Affaibli par une bronchite, le souverain pontife a dû interrompre son discours lors de la messe du jubilé des forces armées. Il a confié la lecture de son homélie au maître cérémoniaire avant d’appeler à prier pour la paix dans le monde.
Dimanche 9 février, la place Saint-Pierre a accueilli la sainte messe du jubilé de la police et des forces armées. Devant 30 000 militaires et policiers en grand uniforme, le pape François, qui présidait la cérémonie, a peiné à lire l’intégralité de son homélie.
Dès le début de la célébration, le souverain pontife est apparu affaibli. Après trois minutes de discours, il a marqué une pause avant d’annoncer, d’une voix faible : « Et maintenant, je vous prie de m’excuser et je demande au maître cérémoniaire de continuer à lire ; j’ai des difficultés pour respirer. » C’est alors Mgr Diego Giovanni Ravelli, maître des célébrations liturgiques, qui a poursuivi la lecture du texte préparé.
Avant de conclure l’office, le pape a repris brièvement la parole pour adresser un message aux fidèles et aux soldats présents : « Frères et sœurs, prions pour la paix. Dans l’Ukraine martyrisée, en Palestine, en Israël, en Birmanie, dans tout le Moyen-Orient, au Soudan, que les armes se taisent et que soit entendu le cri des peuples qui demandent la paix. »
Ce n’est pas la première fois que le pape François rencontre des difficultés respiratoires. Âgé de 88 ans, il vit avec un seul poumon depuis l’ablation d’un lobe pulmonaire à l’âge de 21 ans. Il est aujourd’hui le deuxième pape en exercice le plus âgé de l’histoire de l’Église catholique, après Léon XIII, décédé à 93 ans, le 20 juillet 1903.
Clara Höser