France : Un ordinateur et des clés USB contenant des plans de sécurisation des Jeux Olympiques de Paris ont été volés à l’intérieur d’un train de banlieue

Des plans de sécurisation des Jeux olympiques pour la mairie de Paris, stockés sur un ordinateur et des clés USB, ont été dérobés à la gare du Nord. Une enquête a été lancée.

Quoi qu’il en soit, cette affaire est emblématique de l’amateurisme dont font preuves les personnes en charge de ces jeux, comme nous l’expliquons à la fin de cet article.

Un employé de la mairie de Paris a déposé plainte, le lundi 26 février dernier, après avoir constaté le vol de sa sacoche alors qu’il venait de s’installer dans un train en partance pour Creil (Oise) depuis la gare du Nord à Paris, selon une source policière de « BFMTV ».

Il était 19h30 lorsque cet ingénieur de 56 ans s’est rendu au commissariat de la gare du Nord (10e arrondissement) pour signaler le vol qu’il venait de subir. Il a ensuite détaillé le contenu de sa sacoche, comprenant un ordinateur professionnel et deux clés USB renfermant des informations « sensibles ».

Dans la première clé chiffrée, on trouve les plans de sécurisation liés à la voirie, en particulier à la gestion de la circulation pendant les Jeux olympiques. La mairie de Paris prévoit de déployer près de 2 000 agents, principalement des policiers municipaux, tout au long des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août). En revanche, la seconde clé, non chiffrée, ne contient aucun plan de sécurisation, selon les informations de la préfecture de police.

Les premières investigations indiquent que le vol a eu lieu entre 18h30 et 19 heures, alors que la victime était assise dans un train stationné au quai 18 de la gare du Nord. L’ingénieur a mentionné dans sa plainte qu’il avait placé sa sacoche dans un compartiment au-dessus de son siège avant de constater le vol au moment où il s’apprêtait à changer de train.

Les enquêteurs de la sûreté régionale des transports (SRT) ont été chargés des investigations. Une exploitation des images de vidéoprotection de la gare du Nord est en cours.

Employer des incapables pour les JO de Paris

Cette affaire de vol de données sensibles s’ajoutent à un grand nombre de couacs en tous genres dans l’organisation des Jeux Olympiques parisiens de 2024, dont on retient, à chaque fois, l’aspect « amateuriste ». Dans le présent cas du vol indiqué, quiconque connait bien Paris sait, obligatoirement, plusieurs choses qui conduisent à une prudence extrême, ce qui n’a pas été le cas de l’employé chargé de la conservation de ces données.

Quand vous êtes parisien ou que vous fréquentez régulièrement la capitale française, pour x raisons, vous savez, déjà, que la gare du Nord est remplie de voleurs à la tir, de « SDF » et racaille bien souvent sous effet de drogues, d’alcool, ce qui en fait des personnes violentes, capables de vous planter un couteau pour un simple regard de travers. Lorsque vous prenez les trains de banlieue parisiens, vous ne pouvez pas ignorer que, là encore, les « pickpockets », venant généralement des banlieues (que le politiquement correct appelle « des jeunes des quartiers »), sévissent du démarrage à la clôture quotidiennes de toutes les lignes. De fait, personne ayant un minimum de bon sens ne pose jamais quoi que ce soit dans les compartiments à bagages situés au-dessus des sièges, mais garde toujours bien contre soi toutes ses affaires, et ne lâche jamais sa vigilance les concernant (même si vous n’avez qu’un sac de vêtements ou encore des livres de seconde main, vous êtes assuré qu’il feront l’objet de la convoitise des voleurs qui, bien que ceux-ci ne sachent même pas lire, puisque, de toute façon, il font le tri dans les bagages qu’ils volent entre ce qu’ils peuvent revendre et ce qu’ils vont abandonner dans un coin de rue ou quelque autre lieu. A plus forte raison, si vous avez une sacoche contenant un ordinateur portable, vous pouvez être certain que celui-ci est repéré par ces voleurs alors que vous le tenez sur vous. Alors, le déposer dans le compartiment bagage c’est vous assurez de ne pas le retrouver lorsque vous voudrez le récupérer en descendant de votre train. Il faut se croire dans un TGV pour songer déposer tranquillement un bagage dans les portes bagages. Et il n’est pas sûr que, si vous transporter des données dites « sensibles », nous ne songerez pas à garder votre bagage à portée de vue.

Le chargé du transport de cet ordinateur a été d’autant plus inapte à satisfaire à l’exigence de ce qui lui a été confié que, en plus d’avoir bêtement mis la clé USB de sauvegarde du contenu sensible avec l’ordinateur, au lieu de la garder sur lui, bien à l’abri (ce qui est logique lorsque l’on fait une copie pour un cas de perte de l’ordinateur), plutôt que de prévenir le service qui l’emploie pour leur faire savoir qu’il s’est fait voler la sacoche, cet incapable est allé signaler le vol à la police – ce qui, d’office, conduit la presse à être au courant puisque, depuis que la presse d’actualité existe, celle-ci consulte tous les jours les dossiers des commissariats afin de trouver de quoi remplir sa section « actualités » (quand ce ne sont pas des membres de la police nationale qui préviennent directement les rédactions de presse). Du coup, une fois l’information publiée dans la presse, le voleur de cette sacoche a pu apprendre qu’il est en possession de quelque chose qu’il peut revendre beaucoup plus cher que les environ 150€ qu’il pouvait espérer récupérer en le refourguant d’occasion – après avoir juste chercher si ledit ordinateur et les clés USB contenaient des photos et/ou vidéos à caractère sexuel, avant de reformater le matériel.

De fait, l’indigence professionnelle, le véritable amateurisme qui ont conduit à cette perte de données vont coûter de l’argent au contribuable, par ses impôts, puisqu’il va falloir dépenser argent et temps pour reconstituer tout un nouveau système concernant la partie sécuritaire des JO qui a été dérobée.

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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