Un haut dirigeant du Hamas déclare que les pertes civiles palestiniennes sont des sacrifices nécessaires

Un dirigeant du Hamas a fait une « déclaration choc » en affirmant que les décès des civils palestiniens étaient des pertes nécessaires.

En fait, rien de surprenant pour les personnes qui utilisent leurs neurones, ayant parfaitement compris que le mouvement terroriste Hamas utilise les civils palestiniens comme boucliers humains dans le but de provoquer l’émotion d’un Occident devenu incapable de réagir autrement que par la pitié, et, ainsi, orienter l’opinion publique international à son avantage, dans une haine d’Israël et des juifs d’où qu’ils soient dans le Monde.

« Nous avons les Israéliens exactement là où nous les voulons », déclare le dirigeant du Hamas, Yahya Sinwar, dans une conversation avec d’autres hauts responsables de l’organisation terroriste. Les discussions internes, dont le « Wall Street Journal » a pris connaissance, montrent que le Hamas estime bénéficier des pertes civiles élevées à Gaza.

Plus de 37 000 personnes auraient été tuées dans les combats à Gaza, selon l’autorité palestinienne de santé contrôlée par le Hamas (y incluant les plus de 15 000 terroriste du Hamas déjà exterminés par Israël). Dans un message adressé aux dirigeants basés au Qatar, Yahya Sinwar fait référence à la révolte algérienne, où des centaines de milliers de personnes ont péri dans la lutte pour l’indépendance de la France, en parlant des pertes civiles. « Ce sont les sacrifices nécessaires », écrit le chef du Hamas à Gaza. Suite à la mort des fils du chef politique du Hamas, Ismail Haniya, Sinwar aurait écrit une lettre à ce dernier, affirmant que la mort de ses fils « insufflera la vie dans les veines de la nation ».

Le « Wall Street Journal » a eu accès à des communications entre les dirigeants du Hamas, sous forme de lettres, de discussions internes et d’appels téléphoniques. Ces conversations montrent que Yahya Sinwar, malgré les efforts des Israéliens pour l’éliminer, dirige la stratégie militaire du mouvement terroriste Hamas. Il donne des ordres sur la manière dont les médiateurs doivent agir et sur le moment où les troupes doivent attendre ou riposter contre les forces israéliennes.

En novembre, la direction politique du Hamas a accepté un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers. Cet accord, qui s’est effondré après une semaine, semble avoir été conclu sans l’approbation de Sinwar. Dans les conversations consultées par le Wall Street Journal, il qualifie leur comportement de « honteux » et « scandaleux ».

Alors qu’Israël préparait l’invasion de Rafah en février, à l’approche du Ramadan, la communauté internationale a exhorté les parties à convenir d’un cessez-le-feu pour empêcher l’aggravation de la catastrophe humanitaire pour les civils de la ville. Les conversations internes montrent maintenant que Sinwar a ordonné aux médiateurs du Hamas de ne faire aucune concession et de pousser plutôt pour une fin permanente de la guerre.

« Le parcours d’Israël à Rafah ne sera pas une promenade de santé », aurait déclaré Sinwar à d’autres hauts responsables du Hamas. Les messages divulgués révèlent également la tactique du Hamas au début de la guerre. Sinwar s’est concentré sur l’utilisation des otages capturés le 7 octobre dans les négociations. Le jour après l’entrée des troupes israéliennes à Gaza, il aurait annoncé que le Hamas était prêt à libérer les otages en échange de la libération de tous les prisonniers palestiniens en Israël.

Dans les premières conversations avec les médiateurs, Sinwar semble être « surpris » par la brutalité de l’organisation terroriste lors des attaques en Israël le 7 octobre. « Les choses ont échappé à tout contrôle », aurait-il déclaré dans une conversation, sans que l’on sache qui était l’interlocuteur dans la révélation du « Wall Street Journal ». Il aurait fait référence à des « gangs qui ont pris des femmes et des enfants en otage ». « Les gens ont été emportés par cela et cela n’aurait pas dû arriver », aurait dit Sinwar.

Didier Maréchal

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