Le célèbre rappeur Swagg Man, qui a été condamné à 20 ans de prison pour escroquerie en Tunisie, a annoncé vouloir renoncer à sa nationalité tunisienne.
Le rappeur de 36 ans, né à Nice, a écopé la semaine dernière d’un an de prison pour chacune des 20 « affaires d’escroquerie » pour lesquelles il était jugé .
Le jeune homme, de son vrai nom Iteb Zaibet, s’est fait connaître au début des années 2010 et a notamment popularisé le terme « posy ». Mais la personne qui a toujours affiché de nombreux signes particuliers de richesse est maintenant exposée par la justice. En effet, le rappeur franco-tunisien a été condamné à 20 ans de prison en Tunisie pour escroquerie. Jugé dans 20 « affaires d’escroquerie », il a été condamné à un an de prison pour chaque chef de détournement de fonds. Dès lors, l’individu aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram a décidé de prendre une décision radicale, il veut abandonner sa nationalité tunisienne, rapportent nos confrères du quotidien « Le Parisien ».
C’est une décision « difficile » selon lui. Il affirme qu’il a été dans l’obligation de la prendre pour faire face, selon ses dires, à « la corruption de la justice tunisienne ». Aussi, Swagg Man va conserver ses nationalité française et états-unienne.
« J’ai décidé de faire appel », a-t-il réagi dans une publication postée sur les réseaux sociaux. « J’ai pris 20 ans ferme pour des malversations financières qui n’ont jamais eu lieu », a affirmé Swagg Man. « J’ai décidé de porter plainte », a poursuivi le rappeur, car le juge « a été soudoyé », selon lui. « Mon histoire est politique », s’est-il plaint, regrettant d’être « lynché médiatiquement ».
En 2022, celui qui s’est notamment fait connaître pour son titre « Posey » avait été condamné à trois ans de prison par le tribunal de Sousse (Nord-Est de la Tunisie) pour abus de confiance, comme le rapportait à l’époque le média « Jeune Afrique ». Il était accusé d’avoir escroqué un couple à hauteur de deux millions d’euros.
Avant cela, il avait passé deux ans en détention provisoire pour une affaire de blanchiment liée à des virements suspect sur son compte tunisien depuis une banque suisse, dont il avait finalement été acquitté, rappelle le média « Brut ».
Maxime Kouadio