Le togolais Kako Nubukpo candidat au poste de secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies

L’économiste Togolais, Kako Nubukpo, a posé sa candidature pour le poste de secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies. L’annonce a été faite par l’ancien ministre lui-même lors d’une interview accordée à RFI et à « Jeune Afrique ».

Le poste de secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique est resté vacant depuis août 2022, date à laquelle Vera Songwe a démissionné. Pour l’instant, elle n’a pas été remplacé. Kako Nubukpo a clairement montré son intérêt à reprendre cette place qui, pour lui, pourrait lui permettre de concrétiser sa vision du continent africain.

Quant à la question de savoir si le poste de secrétaire exécutif de la CEA pourrait un jour l’intéresser ? Kako Nubukpo a répondu. « Pas un jour, dès maintenant. Tout ce qui peut permettre de mettre en œuvre ma vision du continent m’intéresse ». Et d’ajouter, « le Togo m’a fait l’honneur de porter ma candidature au poste de secrétaire exécutif de la CEA mais, vous savez, nous sommes nombreux à être capables de diriger cette institution. Je l’ai dit déjà au mois d’octobre dans une interview à Jeune Afrique, je souhaite être encore plus au service de mon continent que je ne le suis à l’heure actuelle ».

L’ancien ministre Kako Nubukpo a du mal à comprendre que ce poste reste vacant jusqu’à présent. Il veut que ça aille vite : « J’imagine que le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a de bonnes raisons de donner du temps au temps. Mais il ne faudrait pas que la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) devienne la « belle endormie ». J’espère donc que tout ça va aller vite », a-t-il indiqué dans son interview.

« La Commission a été à l’origine du plan d’action de Lagos, qui a été au cœur de la dynamique de la Cedeao et d’autres communautés économiques régionales africaines. Elle a toujours porté aussi l’idée d’une transformation productive endogène africaine, qui a été bloquée au moment des ajustements structurels. Et là, on a l’impression qu’on revient à un moment où l’Afrique peut, à nouveau, dessiner son chemin par elle-même », aussi a-t-il souligné.

Didier Maréchal

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