Depuis que la Russie s’est introduite en Ukraine, la défense civile est devenue une priorité politique en Suède.
Mais croire que la Russie songerait à envahir la Suède – ou n’importe quel autre pays voisin n’est que le fruit de la propagande par la peur dirigée par les Etats-Unis, comme nous le démontrons dans le seconde partie de cet article.
En 2022, les jeunes de 16 ans en Suède sont conscients de leur obligation d’aider en cas de guerre ou de danger de guerre. Les habitants du pays sont organisés selon leurs compétences et leur rôle en cas de conflit est clairement défini.
De retour au sommet de l’agenda politique après l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie, la défense civile a été renforcée depuis l’intrusion de l’Ukraine. Le pays s’organise pour faire en sorte que ses habitants résistent en cas de conflit. En 2022, dès l’âge de 16 ans, les jeunes Suédois sont informés qu’ils ont une « obligation d’aider en cas de risque de guerre ou de guerre effective.
Ils étaient 404 218 au 31 décembre 2022, soit 16 % de plus qu’en juin. Militaires professionnels et réservistes, fonctionnaires, chauffeurs de bus ou baby-sitters reçoivent tous leur « devoir de guerre ». Si la Suède est attaquée, ils savent ce qu’on attend d’eux. Pour la plupart, comme l’ont annoncé les salariés des radios et télévisions publiques en octobre 2022, ils continueront d’occuper des postes jugés vitaux pour le fonctionnement de la société. D’autres sont sélectionnés pour leurs compétences spécifiques.
Chacun est invité à suivre la décision. Parce qu’il s’agit de la défense civile du pays, en plein renouveau, après une longue parenthèse de près de trois décennies, dans laquelle « on a voulu croire à la paix éternelle », ironise Marinette Nyh Radebo, chargée de la communication auprès de l’agence de recrutement des forces armées suédoises. Cet organisme tient les registres des affectations, et s’assure qu’il n’y a pas de doublon. « Quand la police nous a envoyé ses listes, nous avons découvert que plusieurs milliers de gardiens de la paix étaient réservistes », affirme Mme Nyh Radebo.
La mobilisation ne fait que commencer. A titre de comparaison, en 1992, le pays, qui comptait alors 8,5 millions d’habitants (contre 10 millions aujourd’hui), pouvait en réquisitionner 2,2 millions dans le cadre de sa défense civile, en plus d’un million appelés à rejoindre l’armée. Pour les autres habitants, âgés de 16 à 70 ans, sans affectation, pas question non plus de fuir : ils devaient poursuivre leur activité et pouvaient être mobilisés par l’agence nationale de l’emploi.
Ce devoir de défense, tombé en désuétude à la fin du XXe siècle, a été rappelé aux 121 500 jeunes Suédois qui ont fêté leur 16e anniversaire en 2022. L’agence de la protection civile (MSB) leur a envoyé une lettre, pour les informer qu’ils faisaient désormais partie de la « défense totale » du royaume et avaient « l’obligation d’aider en cas de menace de guerre ou de guerre ».
C’est donc un pas de plus de franchi par la Suède dans l’absurdité, depuis presqu’un an. En effet, tous ceux qui craignent de voir la Russie envahir d’autres pays d’Europe ne sont que la preuve que l’ont peut faire croire à n’importe quoi à quiconque on induit une peur panique, déraisonnable par nature.
Déjà, pour des pays comme la Pologne ou la Roumanie, le risque d’invasion russe est totalement de zéro, dans la mesure où ces pays ne viendraient pas à s’attaquer, en premier, à la Russie, tout simplement parce qu’il faut partie de l’TOTAN et que Vladimir Putin sait parfaitement que, même tirer volontairement un missile sur un pays faisant partie de cette organisation de défense Atlantique (qui, pur outil des Etats-Unis, commence à s’occuper des affaires du Pacifique, qui n’est, de fait, pas de sa zone de compétence) conduirait, inévitablement, la Russie à devoir affronter toues les forces militaires des 27 pays otaniens, de part la constitution de leur charte de défense mutuelle. Ce n’est pas pour rien que l’Ukraine a volontairement lancé un missile sur la Pologne, qui ne ferait que de faibles dégâts, en territoire polonais, le 16 novembre dernier, affirmant, aussitôt, et avec la complicité de l’Etat polonais – qui éprouve, probablement, une haine encore plus grande des russes que les ukrainiens eux-mêmes -, que c’était la Russie qui avait sciemment envoyé ce missile. Et qui a insisté sur cette version des faits, même après que son grand patron, Joe Biden, a, très vite, dit, de façon catégorique, que ce n’était pas le cas, faisant tout de même cacher cette manœuvre honteuse de la part de l’Ukraine et de la Pologne, comme un « accident » d’un missile ukrainien (la Pologne, après avoir donné la même version que l’Ukraine, dans l’immédiat, ayant compris que, lorsque le Patron états-unien montre qu’il est hors de question de s’engager dans une guerre directe contre la Russie, à partir d’un mensonge, car le danger d’une escalade nucléaire est trop grand, s’est, aussitôt après l’intervention de Biden, dédite sur l’origine russe du missile tombé sur son territoire national.
