Le lendemain de l’explosion de milliers de bipeurs utilisés par le mouvement terroriste islamiste Hezbollah, qui a causé la mort d’au moins 12 personnes et blessé près de 2 800 autres, d’autres appareils de communication employés par le groupe armé libanais ont également explosé.

Des walkies-talkies (appelés talkies-walkies en France) appartenant à des membres du mouvement terroriste du Hezbollah ont explosé aujourd’hui mercredi 18 septembre, après-midi, dans plusieurs localités du Liban, notamment dans la banlieue de Beyrouth, à Saïda – au Sud du pays – et à Baalbek – à l’Est -, selon un rapport de l’Agence France-Presse.

Cette nouvelle série d’explosions d’appareils de communication a secoué le Liban a causé la mort d’au moins neuf personnes et blessant 300 autres, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé libanais publié peu avant 18 heures. Les explosions ont eu lieu le lendemain d’une attaque attribuée à Israël, qui avait déclenché l’explosion de milliers de bipeurs à travers le pays. Ce sont cette fois des walkies-talkies appartenant à des membres du mouvement islamiste Hezbollah qui ont été touchés, selon plusieurs sources proches du mouvement terroriste chiite libanais et des sources sécuritaires relayées par les agences de presse.

Abdallah Bou Habib, cité par l’Agence nationale d’information (ANI) libanaise, a souligné la gravité de cette attaque, que le mouvement chiite pro-iranien impute à Israël, « parce qu’elle survient après les menaces israéliennes d’un élargissement du champ de la guerre au Liban, ce qui plongerait la région dans un cycle de violences plus larges et annoncerait une guerre plus étendue ».

« Il y a un grave risque d’escalade au Liban », estime le secrétaire général de l’ONU

« Il est très important qu’il y ait un contrôle efficace des objets civils, de ne pas les transformer en armes. Cela devrait être une règle pour tout le monde, que les gouvernements devraient être capables d’appliquer », a déclaré à la presse Antonio Guterres.

Interrogé sur les explosions simultanées de bipeurs mardi qui ont fait douze morts et près de 2 800 blessés, toujours selon le ministère de la Santé libanais, le secrétaire général des Nations Unies a estimé que cet événement était « particulièrement grave », mais « pas seulement en raison du nombre de victimes ».

« La logique derrière l’explosion de ces appareils est de procéder à une frappe préventive avant une opération militaire majeure. Alors aussi important que l’événement soit en lui-même, c’est un signe qui confirme qu’il y a un grave risque d’escalade au Liban », a-t-il ajouté. « Tout doit être fait pour éviter cette escalade. ».

Les relativistes qui font toujours le jeu des islamistes, y compris lorsque ce sont des organisations terroristes comme le Hezbollah, et les pseudo-humanistes gauchistes pourront dire ce qu’ils veulent, il n’en reste pas moins que, qui que ce soit qui est derrière ces deux opérations consécutives, ce sont bien uniquement des terroristes qui ont été visés et touchés, ne pouvant pas, des ces cas présents, utiliser les civils comme boucliers humains, et que ces deux actions, ciblant spécifiquement les moyens de communications de l’organisation terroriste chiite, ont la double efficacité, d’une part, de mettre une psychose au sein du Hezbollah et de lui couper toute capacité de coordination d’opérations puisque ne pouvant se transmettre les informations pour cela.

Didier Maréchal & Christian Estevez