Le mouvement terroriste islamiste Hamas a annoncé la libération de trois otages israéliens ce samedi 15 février, dont l’états-uno-Israélien Sagui Dekel-Chen. Le Jihad islamique, autre groupe terroriste armé palestinien ayant participé aux pogromes du 7 octobre auprès du Hamas (ainsi que le FPLP et même un grand nombre de civils gazaouis), a confirmé pour sa part la libération d’Alexandre Troufanov, un ressortissant Russo-Israélien. L’Argentino-Israélien Iair Horn fait également partie des otages qui seront relâchés.

Après avoir décidé de suspendre les libérations d’orages et « l’enfer » promis par le président états-unien Donald Trump, en réaction à cette décision du mouvement terroriste Hamas, trois otages vont finalement bien être libérés ce samedi 15 février. Ces libérations interviennent dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, entré en vigueur le 19 janvier sous l’égide des médiateurs égyptiens et qatariens.

Une validation israélienne après des jours d’incertitude

Les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont validé la liste des trois otages qui doivent être remis à la Croix-Rouge avant d’être rapatriés en Israël.

Cette annonce du Hamas met fin à plusieurs jours de tensions, alors que le groupe palestinien avait déclaré lundi reporter sine die la libération de trois otages, accusant Israël de ne pas respecter ses engagements humanitaires en Gaza.

En réponse, Benjamin Netanyahu avait menacé de mettre fin à la trêve, prévue pour durer 42 jours, tandis que l’armée israélienne mobilisait des réservistes autour de l’enclave palestinienne.

Une première phase d’échange d’otages et de prisonniers

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, 16 otages ont déjà été libérés sur les 33 prévus dans cette première phase. En échange, Israël a relâché des centaines de prisonniers palestiniens, dont de nombreux terroristes ayant chacun à leur actif des attentats ayant tués de nombreux civils, dont la libération était exigée par le Hamas en échanges des otages civils, y compris des femmes – sachant que le plus jeune otage de l’Histoire Humaine, qui n’avait que neuf mois lorsqu’il a été enlevé le 7 octobre 2023, et son frère, juste un peu plus âgés, n’ont toujours pas, quant à eux, été libérés.

Alors que la trêve reste fragile, les efforts des médiateurs internationaux se poursuivent pour éviter une reprise des hostilités et garantir la libération d’autres captifs.

Didier Maréchal & Christian Estevez