L’équipe italienne de water-polo a été interdite de participer à des compétitions internationales pendant six mois pour avoir tourné le dos aux arbitres avant un match aux Jeux olympiques de Paris.

Lors du quart de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, contre la Hongrie, que cette dernière a remporté le 7 août, un arbitre avait expulsé un joueur italien pour comportement violent, annulant également le but qu’il venait de marquer.

En rentrant au village olympique en bus, des membres de l’équipe italienne ont croisé les arbitres et des représentants de « World Aquatics » (la Fédération internationale) et les ont agressés “verbalement et physiquement”, selon « World Aquatics ».

Deux jours plus tard, lors d’un match pour la cinquième place contre l’Espagne, les joueurs italiens ont tourné le dos aux arbitres avant le coup d’envoi. Avec une vidéo à l’appui, les représentants italiens ont déposé trois recours devant la Fédération internationale de natation et le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Bien qu’il ait finalement été reconnu que le joueur italien n’avait pas eu un comportement violent et que sa sanction ait été annulée, le règlement interdit de changer le résultat d’un match. Par conséquent, la qualification de la Hongrie pour les demi-finales a été maintenue.

La Fédération italienne a de nouveau dénoncé “la grave erreur technique des arbitres et de la VAR, qui a compromis le parcours de l’équipe nationale de water-polo”. Toutefois, elle a annoncé qu’elle “ne présentera pas de recours” contre la décision de « World Aquatics ».

La Fédération a souligné l’importance pour les arbitres de disposer “d’outils techniques de haut niveau professionnel” afin d’éviter la répétition d’“erreurs aussi manifestes”. Cette disqualification n’affectera pas la participation de l’Italie aux prochains Championnats du monde, prévus à l’été 2025 à Singapour, mais pénalise tout de même injustement l’Italie, en la bannissant pour six mois de toutes les compétitions, alors que, se sachant victime d’un arbitrage injuste, l’équipe italienne était, finalement, dans son bon droit en tournant le dos au corps arbitral durant son match pour la 5e place.

Kevin Negalo