La comédie musicale « Al Capone », avec Anggun et Roberto Alagna, retirée de l’affiche par le wokisme!

La comédie musicale avec Roberto Alagna et Anggun vient d’être arrêtée après 48 représentations aux « Folies Bergères », à Paris. Notre confrère « Le Parisien » évoque des faibles ventes en billetterie et des tensions autour d’un livret réécrit, pour expliquer l’annulation des dates restantes.

La billetterie venait de rouvrir pour 25 dates entre le 13 avril et le 12 mai, mais elle a été fermée presque aussitôt. Au final, l’ambitieux spectacle « Al Capone » aura tenu 48 dates aux célèbres « Folies Bergères », au lieu des 90 prévues.

Le producteur du spectacle, Jean-Marc Dumontet, déplore, dans une publication sur Instagram, une «joie contrariée par des événements inattendus». Au Parisien, le propriétaire de six salles parisiennes précise : «nous avions la volonté d’améliorer le spectacle en travaillant une nouvelle mouture. Je voulais aller au bout du geste car l’aventure était géniale, l’équipe artistique et les chansons superbes. Mais cela n’a pas été possible.»

Côté public, la comédie musicale interprétée par Anggun et Roberto Alagna n’a pas rencontré le succès attendu. Au total, 50 000 billets ont été vendus, soit 30 à 40 % de moins que prévu. Le public n’a pas semblé apprécier la prestation, avec des taux de satisfaction sur le site Billetreduc ne dépassant pas les 60%. Les critiques ne sont pas non plus très enthousiastes.

En effet, les critiques sur la comédie musicale « Al Capone » étaient surtout dirigées vers le rôle tenu par Anggun, l’amoureuse d’Al Capone qui dirige une maison close. Le quotidien francilien parle d’une « image de la femme assez désastreuse en 2023 » et de suppressions de certaines scènes, comme une où la chanteuse « se languissait sur son lit le jour de la Saint-Valentin », ou des répliques comme « Il me fait peur mais je l’adore ». Seulement, l’auteur Jean-Félix Lalanne a rejeté en bloc ce nouveau scénario, axé sur « des femmes déterminées » et un Al Capone « mis en danger».

La comédie musicale retrace l’histoire d’amour entre une sœur d’Al Capone, Eliot Ness, incarné par Bruno Pelletier. L’agent du Trésor états-unien qui a combattu le gangster joué par Roberto Alagna et dont la maîtresse est portée par Anggun. Cette histoire d’amour n’a pas séduit les spectateurs et selon Le Parisien livrait une «image assez désastreuse de la femme en 2023» – autrement dit, c’est cette idéologie du puritanisme féministe woke qui s’impose à la réalité de l’époque puisque la critique en question démontre que les critiques (essentiellement engagés dans la « gôche » woke en France), auraient voulu que soit mise en scène une image de la femme telle que la misandrie féministe actuelle souhaite en faire la propagande, plutôt que de présenter une femme correspondant à la réalité historique.

La réécriture du livret, d’ailleurs, allait dans le sens de la réinterprétation des soi-disant « progressistes » occidentaux, ce qui faisait de cette comédie musicale ambitieuse, à la limite d’être un opéra, une nouvelle victime de la censure que se permet le fascisme woke, cette nouvelle religion ultra-puritaine et égocentrique au point que toutes les époques de l’Humanité soient réécrites à l’aune de ses propres dogmes.

Christian Estevez

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