Vatican : « Luce », la mascotte manga du Jubilé 2025 provoque la colère de nombreux fidèles

À l’occasion du Jubilé 2025, le Vatican a révélé sa nouvelle mascotte, « Luce », qui a toutefois été rapidement critiquée.

En cherchant à attirer l’amour des jeunes chrétiens, le Vatican a provoqué l’irritation des pratiquants plus traditionnels. Pour le Jubilé 2025, qui se tiendra en décembre prochain à Rome, une mascotte au style moderne a été dévoilée ce 28 octobre. Nommée « Luce », signifiant « lumière » en latin, elle se distingue clairement par son apparence, bien différente de celle du Pape.

La mascotte « Luce » porte des cheveux bleus et adopte des codes inspirés de la pop culture manga. Ses yeux, en forme de coquille Saint-Jacques, font référence au chemin de Compostelle. Des symboles religieux, tels qu’un chapelet et un bâton de pèlerin, ont également été ajoutés. Cependant, ces éléments n’ont pas suffi à convaincre un grand nombre de fidèles. Leur mécontentement et leur incompréhension ont été relayés dans un article de « la Tribune Chrétienne », publié le 28 octobre, intitulé : « Luce, la mascotte Manga du Jubilé 2025 : une éclaircie ou une ombre sur l’Église ? ».

« Il est essentiel de s’interroger sur le message qu’envoie une mascotte au look manga dans le contexte d’une célébration qui devrait mettre en avant la profondeur spirituelle et les valeurs chrétiennes », lance le journal dans son article. « Le recours à une image qui évoque davantage l’univers des dessins animés que la sacralité peut paraître incongru », poursuit-il.

« Luce » et ses « dérivés/compagnons » ethniques : latino américain
en rouge, asiatique en vert et noir en bleu.

Le choix du dessinateur italien Simone Legno suscite également des critiques, souligne le quotidien français de gauche « Libération ». Très populaire au sein de la communauté LGBT, Simone Legno a réalisé des illustrations pour les « marches des fiertés » LGBT de Los Angeles et San Francisco en 2020 (ce qui permet d’expliquer, aussi, pourquoi « Luce » est dessiné de sorte à ce que l’on ne puisse définir s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille – ndlr). Il a également lancé une marque de vibromasseurs, des éléments qui ne correspondent pas vraiment à l’image du Vatican, mais clairement à l’idéologie passée au pouvoir dans les arcanes des dirigeants de l’église catholique, soit disant « progressisme » et, de fait, pro-LGBT et autres dogmes du wokisme.

Joseph Kouamé & Christian Estevez

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