Le Hamas a confirmé que sa délégation a quitté, ce jeudi 7 mars, Le Caire (Egypte) où elle est arrivée dimanche 3 mars pour des discussions en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, faisant part de son insatisfaction à l’égard de la position d’Israël.

« La délégation du Hamas quitte Le Caire » pour des « consultations » avec la direction du mouvement à Doha, a déclaré à l’AFP un haut responsable du mouvement terroriste islamiste palestinien participant aux discussions, sous couvert d’anonymat.

« Nous attendons toujours la réponse officielle finale de l’ennemi », a-t-il ajouté en référence à Israël, mais « les réponses initiales ne répondent pas aux exigences minimales » formulées par le Hamas et relatives notamment à un cessez-le-feu définitif et à un retrait des troupes israéliennes, a ajouté cette source.

Le Hamas réclame aussi, avant tout accord sur une libération des otages retenus à Gaza, le retour dans leurs foyers des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre et un début de reconstruction du territoire.

Israël exige, pour sa part, que le Hamas fournisse une liste précise des otages encore vivants à Gaza. Mais le Hamas a dit ignorer qui était «vivant ou mort » parmi eux.

Les négociations ne sont néanmoins pas terminées, a indiqué un autre responsable du mouvement terroriste, s’exprimant lui aussi sous couvert d’anonymat. « Les médiateurs ont informé le Hamas que les efforts allaient se poursuivre en vue de parvenir à un accord », a-t-il dit.

Face au désastre humanitaire et au lourd bilan parmi la population civile, les Etats-Unis d’Amérique, le Qatar et l’Egypte tentent d’arracher un accord sur une pause dans les combats avant le ramadan, qui commence en début de semaine prochaine – qu’Israël avait d’ors et déjà accepté.

Des représentants de ces trois pays discutaient depuis dimanche avec une délégation du Hamas, mais sans présence israélienne, d’une possible trêve de six semaines.

Mahmoud Mardaoui, un autre responsable du Hamas, a affirmé que « la décision (était) entre les mains de Washington » qui devait décider « s’il veut vraiment mettre la pression sur (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu et son gouvernement pour parvenir à un accord ». « Si Israël est sérieux et ne tergiverse pas, il est possible de parvenir à un accord de cessez-le-feu avant le début du ramadan », a-t-il dit à l’AFP.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque d’une ampleur sans précédent, plus grand massacre avec actes de barbarie absolue menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d’Israël, qui a coûté la vie à au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

De plus, environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre (dont des enfants âgés de moins de 5 ans, allant jusqu’à un bébé qui n’avait que 9 mois et a donc atteint son premier anniversaire en captiivité – ce qui en fait le plus jeune otage de toute l’histoire). Selon les autorités israéliennes, 130 sont encore retenues, dont 31 seraient mortes, après la libération de plus d’une centaine d’otages en échange de 240 prisonniers palestiniens pour chaque otage israélien, lors de la trêve de novembre (dont un certain nombre de femmes israéliennes se trouvent, à présent enceinte, du fait des viols à répétitions de la part de leurs géôliers).

En représailles à l’attaque du Hamas, Israël a lancé une opération militaire qui aurait fait jusqu’ici 30 800 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, mais inclut également, au minimum, plus de 6 000 terroristes du Hamas qui n’ont rien de victimes.

Le fait d’exiger un arrêt définitive de l’offensive israélienne, de la part du Hamas, s’explique tout simplement par la réalité du terrain qui est que l’action d’Israël porte les fruits attendus, à savoir l’éradication complète de cette organisation terroriste islamiste, celle-ci étant à tel point au bord de l’effondrement total qu’une mafia palestinienne a réussi à s’imposer à sa place, dans la bande de Gaza, détournant presque la totalité de l’aide humanitaire pour la revendre jusqu’à six fois son prix de vente normale à la population qui souffre de faim.

Comme le rappellent et le soulignent toutes les personnes (y compris parmi les arabo-musulmans qui combattent l’islamisme) qui gardent leur raison plutôt que de se laisser aller à l’émotion, la destruction complète du Hamas est absolument nécessaire car, dans le cas contraire, un nouveau 7 octobre 2023 arrivera obligatoirement de la part de cette organisation terroriste qui a montré à quel point elle est immonde dans ses pratiques, d’autant que ce fameux Hamas a, depuis sa création, toujours mis dans sa propre charte qu’il faut exterminer tout juif se trouvant dans cette partie du monde – étant, de fait, contre une paix et une solution à deux Etats.

Toute guerre fait, inévitablement des victimes civiles. Pour venir à bout de l’Allemagne nazi, ce sont plus de 486 000 civils allemands qui sont morts. Le Hamas, par ses actes monstrueux du 7 octobre 2023 s’est montré, en bien des pratiques, pire que les nazi. De plus, ce que l’ensemble des médias se gardent bien de rappeler concernant ces massacres ignobles du 7 octobre dernier, c’est que beaucoup d’hommes, parmi les civils palestiniens de Gaza, ont participé aux massacres et aux viols de femmes, adolescentes pas toujours pubères et d’hommes, et des tortures qui leur étaient affligées en même temps. Ajoutons à cela les milliers de palestiniens, toujours de la bande de Gaza, qui, pendant que leurs bouchers perpétuaient ces actes dont aucun qualificatif n’est assez fort pour les décrire, en profitaient pour piller les maisons des victimes juives, celles-là même qui, depuis des années, leur venaient en aide, par l’apport de toutes sortes de biens de nécessités, mais également par les démarches pour leurs permettre d’obtenir d’être soignés, traités de leurs maladies et opérés, sans aucun frais, en Israël.

Joseph Kouamé & Christian Estevez