Un otage israélien retenu dans la bande de Gaza depuis les massacres du Hamas le 7 octobre dernier, a été déclaré mort, ont annoncé, tôt ce matin, vendredi 3 mai, les autorités israéliennes et des proches.
Dror Or, âgé de 49 ans, était détenu dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Sa femme avait été tuée dans le kibboutz de Beeri, tandis que deux de leurs trois enfants avaient été kidnappés puis libérés dans le cadre d’un accord de trêve à la fin du mois de novembre. Parmi les 250 personnes enlevées lors des massacres perpétués par le mouvement terroriste islamiste Hamas, 129 sont toujours détenues par le mouvement terroriste armé.
«Il est désormais confirmé que Dror Or, kidnappé par le Hamas le 7 Octobre, a été assassiné et son corps retenu à Gaza», a indiqué le gouvernement israélien sur son compte « X » officiel, précisant que Alma, Noam et leur frère Yahli étaient désormais orphelins.
Proposition de trêve
L’annonce du décès de Dror Or intervient alors que les pays médiateurs – Qatar, États-Unis d’Amérique et Égypte – attendent la réponse du Hamas à une nouvelle proposition de trêve associée à la libération d’otages.
Fin novembre, une trêve d’une semaine avait permis la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.
La guerre a éclaté le 7 octobre 2023 quand des commandos du Hamas ont mené une attaque qui a entraîné le massacre de 1 170 personnes (avec actes de tortures et viols, y compris sur enfants prépubères), essentiellement des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
En représailles, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une vaste offensive dans la bande de Gaza, qui aurait jusqu’à présent plus de 34.500 morts, majoritairement des civils, selon le pseudo « ministère de la Santé » du mouvement terroriste islamiste armé (chiffes à ne pas prendre au sérieux lorsque l’on consulte les « statistiques » du Hamas lui-même, publié il y a une dizaine de jours, qui, dans sa catégorisation des « martyrs » (c »est le seul qualificatif donné par le mouvement terroriste), a un manque de plus de 11 000 victimes, puisque celles-ci n’apparaissent dans aucune catégorie présentées par le Hamas – voir le graphique ci-dessous, tiré du rapport du « fameux » « Ministère de la santé du Hamas »).

Didier Maréchal & Christian Estevez