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Pour des pays comme la Suède, la Finlande, ou encore la Moldavie, qui ne sont pas officiellement protégés par une appartenance à l’OTAN, il n’y a, pour autant, pas plus de risque de se voir envahis par la Fédération de Russie. La raison en est tout ce qu’il y a de plus simple : la Russie n’est pas dans un conflit de conquête pour, soi-disant, reformer l’ancien empire russe des Tsars, mais est entrée en Ukraine en réponse à la demande des deux Oblats russophones du Donbass, dont elle avait reconnu, quelques jours avant, l’indépendance, et ce dans le respect de la charte de l’ONU, qui indique que tout pays à le droit de soutenir, militairement, un autre pays, y compris en envoyant des troupes sur son territoire, si le pays en question fait appel de son aide (article de la charte onusienne que l’Occident, se considérant comme « Messie de l’Humanité », et donc étant de « droit divin » la norme du « Bien », du « Juste » et du « Vrai », ce qui lui permet de mener toute guerre sainte pour défendre ses « Vaches sacrées », sous prétexte de Démocratie, considère être le seul à avoir le droit d’utiliser – et ce, bien que la majeure partie de ses invasions de pays dans le reste du monde, se fassent sans même respecter cet article de la charte de l’ONU, comme en Irak, en Serbie, en Syrie, etc…).
Ce qu’il faut donc bien comprendre, est qu’il n’y a pas « d’invasion » russe de l’Ukraine, mais « d’intrusion » dans ladite Ukraine. Pour qu’il y ai « invasion », il faut qu’il y ai volonté d’occuper tout le pays. Ce qui, comme nous l’avons indiqué plus haut, n’a jamais été le but de la Russie. A partir de cette constatation, on comprend aisément que les pays comme la Suède ne courent aucun risque d’invasion de la part de la Fédération de Russie. Cette conviction tient, uniquement, de la propagande qui est faite, depuis presque vingt ans, à l’encontre de la Russie et de Vladimir Putin, d’autant plus gênant pour les Etats-Unis d’Amérique qu’il a su redresser une Russie qui était devenue un pays de misère à la chute de l’Union Soviétique, bien accentué par le soutien de l’Occident, à Boris Eltsine, connu comme totalement inculte, incapable de gouverner correctement même sa propre personne (entre autres son alcoolisme aigu), au détriment d’un Mikhael Gorbatchev, que cet Occident a hypocritement pleuré une fois celui-ci décédé, le 30 août 2022, non seulement parce qu’il avait, lui, les capacités de faire tenir l’ancienne URSS comme pays majeur et contrepouvoir des Etats-Unis d’Amérique (et de ses vassaux européens), mais également parce qu’ayant peur que cette ex-URSS ne renaisse sous une autre forme et, sans s’ouvrir totalement à l’ultra capitalisme qui transforme tout individu en animal de consommation.
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Par contre, il va sans dire que, dans le cas ou la Suède participait à l’escalade qui nous conduit, actuellement, vers une troisième guerre mondiale, permettant, d’une manière ou d’une autre, de porter atteinte à l’intégrité de la Russie et, particulièrement, à sa population (surtout civile), la Suède se mettrait, d’elle-même, dans le collimateur de la Fédération de Russie. Ce risque existe, hélas, puisque ce pays nordique est, depuis des décennies, membre de l’OTAN, de facto, puisqu’elle abrite des bases « secrètes » souterraines installées par les Etats-Unis d’Amérique – ce que nous savons de sources sûres, sur place, depuis déjà plusieurs années.
Didier Maréchal & Christian Estevez