Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a proposé, ce dimanche 27 octobre, deux jours de trêve afin de faire libérer quatre otages dans la bande de Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. (Source : AFP)
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a déclaré que son pays avait proposé un cessez-le-feu de deux jours entre Israël et le Hamas, au cours duquel quatre otages détenus à Gaza seraient libérés.
Le président Abdel-Fattah el-Sissi, s’exprimant au Caire, a déclaré que la proposition comprenait également la libération de certains prisonniers palestiniens et l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza.
L’Egypte a joué un rôle clé de médiateur avec le Qatar et les États-Unis d’Amérique. C’est la première fois que le président égyptien propose publiquement un tel plan. Israël et le Hamas n’ont pas réagi dans l’immédiat.
Dans le même temps, une frappe israélienne sur une école abritant des personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Shati, dans le Nord de la bande de Gaza, a fait au moins onze morts, selon les autorités locales (sans préciser à quelle catégorie appartiennent les personnes défuntes), la faute, de toute façon, s’il s’agit de civils, avant toute chose, au mouvement terroriste Hamas qui, depuis sa prise de pouvoir à Gaza, par les armes, contre le mouvement politique palestinien « Fatah », a toujours eu pour usage de se planquer derrière les civils, prenant comme boucliers humains, particulièrement les enfants et les personnes malades, en construisant ses repères sous les écoles et hôpitaux.
Des personnes en détresse ont tenté d’identifier leurs proches parmi les corps retrouvés dans l’école Asmaa détruite, tandis que d’autres creusaient dans les décombres à la recherche de survivants.
Didier Maréchal