Sabotages Nord Steam : suite aux conclusion de l’enquête, démontrant l’implication de Zelensky, l’Allemagne a arrêté toute nouvelle aide militaire à l’Ukraine et a émis un premier mandat d’arrêt

L’enquête sur le sabotage des deux gazoducs Nord Stream, menée par l’Allemagne – seule enquête non clôturée -, ainsi que celle menée par le journal états-unien « The Wall Street Journal », confirmant l’implication du président Ukrainien, Volodymyr Zelenski, a conduit l’Allemagne à émettre un premier mandat d’arrêt, mais également à cesser de financer l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie.

Les procureurs fédéraux ont refusé de commenter l’enquête concernant les explosions de septembre 2022, qui ont endommagé les gazoducs reliant la Russie à l’Allemagne.

Selon des rapports des médias allemands « ARD », « Süddeutsche Zeitung » et « Die Zeit« , un mandat d’arrêt a été délivré en juin contre un Ukrainien, Volodymyr Z, qui résidait récemment en Pologne. Le bureau du procureur fédéral a choisi de ne pas commenter ces rapports ou les mandats d’arrêt.

Le journal états-unien « Wall Street Journal » rapporte que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était au courant des plans de sabotage du gazoduc Nord Stream et les avait initialement autorisés. L’attaque, planifiée dès mai 2022 et financée par des hommes d’affaires ukrainiens pour environ 300 000 dollars, a été abandonnée après que la CIA a informé Zelensky de l’opération. Le général Valery Zaluzhny, alors chef de l’état-major ukrainien, aurait toutefois poursuivi l’opération malgré cette demande.

L’Allemagne a émis, mercredi 14 août, un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’enquête sur le sabotage du gazoduc Nord Stream. Selon le « Wall Street Journal« , l’enquête pourrait désormais se concentrer sur Zelensky. Cette situation va obligatoirement affecter les relations entre Berlin et Kiev, l’Allemagne étant le deuxième plus grand financeur militaire de l’Ukraine après les États-Unis d’Amérique. Zelensky, champion du mensonge – y compris avant son élection à la présidence ukrainienne, avec l’affaire de blanchiment d’argent des « Pandora Papers », dont il était, jusqu’au premier jour de l’intrusion russe en Ukraine, la personnalité la plus citée, avec environ 40 millions de dollars de blanchis-, a toujours nié toute implication personnelle et même ukrainienne dans l’attaque.

Les explosions du 26 septembre 2022 ont endommagé les gazoducs Nord Stream 1 et 2, exacerbant les tensions liées à la guerre en Ukraine et les efforts européens pour réduire leur dépendance énergétique envers la Russie. Les enquêtes menées par la Suède et le Danemark ont été clôturées en février de cette année, laissant l’enquête allemande comme la seule en cours.

La Russie a accusé les États-Unis d’Amérique d’être responsables des explosions (se basant sur les propos de Joe Biden à une journaliste, lors d’une conférence de presse, à laquelle il assurait que, si la Russie entrait en guerre contre l’Ukraine, les gazoducs Nord Stream seraient assurément rendus inutilisables), ce que Washington nie. Les gazoducs avaient été critiqués par les États-Unis d’Amérique et leurs alliés pour les risques qu’ils posaient à la sécurité énergétique européenne. En mars 2023, des médias allemands ont suggéré qu’un groupe pro-Ukraine pourrait être impliqué dans le sabotage, une accusation que l’Ukraine rejette, tandis que les autorités allemandes restent prudentes.

Cependant, parallèlement, l’Allemagne a annoncé un gel de toute nouvelle aide militaire à l’Ukraine en plein été. Les crédits déjà alloués seront maintenus, mais réduits de moitié pour 2024 et 2025. Pour 2026, le plafond prévu est de 3 milliards d’euros, avec une réduction prévue pour 2027 et 2028. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, un fervent défenseur du soutien militaire à l’Ukraine, a été informé de cette décision par courrier daté du 5 août.

Didier Maréchal & Christian Estevez

Laisser un commentaire