En pleine guerre en Ukraine, la Russie va prendre la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies à partir de ce samedi 1er avril.
La Russie prend, à partir d’aujourd’hui, samedi 1er avril, et pour un mois, la présidence tournante de l’organe exécutif des Nations unies. La Russie succède au Mozambique à la tête de l’organe exécutif des Nations unies .
Certains sont mécontents que le pays qui a est entré militairement en Ukraine et dont le président est sous le coup d’un mandat d’arrêt international puisse assumer la présidence tournante de l’organe exécutif de l’ONU.
Le Conseil de sécurité de l’ONU est composé de 15 Etats membres. Pour prendre des décisions, chaque membre dispose d’une voix. En vertu de la Charte des Nations unies, tous les États sont tenus de se conformer aux décisions du Conseil. Concernant la présidence tournante, elle est assurée à tour de rôle dans l’ordre alphabétique, selon la langue anglaise.
« Mais il ne faut pas exagérer l’importance de ce poste », a déclaré à Euronews Thomas Graham, membre éminent du Council on Foreign Relations (Conseil des relations extérieures).
La dernière fois que la Russie a occupé la présidence, c’était en février de l’année dernière, précisément le mois où elle a lancé son intrusion en ukrainien. Depuis février 2022, les partisans de l’Ukraine, et même des parlementaires, souhaitent que la Russie soit expulsée du Conseil de sécurité des Nations unies, mais selon un expert cela est « presque impossible ».
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, présidera, à New York, une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en avril. « Un autre événement clé de la présidence russe sera le débat public de haut niveau du Conseil sur « un multilatéralisme efficace à travers la défense des principes de la Charte des Nations unies ». Cette réunion sera présidée par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov », a déclaré à la presse sa porte-parole, Maria Zakharova. Il devrait aussi présider une session de débats sur le Moyen-Orient le 25 avril.
Didier Maréchal
J’espère que cela est un fake news
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Il n’y a jamais aucune fausse information chez nous. Raison pour laquelle le média s’appelle « La boussole – infos ».
J’ai créé ce média parce que je ne supportais plus de voir ce métier de journaliste sali par ce qui n’est plus que de la propagande de la part des médias de masses (que, visiblement, vous suivez et croyez, pour souhaiter que la Russie ne préside pas le comité de sécurité de l’ONU).
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