« J’ai hâte d’être arrêtée à mon tour » : J.K. Rowling accusée de « transphobie » après des commentaires sur la nouvelle loi dictatoriale woke écossaise

La mise en place d’une loi purement dictatoriale wokiste en Écosse, digne de la dystopie « 1984 », écrite par George Orwell, sous couvert de « visant à combattre l’incitation à la haine », notamment envers les personnes « transgenres », suscite la division. J.K. Rowling, connue pour ses opinions claires et logiques sur la question, rappelant, entre autres, que seules les femmes peuvent avoir des menstruations, a défié les autorités de l’arrêter.

La récente législation en Écosse, entrée en vigueur ce 1er avril 2024, suscite des réactions mitigées. Affirmant viser à combattre l’incitation à la haine envers les personnes « transgenres », la nouvelle loi écossaise prévoit des sanctions plus sévères pour les auteurs de ce quelle considère comme de la « discrimination », comme, par exemple, rappeler qu’un homme ne peut pas tomber enceinte. Cependant, les femmes ne sont pas incluses dans ce nouveau texte, bien qu’une future loi spécifique pour lutter contre la misogynie soit envisagée – qui sera tout autant injustifiable et totalitaire car basée sur l’idéologie féministe actuelle et prévoyant pas de pénaliser les propos haineux envers les hommes, comme l’appel à tous les tuer, comme il n’est pas rare de trouver dans les publications des « néo-féministes » actuelles. Dès le premier jour de son entrée en vigueur, ce lundi 1er avril, les opposants n’ont pas tardé à exprimer leurs préoccupations, soulignant les risques potentiels.

Une ministre écossaise a suggéré que la célèbre auteure pourrait faire l’objet de poursuites pour ses opinions franches à l’encontre des personnes dites « transgenres ». En réponse, elle a réagi en intensifiant sa présence sur les réseaux sociaux en publiant plusieurs messages.

J.K. Rowling auteure de « Harry Potter », et résidente écossaise, s’oppose depuis des années avec virulence aux affirmations wokes sur les personnes transgenres.

J.K. Rowling a mis les autorités au défi sur les réseaux sociaux, lançant sur « X » : « Arrêtez-moi ! ». Auparavant, elle a publié des photos de personnalités « trans » connues, en particulier des criminels, se moquant du fait que ces personnes soient des « femmes trans ». « La liberté d’expression prend fin en Écosse si la description précise du sexe biologique est considérée comme criminelle », écrit la romancière, visiblement énervée.

L’écrivaine a été particulièrement agacée par la déclaration d’une ministre, Siobhian Brown, lundi 1er avril au matin sur la BBC. La ministre était questionnée sur d’anciennes prises de position de J.K. Rowling, à la lumière de cette nouvelle loi.

« Cela pourrait être signalé et il pourrait y avoir une enquête, a estimé Siobhian Brown. Déterminer si c’est un crime, c’est à la police de le faire. » Fin 2022, le Parlement écossais avait adopté une loi facilitant le changement de genre, que le gouvernement britannique avait bloquée, une première, en invoquant notamment des risques de « complications significatives en créant deux régimes de reconnaissance du genre au sein du Royaume-Uni ».

La célèbre auteure d’ « Harry Potter » estime que « les législateurs écossais semblent avoir accordé une plus grande valeur aux sentiments des hommes qui incarnent leur idée de la féminité, même de manière misogyne ou opportuniste, qu’aux droits et libertés des femmes et des filles réelles ». Connue pour son opposition à une partie de l’idéologie transgenriste depuis plusieurs années, elle poursuit dans une série de messages, dans lesquels elle cite des cas de personnes « transgenres » condamnées pour viol ou agressions sexuelles. « La législation laisse la porte grande ouverte aux abus de la part de militants qui veulent réduire au silence celles d’entre nous qui dénoncent les dangers de supprimer les espaces réservés aux femmes », a ajouté J.K. Rowling.

Lundi, l’autrice a reçu le soutien du Premier ministre britannique Rishi Sunak. Le politicien du camp conservateur a estimé que nul ne doit être poursuivi pour « énoncer de simple faits sur la biologie » : « Nous croyons en la liberté d’expression dans ce pays, et les conservateurs la protègeront toujours », a-t-il déclaré auprès du quotidien « Daily Telegraph ».


Depuis bientôt quatre ans, J.K. Rowling est en guerre ouverte avec les personnes se disant « transgenres ». Elle avait écrit sur son site à l’époque : « Lorsque vous ouvrez les portes des toilettes et des vestiaires à tout homme qui croit ou se sent femme… Vous ouvrez la porte à tous les hommes qui souhaitent entrer. » C’était le début d’une confrontation sans fin sur les réseaux sociaux, jusqu’à des insultes et des menaces jugées crédibles par la police. L’adresse personnelle de la romancière a même été publiée en ligne.

Cette nouvelle prise de position intervient après la déclaration de Siobhian Brown. Lundi matin, la ministre écossaise s’est prononcée sur la BBC, sur les anciens propos de J.K. Rowling. « Cela pourrait être signalé et il pourrait y avoir une enquête », a-t-elle estimé. Avant d’ajouter : « Déterminer si c’est un crime, c’est à la police de le faire. » La romancière n’a pas manqué de répondre à la ministre, déclarant « être à l’étranger, mais si ce que j’ai écrit ici est considéré comme un délit aux termes de la nouvelle loi, j’ai hâte d’être arrêtée à mon retour dans le berceau des Lumières écossaises. »

N.B. : cette nouvelle loi écossaise qui est, réellement, le pas franchi par un pays vers une dictature idéologique woke va tellement loin, au point de, non seulement, faire penser au régime communiste de l’ex Union Sovietique, mais, carrément, à la célèbre dystopie de l’écrivain George Orwell, « 1984 », que notre rédaction reviendra en détail sur la loi en question dans un prochain article, pour la détailler et analyser les conséquences dramatiques sur la disparition de liberté d’opinion et d’expression qu’elle provoque.

Maxime Kouadio & Christian Estevez

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