Le procès tant attendu de l’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky, et de l’homme d’affaires Olivier Boko s’ouvre ce mardi 21 janvier 2025 devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Sous mandat de dépôt depuis le 1er octobre 2024, les deux hommes font face à trois accusations : complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats.
Un dossier aux multiples rebondissements
L’affaire remonte à l’arrestation des prévenus le 25 septembre 2024, suivie de leur incarcération quelques jours plus tard. Initialement poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État et blanchiment d’argent, les charges ont été réévaluées au fil des investigations. Désormais, le procès se focalise sur des accusations ayant des implications aussi bien politiques qu’économiques.
Outre Homeky et Boko, quatre autres personnes sont également impliquées dans cette affaire, témoignant de son ampleur.
Un enjeu judiciaire et politique
Ce procès s’annonce comme une véritable bataille juridique. Les avocats des prévenus ont déjà tenté divers recours auprès de la Cour constitutionnelle et de la Cour suprême, visant à faire annuler les inculpations. Bien que ces initiatives aient échoué, la défense reste déterminée à démontrer l’innocence de ses clients face aux nouvelles accusations.
Une affaire à suivre de près
Oswald Homeky, ancien membre du gouvernement, et Olivier Boko, connu pour sa proximité avec le chef de l’État, incarnent des figures influentes de la sphère publique béninoise. Leur procès attire donc une attention particulière, tant pour ses implications judiciaires que pour ses possibles répercussions politiques.
La CRIET devra trancher sur des accusations graves qui pourraient redéfinir la carrière et l’image des deux prévenus. L’audience de ce mardi marque le début d’un procès qui promet d’être long et riche en révélations.
Joseph Kouamé