D’après un document confidentiel révélé par le média allemand « Bild », la Bundeswehr (l’armée allemande) se prépare à une probable guerre contre la Russie.
Comme nous le démontrons dans la seconde partie de cet article, ce que montre ce document publié par « Bild » est que les Etats-Unis d’Amérique et ses pays vassaux de l’OTAN ont bien l’intention de démanteler la Russie et que, le plan « Sacrifions l’Ukraine les Ukrainiens » ne pouvant fonctionner, ils se sont fait à l’idée de devoir, finalement, se « salir les mains » eux-mêmes.
Le journal allemand « Bild » a dévoilé un document officiel confidentiel dont il a révélé le contenu ce jour. Ce document envisage une montée des tensions dès février 2024, conduisant à une intervention des membres de l’OTAN en mai 2025, impliquant des dizaines de milliers de soldats allemands.
L’élargissement du conflit en Ukraine suscite de plus en plus d’inquiétudes parmi les pays européens. Récemment, des responsables militaires suédois ont encouragé leur population à se préparer mentalement à ce scénario, et il semble que l’Allemagne envisage également un conflit direct avec la Russie. Selon une information du journal « Bild » de ce mardi 16 janvier 2024, relayée par LCI, la Bundeswehr, les forces armées allemandes, se préparerait à la guerre.
L’origine de cette information réside dans un document hautement confidentiel de l’armée intitulé « Alliance Défense 2025 ». Ce document décrit les différentes phases d’une escalade du conflit en dehors du territoire ukrainien. Il s’agit notamment d’un scénario impliquant un affrontement entre l’OTAN et la Russie, débutant dès février 2024.
Selon cette « feuille de route », le Kremlin prévoit la mobilisation de 200 000 soldats supplémentaires le mois prochain, lançant ainsi une nouvelle offensive en Ukraine au printemps 2024, avec l’objectif d’obtenir un succès en juin de cette même année.
En utilisant comme « prétexte » des violences contre les minorités russes dans les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), la Russie, en alliance avec la Biélorussie, se déploierait ensuite vers la Pologne, seule barrière la séparant de l’Allemagne. Parallèlement, Moscou mènerait plusieurs cyberattaques d’envergure.
Dès décembre 2024, le conflit débuterait près du Corridor de Suwalki, une zone d’environ 100 km à la frontière lituano-polonaise, reliant la Biélorussie à l’enclave russe de Kaliningrad. Cette situation conduirait à une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les forces russes continueraient de rassembler des troupes et du matériel dans la région, contraignant l’OTAN à prendre des « décisions crédibles » contre la Russie en mai 2025, notamment en déployant sur place 300 000 soldats alliés, dont 30 000 Allemands. La Bundeswehr estime également qu’un événement majeur surviendrait 30 jours après le début des hostilités, bien que les détails restent limités.
Interrogé sur ces prévisions, un porte-parole du ministère allemand de la Défense a toutefois jugé qu’elles étaient « extrêmement improbables ». Selon lui, l’examen de différents scénarios fait partie des activités militaires quotidiennes, notamment dans le cadre des exercices.
Des scenarii improbables faits pour provoquer une guerre réelle contre la Russie.
