Les Etats-Unis d’Amérique mènent des frappes contre des cibles iraniennes en Syrie

Ce vendredi 27 octobre, l’armée états-unienne a effectué des frappes contre deux installations situées dans l’Est de la Syrie, utilisées par le corps des « Gardiens de la Révolution », une force d’élite iranienne, ainsi que des groupes soutenus par cette force, selon une déclaration du Pentagone. (Source : Reuters).

Alors que les tensions s’exacerbent en raison du conflit opposant Israël au Hamas, des soldats états-uniens et des membres de la coalition ont été attaqués à, au moins, 19 reprises la semaine dernière en Irak et en Syrie par des combattants soutenus par l’Iran.

En tout, 21 soldats états-uniens ont été légèrement blessés.

« Ces frappes d’autodéfense de précision sont une réponse à une série d’attaques, pour la plupart infructueuses, qui ont commencé le 17 octobre et (qui visent) le personnel américain (déployé) en Irak et en Syrie par des milices soutenues par l’Iran », a déclaré le secrétaire états-unien à la Défense, Lloyd Austin, dans un communiqué. Les frappes ont été ordonnées par le président des Etats-Unis d’Amérique, Joe Biden.

« Ces attaques, soutenues par l’Iran, contre des soldats américains sont inacceptables et doivent cesser », a dit Lloyd Austin. « Si les attaques menées contre les troupes américaines continuent, nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires pour protéger les nôtres. », à ajouté le secrétaire d’Etat états-unien.

Les frappes états-uniennes se sont déroulées vers 01h30 GMT vendredi, près de la ville syrienne d’Abou Kamal, proche de la frontière avec l’Irak, a déclaré un haut responsable des Etats-Unis d’Amérique qui préfère conserver l’anonymat. Deux avions de chasse F-16 ont visé des installations dans lesquelles se trouvaient des armées et des munitions, a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis ont déployé 900 soldats en Syrie et 2 500 autres en Irak dans le cadre d’une mission visant à conseiller et aider les forces locales qui luttent contre le groupe « Etat islamique » (« Daesh »).

Joseph Kouamé

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