Selon la presse états-unienne, le 17 novembre dernier, la température moyenne mondiale a établi un nouveau record, ce qui représente un signe alarmant pour le futur de l’Humanité.
Notre planète a franchi, la semaine dernière, “un cap longtemps observé avec appréhension” par les scientifiques, annonce « The Washington Post ». Selon des données de l’observatoire européen Copernicus, la température moyenne mondiale a pour la première fois dépassé de plus de 2 °C la moyenne saisonnière de l’ère pré-industrielle pendant une journée.
Ce “seuil historique, calculé par rapport à l’époque où les humains ont commencé à utiliser des énergies fossiles et à émettre plus de gaz à effet de serre” est notamment employé comme « limite “symbolique” dans l’accord de Paris sur le climat, rappelle le journal états-unien. Le traité recommande même de ne pas dépasser les 1,5 °C au cours du XXIe siècle.
Le seuil tant redouté “n’a été franchi que brièvement, le monde ne va donc pas rester de façon permanente dans un état de réchauffement dépassant les 2 °C”, précise « CNN ». Mais ce phénomène peut tout de même être considéré comme le signe que “la planète est de plus en plus chaude, ce qui, à long terme et dans certains cas, peut avoir des effets difficiles à combattre, voire irréversibles”.
Augmentation entre 2,5 et 2,9 °C
Selon le « Washington Post », les observations climatiques de Copernicus restent préliminaires mais s’avèrent alarmantes, notamment après des records de chaleur déconcertants qui ont surpris les scientifiques par la rapidité avec laquelle les températures évoluent cette année.
« CNN » précise qu’une augmentation moyenne de 2 °C en termes de réchauffement accroît le risque de phénomènes météorologiques extrêmes et mortels, tout en augmentant considérablement la probabilité de catastrophes telles que la fonte des calottes glaciaires ou la disparition des récifs coralliens. Selon un rapport des Nations unies publié ce lundi, même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions, le réchauffement planétaire pourrait atteindre entre 2,5 et 2,9 °C supplémentaires au cours de ce siècle.
Bruno Mariotti