S’il est vrai que les plus importantes armées du monde établissent des documents décrivant un maximum de scenarii possibles de tous les types de conflits possibles qui pourraient les concerner, et que ce présent document est bien juste celui de l’un desdits scenarii éventuels, il n’est pas aussi « extrêmement improbable » – pour reprendre les termes du porte-parole du ministre allemand de la défense qui s’est exprimé sur la question – que l’OTAN en vienne à entrer en guerre contre la Russie et ses alliés. Les décisions politiques de plusieurs pays membres de cette administration permettant aux Etats-Unis d’Amérique d’asservir et coloniser tous les pays d’Europe qui y adhèrent (rappelons que, dès qu’un pays entre dans l’OTAN, cela inclue, de facto, le droits pour les EUA d’établir des bases militaires de sa propre armée sur le territoire du pays qui entre dans cette « Alliance Atlantique » – raison pour laquelle les Etats-Unis ont des bases militaires aussi bien en Allemagne, Pologne, Belgique, etc.. et même des ogives nucléaires en Turquie depuis 1954, ce qui provoqua l’envoie, par l’URSS, de missiles nucléaires à Cuba, alors son allié, pour éviter que les Etats-Unis d’Amérique se sentent à l’abri d’une riposte au cas où ils auraient la volonté de lancer une ogive atomique sur l’URSS – Moscou ne se trouvant qu’à 15 minutes de tir des bases de missiles placés en Turquie) ; Ces pays, donc, vassaux des EUA, s’activent particulièrement depuis que leur maître ne peut plus fournir à l’Ukraine tout ce qu’il lui avait promis en même temps qu’il lui assurait une défaite rapide de la Russie et qu’il n’y avait donc, aucune raison d’éviter de rentrer en guerre contre celle-ci (le premier ministre Israélien en fonction au début du conflit russo-ukrainien, Naftali Bennett, ayant révélé, il y a plus d’un an, que les EUA, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, dans une réunion avec Zelensky, tandis que c’était Israël qui servait d’intermédiaire pour la paix, ont, non seulement, dit à Zelensky qu’il ne fallait pas signer la paix avec la Russie, qui n’avait pas commencé même depuis un mois, mais que, si Zelensky comptait signer cette paix, il n’obtiendrait plus aucune aide d’aucune sorte de la part des pays de l’OTAN et de leur « vassaux extra-otaniens que sont, particulièrement, l’Australie, le Japon et la Corée du Sud)
Le nouveau ministre des affaires étrangères, Stephane Séjourné, a fait sa première visite à l’Etranger, le 13 janvier dernier, en Ukraine, annonçant officiellement que l’aide de la France à l’Ukraine « s’inscrit dans la durée » et, depuis, la France a assuré la livraison de matériel militaire et d’argent (raison pour laquelle le ministre de la défense ukrainien est en visite, aujourd’hui, jeudi 17 janvier, à Paris). Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, s’est rendu à Kiev, vendredi 12 janvier, signant un accord encore plus important dans le soutient militaire à l’Ukraine, avant de se rendre au « Forum Economique Mondial » de Davos (Suisse), où tous les principaux « braves petits serviteurs » des Etats-Unis d’Amérique se sont réunis exprès, pour trouver un accord supplémentaire de soutient militaire et financier conséquent à l’Ukraine, qu’ils ont pu offrir à Zelensky à l’issue de la fin de semaine, puisqu’ils l’y avait invité.
Tout est fait, depuis plusieurs mois, non pas, comme il est affirmé par les uns et les autres, pour se protéger d’une attaque de la Russie contre un autre Etat – particulièrement un Etat membre de l’OTAN (ce qui provoquerait, d’office, selon les statuts de l’organisation, l’entrée en guerre de l’ensemble des pays de l’Alliance Atlantique contre la Russie), mais pour trouver une excuse leur « donnant le droit », selon leur propres règles intérieures, d’attaquer la Russie et enfin pouvoir la pilier de ses ressources sur lesquels les Etats-Unis d’Amérique et ses sous-fifres rêvent depuis des décennies (il existe nombre de documents, établis de longue date, montrant le plan prévu de répartition du territoire russe entre les pays, une fois celle-ci envahie et soumise, soit par voie militaire soit par coup d’Etat organisé).
Ce document de l’armée allemande dévoilé par nos confrères de « Bild » est donc, avant tout, la preuve que « l’Occident » ne compte pas laisser la Russie gagner la guerre contre l’Ukraine car cela serait la défaite de leur plan réel de démantèlement et de pillage de la Fédération de Russie, étape quasi obligatoire pour les Etats-Unis d’Amérique, afin d’aboutir à une véritable chance d’emporter la guerre qu’elle prépare contre la Chine depuis une vingtaine d’années.
Christian Estevez & Didier Maréchal
Une réflexion sur « L’Allemagne se prépare à une guerre contre la Russie, selon un document confidentiel – ou les « scenarii potentiels » prétextes à justifier la volonté d’attaquer la Russie »