Quelques heures après sa condamnation pour désobéissance envers les forces de l’ordre, la militante « pour le climat », Greta Thunberg, a participé à une nouvelle manifestation.

Juste après sa sortie du tribunal, Greta Thunberg a été confrontée à nouveau à la police. La militante suédoise « pour le climat » a été expulsée lundi d’une manifestation s’autoproclamant « en faveur du climat » par les forces de l’ordre, seulement quelques heures après son premier procès pour désobéissance envers la police.

Six militants, dont Greta Thunberg, ont été embarqués par la police de Malmö. Ils sont soupçonnés de « refus d’obtempérer », le même délit pour lequel elle comparaissait ce même lundi 24 juillet où elle a été reconnue coupable et condamnée à une amande.

Suite à une action menée mi-juin, la jeune Suédoise de 20 ans a été condamnée à une amende de 1500 couronnes suédoises (environ 130 euros). Elle faisait partie d’un groupe de militants qui avaient bloqué les accès d’un port à Malmö, dans le Sud du pays, pour protester contre l’utilisation des énergies fossiles. Malgré les injonctions de la police de quitter les lieux, elle avait refusé de se plier à leurs demandes.

« Il est vrai que je me trouvais à cet endroit ce jour-là et que j’ai reçu un ordre que je n’ai pas écouté, mais je tiens à nier » tout délit, a plaidé devant le tribunal Greta Thunberg. Elle a expliqué avoir agi « par nécessité » face à l’urgence climatique, ignorante qu’elle semble être de la réalité qui est que éoliennes et voitures électriques provoquent considérablement plus de dégâts pour le climat, au niveau planétaire, que les énergies fossiles.

L’activiste risquait jusqu’à six mois de prison, une peine rarement prononcée dans ce genre d’affaires et qui lui a été épargnée.

Didier Maréchal