Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a affirmé, ce mercredi 11 octobre, que l’Alliance répondrait avec fermeté si les dégâts constatés sur le gazoduc reliant la Finlande à l’Estonie en mer Baltique étaient attribuables à une « attaque délibérée ».

La Finlande a annoncé, mardi 10 octobre, qu’elle soupçonnait qu’une intervention extérieure était à l’origine de la fuite sur du gazoduc connecté à l’Estonie. «La chose importante maintenant est d’établir ce qui s’est passé et comment cela a pu se passer», a déclaré Jens Stoltenberg lors d’une réunion des pays membres de l’Alliance à Bruxelles.

«S’il est prouvé qu’il s’agit d’une attaque délibérée à l’encontre d’une infrastructure essentielle de l’OTAN, alors évidemment ce sera très sérieux, et cela produira une réponse unie et déterminée de la part de l’Otan», a précisé le secrétaire général de l’Alliance.

« L’origine de ce sabotage demeure encore mystérieuse. «Il est probable que les dommages causés au gazoduc et au câble de télécommunications résultent d’une activité extérieure », a déclaré le président finlandais Sauli Niinistö dans un communiqué.

La source de la fuite sur le gazoduc n’a pas encore été déterminée, et une enquête conjointe entre la Finlande et l’Estonie est en cours. Le président finlandais a déclaré : « L’ampleur des dégâts suggère qu’ils ont été provoqués par une force extérieure, plutôt que par un plongeur ou un petit robot sous-marin, en raison de leur étendue considérable », selon le ministre estonien de la Défense, Hanno Pevkur, lors d’une conférence de presse.

Cet événement survient un peu plus d’un an après le sabotage du gazoduc Nord Stream, qui transporte du gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne, le 26 septembre 2022.

Joseph Kouamé