Corée du Nord : Kim Yo-jong évoque la Biélorussie, le jour de l’investiture de Donald Trump

Ce lundi 20 janvier au matin, Kim Yo-jong, la sœur du dictateur nord-coréen, a pris la parole sur la question de la diplomatie avec la Biélorussie, mettant fin à un silence de deux mois, alors que la journée était déjà marquée par un autre événement international majeur : l’investiture de Donald Trump pour son deuxième mandat de président des États-Unis d’Amérique. (Source : Yonhap)

Kim Yo-Jong, sœur du dictateur Kim Jong Un, a évoqué une dépêche de l’agence russe TASS datant du 17 janvier dernier, qui rapporte que certains pays asiatiques, dont la Corée du Nord, ont proposé à Minsk d’organiser un sommet multilatéral. Elle a précisé que, selon sa compréhension, « ce genre de chose n’existe pas », comme l’a relayé ce lundi matin l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).

«Si la Biélorussie souhaite développer une relation de coopération avec la RPDC (République populaire démocratique de Corée ou Corée du Nord), il est important de clarifier son intention correctement», a-t-elle martelé en poursuivant que «je crois que la véracité et l’honnêteté doivent être un point de départ pour les relations entre les deux pays.» La sœur de Kim Jong-un a ainsi conclu que «si la Biélorussie souhaite développer des relations d’amitié et de coopération avec la RPDC sous une telle position, la RPDC l’accueillera avec plaisir ».

En juillet 2024, la Corée du Nord et la Biélorussie ont organisé une réunion des ministres des Affaires étrangères pour renforcer leurs relations bilatérales, mais selon l’analyse de l’intervention de Kim Yo-Jong ce matin, Minsk semble plus intéressé par l’organisation d’un sommet bilatéral. Il est rare que Kim Yo-jong aborde des questions diplomatiques concernant des pays autres que ceux directement liés à la péninsule coréenne, tels que la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis d’Amérique.

L’intervention de la sœur du dictateur nord-coréen constitue sa première prise de parole depuis le 26 novembre dernier, lorsqu’elle a publié un communiqué condamnant le Sud pour l’envoi de tracts et d’objets anti-Kim Jong-Un près des zones frontalières intercoréennes.

Joseph Kouamé

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