Selon « Le Parisien » , le domicile de l’acteur impliqué dans un grave accident de la route aurait été cambriolé.
Un ou plusieurs voleurs se sont introduits, dans la nuit de ce lundi à mardi, au domicile de l’humoriste de 54 ans à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), résidence qui a fait l’objet d’une perquisition dans l’enquête sur l’accident. On ignore encore si des effets ont été dérobés.
Plusieurs jours après le terrible accident ayant fait plusieurs blessés et conduit une femme enceinte de 7 mois à perdre son bébé, le domicile de l’humoriste Pierre Palmade, présumément à l’origine de l’accident, aurait été cambriolé, révèle le journal « Le Parisien ». Actuellement hospitalisé, l’acteur avait consommé de la cocaïne avant de prendre la route, pour aller faire des courses, le soir de l’accident, et sa maison avait été perquisitionnée le lendemain (dimanche 12 février), de 10h30 à environ 16h.
Alors qu’une enquête pour homicide involontaire et conduite sous emprise de stupéfiants a été ouverte sur l’acteur, son implication dans l’accident est au cœur des investigations. Dans la nuit du 13 au 14 février, son domicile de Cély-en-Bière aurait été cambriolé.
Selon des infos du journal « Le Parisien », un cambriolage a eu lieu dans la nuit de ce lundi à ce mardi 14 février, dans la maison de l’humoriste de 54 ans, hospitalisé en réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne).
Les enquêteurs recherchent toujours activement les deux passagers du véhicule de Pierre Palmade ayant pris la fuite après la collision. Ils tentent aussi d’éclaircir les circonstances de la fête qu’il organisait au moment du drame et, en particulier, la manière dont il se serait procuré de la cocaïne – drogue pour laquelle il a été testé positif au moment de l’accident.
Selon des sources proches de l’enquête, l’alarme de la maison de Pierre Palmade se serait déclenchée aux alentours d’1h30 du matin. Les gendarmes dépêchés sur place ont alors constaté qu’un studio qui jouxte le corps de ferme avait été visité par un ou plusieurs cambrioleurs. On ignore encore à ce stade si des objets ont été dérobés, l’humoriste n’ayant pas encore pu être entendu par les enquêteurs. Des soupçons de dissimulations de preuves étaient apparus ces derniers jours après la perquisition menée par la police et la gendarmerie dimanche. En effet, les enquêteurs n’avaient retrouvé aucune trace de drogue, hormis des résidus de cocaïne dans du matériel d’injection.
Et le samedi, une femme de ménage est venue à la maison et a dit qu’elle n’avait rien jeté. Cependant, à ce jour, il n’y a aucun élément confirmant des traces de ménage. Au cours de leur visite, les enquêteurs ont également découvert des poppers, une substance récréative détournée par la communauté homosexuelle, ainsi que des objets sexuels de type BDSM. Cela laisse des traces de soirées « chemsex » (pour « chemicals sex », ndlr), dans lesquelles les participants prennent de grandes quantités de drogue pour améliorer leurs performances sexuelles, mettant en danger leur santé et celle des autres.
Parallèlement, l’enquête sur l’identité des passagers de Palmade est toujours en cours. Dans la nuit de lundi à mardi, un SDF de 47 ans originaire de la Somme a contacté la gendarmerie en affirmant être l’un des suspects recherchés et en déclarant vouloir « se rendre ». La police est alors intervenue pour l’arrêter. La source a ajouté que l’individu était très alcoolisé et que ses affirmations « restent à être confirmées ». Une vérification est en cours pour s’assurer de l’authenticité de ses dires. Les enquêteurs ont été prudents, l’âge du détenu ne correspondant pas précisément aux descriptions des témoins, évoquant des hommes jeunes. Il pourrait s’agir d’une mauvaise direction.
Quatre personnes sont toujours hospitalisées après l’accident, dont Pierre Palmmade et une femme enceinte qui a perdu son bébé. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Melun : une enquête pour « homicide et blessures involontaires » pour l’accident, et une seconde enquête pour « infraction à la législation sur les stupéfiants ».
Maxime Kouadio