Un tiers au moins des otages israéliens détenus par le Hamas souffrent de maladies chroniques, selon un récent rapport du « Collectif des familles ». L’arrivée attendue de médicaments, ce mercredi 17 janvier, s’inscrit dans le cadre d’un accord négocié par la France et le Qatar, où ces médicaments seront échangés contre une aide humanitaire destinée à la population palestinienne. (Source : Le Parisien).
un accord négocié par la France et le Qatar a pour objectif de transporter des médicaments et une assistance humanitaire dans la bande de Gaza, en se concentrant particulièrement sur les zones les plus touchées et vulnérables. En contrepartie, des médicaments essentiels seront fournis aux captifs israéliens à Gaza. Le transfert des médicaments et de l’aide se fera à Al-Arich, en Égypte, à bord de deux avions des forces armées qatariennes, en vue de leur acheminement ultérieur vers la bande de Gaza, selon les déclarations du chef de la diplomatie qatarienne mardi 16 janvier au soir.
Une source de sécurité égyptienne a fait état, dans la matinée de ce mercredi 17 janvier, de l’arrivée d’un avion qatarien à Al-Arich « transportant des médicaments ». « Des médicaments sont en cours d’acheminement vers les otages à Gaza », a indiqué pour sa part Emmanuel Macron sur le réseau social « X ».
Ce mercredi après-midi, le Hamas a toutefois conditionné la remise de ces médicaments à l’absence de l’inspection du convoi par les autorités israéliennes. « Les camions de produits pharmaceutiques rentreront sans inspection israélienne », selon un tweet sur le réseau social « X » d’un haut responsable du mouvement terroriste islamiste palestinien, au pouvoir dans la bande de Gaza.
Outre l’inspection des camions, « pour chaque boîte de médicaments » qui ira aux 45 otages auxquels ils sont destinés, « mille boîtes iront aux habitants de Gaza ». « Les médicaments seront fournis via un pays en lequel nous avons confiance, le Qatar et non la France comme Israël le demandait. »
Une fois entrés dans la bande de Gaza, les médicaments, qu’ils soient destinés à la population ou aux otages, seront « acheminés dans quatre hôpitaux différents de la bande » de Gaza. Enfin, le Hamas réclame « davantage d’aide et de médicaments ». « Nous seuls (et non la partie israélienne) avons déterminé la quantité de médicaments qui devait entrer, qui devait être l’intermédiaire, et quel devait être le mécanisme de distribution », a assuré Abou Marzouk.
Interrogé sur cette question des inspections du convoi de médicaments, le porte-parole du gouvernement israélien Eylon Levy n’a fait aucun commentaire.
En parallèle, les violences se poursuivent entre Israël et le Hamas. Tsahal bombarde ce mercredi encore la bande de Gaza. Un correspondant de l’AFP a fait état d’une série de frappes aériennes et de tirs d’artillerie nocturnes dans la ville de Khan Younès, dans le Sud de la bande de Gaza. Des témoins ont notamment parlé de bombardements près de l’hôpital Nasser où se cachent, selon l’armée israélienne, des responsables du Hamas, classé, en toute logique, « organisation terroriste » par Israël, les États-Unis d’Amérique et l’Union Européenne.
Didier Maréchal