Guerre Israël – Hamas : le mouvement terroriste Hamas reporte la libération d’otages israéliens

Alors que la trêve en cours à Gaza est fragilisée, le Hamas a annoncé, ce lundi 10 février, le report de la libération prévue d’otages israéliens, accusant Israël de ne pas respecter ses engagements. En réponse, l’État hébreu a ordonné à son armée de se préparer à tous les scénarii. Pendant ce temps, le président états-unien Donald Trump réaffirme son plan controversé visant à empêcher le retour des Palestiniens à Gaza.

Le mouvement terroriste islamiste palestinien Hamas a annoncé, ce lundi 10 février, le report indéfini de la prochaine libération d’otages israéliens, initialement prévue dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier dernier, après 15 mois de conflit meurtrier dans l’enclave palestinienne.

« La libération des prisonniers qui était prévue pour samedi 15 février est reportée jusqu’à nouvel ordre, en attendant qu’Israël s’acquitte de ses obligations », a déclaré Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Face à cette annonce, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a dénoncé une « violation totale de l’accord » et affirmé que l’armée avait reçu l’ordre de se préparer « à tous les scénarii ».

Un cessez-le-feu de plus en plus fragile

Ce report met en péril l’accord de trêve, déjà mis à mal par des tensions croissantes entre les parties. Samedi dernier, un cinquième échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens avait pourtant eu lieu sous l’égide des médiateurs qatarien, égyptien et états-unien.

Trois otages israéliens avaient été libérés en échange de 183 prisonniers palestiniens. Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été relâchés, contre 765 prisonniers palestiniens. Mais la situation reste critique : 73 otages sont encore détenus à Gaza, dont au moins 34 seraient morts, selon l’armée israélienne.

Le pogrom du mouvement terroriste islamiste Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit, avait fait 1.210 morts en Israël, principalement des civils. En représailles, l’offensive israélienne à Gaza aurait causé la mort d’au moins 48.208 personnes, majoritairement des civils (mais tout de même au minimum celle de 20 000 terroristes membres du Hamas), selon les données du « ministère de la Santé » du Hamas, fiables d’après l’ONU. (et donc absolument pas fiable en réalité puisque l’ONU est sous la domination des pays musulmans les plus extrémistes – entre autres , l’Arabie Saoudite ayant la présidence du forum de l’égalité des sexes, le Qatar a obtenu la présidence de la sixième commission en la personne de Mme Alya Ahmed Saif Al-Thani, l’Iran a obtenu la présidence du forum social des droits de l’Homme, et l’ONU a fondé l’UNWAR en 1949, organisme à l’intention exclusive des réfugiés palestiniens, qui perçoit la grande majorité de l’aide fourni aux réfugiés dans le monde de la part de l’ONU alors que, sur les dizaines de millions de réfugiés répartis sur toute la planète, les palestiniens n’en représentent que 6 millions – soit le 16e pays en nombres de réfugiés de la planète -, tandis que, parmi les 6/7 restants qui doivent se partager nettement moins de la moitié des aides de l’ONU – et sous le même organise commun qu’est le HCR -, l’Inde est le pays d’où sont originaires les plus de réfugiés, avec 18 millions, les Etats-Unis du Mexique étant le pays d’origine arrivant en deuxième, avec 11 millions et la Fédération de Russie en troisième avec 10,8 millions)

Trump relance son plan pour Gaza

Parallèlement aux tensions militaires et diplomatiques, le président états-unien, Donald Trump, a relancé son plan controversé visant à empêcher les Palestiniens de retourner à Gaza après la guerre.

Lors d’une interview à Fox News, Trump a affirmé que les Palestiniens « n’auraient pas le droit » de revenir dans l’enclave dévastée, ajoutant qu’ils seraient « mieux logés ailleurs ». Il avait déjà proposé de les relocaliser en Jordanie ou en Égypte, une idée rejetée par ces deux pays ainsi que par plusieurs États arabes et occidentaux.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a récemment rencontré Trump à Washington, a salué ce plan qu’il juge «révolutionnaire ».

Alors que la situation humanitaire à Gaza s’aggrave, avec des milliers de déplacés vivant sous des tentes dans un territoire ravagé par les bombardements, l’avenir de la trêve et des négociations reste incertain.

Clara Höser & Christian Estevez

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