Le troisième volet du film de James Cameron devrait vous rappelez celui d’un autre « Avatar », le dessin animé et, de fait, vous permettre de faire un lien entre la saga complète de Cameron et la série animé qui lui est antérieure.
“L’eau, la terre, le feu, l’air… Il y a très longtemps ces quatre peuples vivaient en harmonie.” Si vous avez grandi dans les années 2000, vous reconnaîtrez sûrement certains de ces mots. Ils forment l’introduction de « Avatar le dernier maître de l’air », la série animée à succès de Nickelodeon, constituée de 61 épisodes sur trois saisons, qui a été diffusée pour la première fois en 2005. Dans cette histoire, les éléments sont au cœur de la vie de différentes nations capables de les contrôler.
Alors qu’il était auparavant impossible de faire un lien entre cet Avatar et l’Avatar de James Cameron, imaginez qu’ils partagent plus de liens qu’on ne le pense. Après que le premier film soit au coeur de la forêt (et donc de la terre), le deuxième film nous fait découvrir le chemin de l’eau. En se confiant au média « 20 Minutes », le réalisateur a révélé que le troisième film tournera autour, du feu.
Au cours des deux premiers longs-métrages, les Na’Vi ont subi le courroux des humains en quête de coloniser la planète Pandora. Pour Avatar 3, il est temps de découvrir le côté maléfique du peuple autochtone. Dans la suite des aventures de Jake, Ney’tiri et leurs enfants, la famille va devoir faire face au “Peuple des Cendres”.
Cette tribu devrait changer notre regard sur les Na’Vi. Même s’il nous tarde de découvrir la suite de cette épopée de science-fiction, il faut avouer que la simplicité scénaristique du feu en tant qu’entité maléfique laisse à désirer. Mais après tout, Avatar brille avant tout par ses images et son univers intelligemment construit que par la qualité de son intrigue.
Avatar 3 et 4 ont déjà été tournés afin d’éviter un vieillissement trop flagrant des acteurs comme dans « Stranger Things ». Il y a quelques jours, James Cameron dévoilait également que le rythme des films devrait s’accélérer après ces deux premiers volets plutôt contemplatifs.
Didier Maréchal