elle a signés avec Pfizer.
Profitant du scandale qui fragilise Bruxelles, sept eurodéputés exigent de démêler l’affaire d’un homme aux nombreuses activités suspectes. Ainsi, dans une lettre publiée sur Twitter le 16 décembre, les 7 eurodéputés ne mâchent pas leur mot et prennent pour cible Orgenisis, le laboratoire dont le mari de Von Der Leyen est directeur médical : « Nous sommes particulièrement inquiets à la vue d’articles de presse en Italie et en Allemagne concernant l’activité commerciale dans les pays de l’UE, d’Orgenesis Inc., une société américaine employant M. Heiko Von Der Leyen, époux de la présidente de la Commission Européenne », peut-on lire.
Dans la lettre, les députés ont évoqué le récent scandale révélé, fin octobre dernier, par Lecourrier-du-soir.com et faisant état de la présence de Heiko Von Der Leyen dans le comité de surveillance d’une fondation qui a reçu un financement de plus de 300 millions d’euros de la Commission Européenne, dirigée par sa femme, Ursula Von Der Leyen.
Face à une pression médiatique intense , Heiko Von Der Leyen avait fini par démissionné de son poste, mais son entreprise (Orgenesis Inc.) reste maintenue au sein de cette fondation. Un détail qui n’a pas échappé aux sept députés qui l’ont bien souligné dans leur lettre : « Selon les médias italiens, même si M. Von der Leyen a démissionné du comité de surveillance de la fondation, Orgenesis Italy S.R.L continue de faire partie du projet et recevoir des subventions, à hauteur de 200 000 euros par an, du Plan Italien de relance et de résilience. Les journalistes soulignent également qu’Orgenesis Inc., et ses filiales européennes ne sont pas enregistrées dans le registre de transparence de l’Union Européenne », dénoncent les eurodéputés.
Les sept eurodéputés évoquent des possibles conflits d’intérêts. « Le mari de la présidente de la Commission Européenne assume un rôle managérial de premier plan en tant que directeur médical et directeur général dans une société privée, impliquée dans des projets financés ou cofinancés par les programmes européens, donc par de l’argent public. Les questions des citoyens de l’UE et de leurs représentants sur d’éventuels conflits sont légitimes », précisent-ils.
Les députés demandent à la commissaire chargée de la transparence de mener une enquête afin de déterminer si les postes de direction de M. Heiko Von der Leyen sont compatibles avec le rôle institutionnel de son épouse, Ursula Von Der Leyen.
A cela, n’oublions pas de rappeler qu’Orgenesis, entreprise de biotechnologie qui opère dans les thérapies cellulaires et géniques dispose d’une plate-forme de vaccins cellulaires visant, spécifiquement, le COVID19, qu’elle a fourni à…Pfizer, à qui Ursula Von Der Leyen a passé commande pour un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccins anti-covid d’un montant de 36 milliards d’euros en dehors de tout cadre réglementaire, puisque conclut par SMS entre elle et le directeur de Pfeizer, et dont elle refuse, toujours aujourd’hui, de présenter publiquement le contenu, tandis que les doses ont été achetées à 19,50€ pour un prix du marché de 14,50€.
Didier Maréchal & Christian Estevez