Tandis que la première phase du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement terroriste islamique palestinien Hamas doit s’achever ce samedi 1er mars, les discussions entre les deux parties se poursuivent sans aboutir à un accord concret. Prévue pour commencer dimanche 2 mars, la deuxième phase reste incertaine, malgré les efforts de médiation de l’Égypte et du Qatar, soutenus par les États-Unis d’Amérique.
Négociations en cours au Caire
Les médiateurs égyptiens et qatariens tentent de trouver un terrain d’entente entre Israël et le Hamas. Des émissaires israéliens, envoyés au Caire, cherchent à prolonger la première phase du cessez-le-feu de 42 jours supplémentaires.
Cependant, le Hamas s’oppose à cette prolongation et exige le passage immédiat à la deuxième phase du plan, qui prévoit des mesures visant à mettre fin définitivement au conflit. « La communauté internationale doit faire pression sur Israël pour appliquer la deuxième phase sans délai ni tergiversation », a déclaré un porte-parole du mouvement terroriste palestinien.
Un dernier échange d’otages et de prisonniers
Dans le cadre de la première phase de l’accord, le Hamas a remis, ce jeudi 27 février, les dépouilles de quatre otages israéliens en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens détenus en Israël. Cela conclut les engagements de la première phase, qui avait déjà permis la libération de 33 otages israéliens contre environ 2 000 prisonniers palestiniens terroristes.
Les autorités israéliennes estiment que 59 otages restent encore entre les mains du Hamas à Gaza, mais selon certaines sources, moins de la moitié d’entre eux seraient toujours en vie.
Une impasse sur la suite du cessez-le-feu
Si aucun accord n’est trouvé avant l’expiration de la première phase ce samedi soir, les troupes israéliennes pourraient commencer à se retirer de la zone frontalière entre Gaza et l’Égypte. Cependant, aucune des parties n’a précisé ce qu’il adviendrait si le cessez-le-feu expirait sans accord.
L’Égypte et le Qatar poursuivent leurs efforts pour éviter une reprise des combats, mais la situation reste tendue.
Tensions à la frontière israélo-libanaise
Pendant que les négociations se poursuivent, la situation reste préoccupante à la frontière entre Israël et le Liban. Ce vendredi 28 février, le nouveau Premier ministre libanais, Nawaf Salam, s’est rendu dans les zones proches de la frontière israélienne. Il a réaffirmé son engagement envers la sécurité des habitants et exigé un retrait israélien complet. « Il n’y a pas de stabilité réelle et durable sans un retrait total d’Israël », a-t-il déclaré, cité par l’agence « Associated Press ».
Un tournant décisif pour la fin du conflit ?
La deuxième phase du cessez-le-feu est censée inclure des mesures qui pourraient conduire à une fin permanente de la guerre entre Israël et le Hamas. Cependant, en l’absence d’accord sur les modalités de cette nouvelle étape, la menace d’une reprise des hostilités reste forte.
Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de la trêve et pour une éventuelle solution à long terme au conflit qui dure depuis le pogrom perpétué par le Hamas et soutenu par d’autres organisations terroristes islamiques, ainsi que des civils gazaouis, le 7 octobre 2023, et qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes, sur le territoire israélien (en large majorité des civils), s’accompagnant d’exactions telles que toitures, démembrement, viols (y compris sur des toutes « jeunes filles »), immolation de civils, et jusqu’à mettre un bébé à cuire dans un four domestique tandis que les trois terroristes perpétuant cet acte violaient la mère, deux fois chacun, à la suite, après avoir torturé et tué le père de famille..
Didier Maréchal & Christian Estevez
P.S.: photo-vitrine générée par intelligence artificielle à partir du titre de l’article.