L’armée israélienne a confirmé que des femmes, des enfants, des nourrissons et des personnes âgées ont été tués de manière brutale, suivant la méthode de l’État islamique.
Des journalistes internationaux et des soldats israéliens ont trouvé, dans les petites localités de Kfar Azar et de Beeri, près de la frontière de Gaza, des familles entières décimées, ainsi que les corps décapités d’enfants.
« Je n’ai jamais été témoin d’une telle tragédie de toute ma vie. » Quatre jours après le début des attaques terroristes du Hamas en Israël, des soldats de l’armée israélienne et des journalistes internationaux ont découvert l’horreur qui a frappé les deux kibboutz de Kfar Aza et Beeri, situés dans l’État hébreu, à seulement quelques kilomètres de la frontière de la bande de Gaza. Le groupe islamiste Hamas a envahi ces deux localités, ne laissant derrière lui que des cadavres.
La presse étrangère a été autorisée, ce mardi 10 octobre, par les forces de défense israéliennes à entrer dans le kibboutz de Kfar Aza, qui ont repris son contrôle ces derniers jours. «Je n’ai jamais vu une chose pareille de toute ma vie. Vous voyez les bébés, les mères, les pères, dans leurs chambres, dans leurs bunkers de protections, et comment les terroristes les ont tués, témoigne le major israélien Itaï Virov à l’agence de presse. Ce n’est pas une guerre, ce n’est pas un champ de bataille. C’est un massacre, c’est une activité terroriste. Je n’ai jamais vu une chose pareille de toute ma vie», a-t-il ajouté.
Des dires confirmés par les journalistes internationaux, dont Maël Benoliel, d’i24 News. «Il va être extrêmement difficile pour moi de vous décrire l’horreur que nous avons vue (…) On parle de dizaines de maisons brûlées avec des familles entières tuées à l’intérieur, de femmes et d’enfants à qui on on a coupé la tête. On parle de dizaines de morts seulement ici. Il règne ici une odeur de mort (…) C’est l’apocalypse», a-t-il relaté, choqué. Les soldats israéliens s’affairaient mardi à sortir du kibboutz les corps des victimes et des terroristes du Hamas.
Sur les lieux, d’autres journalistes rapportent des scènes de cadavres démembrés, des corps en état de décomposition avancée, des véhicules détruits, et de la fumée montant du kibboutz en raison de la réponse militaire d’Israël. Les médias sociaux israéliens ont signalé qu’un total de 40 bébés auraient été victimes des combattants du Hamas, dont certains auraient subi des décapitations, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par des sources indépendantes. Selon l’armée israélienne, 70 membres du Hamas ont envahi Kfar Aza. Plusieurs soldats israéliens interrogés par l’AFP font état d’un nombre de civils tués qui dépasse parfois 100, voire atteint 150.
Sur les lieux, d’autres journalistes rapportent des scènes de cadavres démembrés, des corps en état de décomposition avancée, des véhicules détruits, et de la fumée montant du kibboutz en raison de la réponse militaire d’Israël. Les médias sociaux israéliens ont signalé qu’un total de 40 bébés auraient été victimes des combattants du Hamas, dont certains auraient subi des décapitations, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par des sources indépendantes. Selon l’armée israélienne, 70 membres du Hamas ont envahi Kfar Aza. Plusieurs soldats israéliens interrogés par l’AFP font état d’un nombre de civils tués qui dépasse parfois 100, voire atteint 150.
Dans une partie du kibboutz réservée aux jeunes adultes, un journaliste de l’AFP a constaté que de petites maisons étaient noircies. Selon un officier israélien de 24 ans, Omer Barak, les Palestiniens les ont incendiées pour forcer leurs occupants à sortir, puis les ont mitraillées. Il raconte que de nombreux résidents ont préféré périr dans les flammes, peut-être intoxiqués par la fumée, plutôt que d’être tués par les terroristes. Des cadavres ont été découverts à l’intérieur de ces maisons. Omer Barak, qui a combattu pendant deux jours pour libérer Kfar Aza, a partagé sa terreur après la reprise du kibboutz, expliquant qu’il n’avait jamais vu de scènes aussi horribles, et qu’il avait craqué en découvrant les corps de deux enfants assassinés.
À quelques pas de là, des scènes similaires d’horreur se sont déroulées dans le kibboutz de Beeri. Selon l’ONG Zaka, plus de 100 personnes y ont été tuées. Moti Bukjin, porte-parole de l’ONG, témoigne que les assaillants ont ouvert le feu sur tout le monde, assassinant froidement des enfants, des nourrissons, des personnes âgées, en somme, tous les habitants.
Samedi 7 octobre à l’aube, des centaines de combattants du Hamas ont réussi à traverser la barrière frontalière que l’État d’Israël considérait comme imprenable, et ils ont pénétré dans les localités juives du Sud du pays. Là, ils sont entrés de maison en maison, tuant des citoyens ou les enlevant pour les ramener dans la bande de Gaza. En réponse, Israël a lancé des bombardements sur la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a annoncé lundi soir qu’une « attaque massive » était en préparation, en représailles.
Joseph Kouamé