Les États-Unis d’Amérique ont frappé 15 cibles houthis au Yémen le vendredi 4 octobre, a annoncé l’armée états-unienne, en réponse aux rapports des rebelles soutenus par l’Iran faisant état de raids dans quatre provinces. (Source : RFI)
Ces derniers mois, l’armée états-unienne a régulièrement frappé des cibles houthis. Les rebelles islamistes, affirmant soutenir les Palestiniens de la bande de Gaza, ciblent des navires qu’ils jugent associés à Israël, aux États-Unis d’Amérique ou au Royaume-Uni, dans le golfe d’Aden et la mer Rouge, des routes maritimes cruciales pour le commerce mondial.
Les forces états-uniennes “ont effectué aujourd’hui des frappes sur 15 cibles houthis dans des zones sous contrôle houthi au Yémen”, a déclaré le Commandement militaire états-unien pour le Moyen-Orient (Centcom) sur « X », faisant référence à ce mouvement terroriste soutenu par l’Iran.
Ces frappes ont été menées sur des cibles comprenant des infrastructures « militaires » des Houthis, a précisé le Centcom, ajoutant qu’elles avaient été menées pour « protéger la liberté de navigation » et rendre « les eaux internationales plus sûres. »
Plus tôt, « Al-Massirah », la chaîne de télévision des Houthis, avait fait état de frappes états-uniennes et britanniques visant quatre provinces du Yémen contrôlées par les rebelles, au pouvoir dans une partie du territoire, dans le contexte d’une guerre qui a ravagé ce pays depuis une décennie.
« Cette agression contre la capitale et des provinces yéménites après des marches de solidarité avec le Liban et Gaza est une tentative désespérée de terroriser notre peuple », a déclaré, à « Al-Massirah », un dirigeant houthi.
Didier Maréchal