Dans la forêt de Voligny, en Pologne, un chantier sensible et chargé d’émotion vient de reprendre. Après plusieurs années d’interruption, les autorités polonaises ont relancé l’exhumation des corps de dizaines de civils polonais massacrés en février 1945 par une unité ukrainienne collaborant avec les nazis. Ces sépultures anonymes, enfouies dans les bois, symbolisent une page douloureuse et méconnue de la deudième Guerre mondiale.
« On va travailler de manière très prudente. Pour cela, on a l’équipement nécessaire et des spécialistes, un centre médical va même être construit », déclare Andrzej Ossowski, médecin légiste en charge du projet. L’objectif est non seulement d’identifier les victimes et de leur offrir une sépulture digne, mais aussi de faire toute la lumière sur cet épisode tragique de l’histoire.
Royaume-Uni : une facture salée pour des eaux polluées
De l’autre côté de l’Europe, c’est l’environnement qui est au cœur des préoccupations. Le Royaume-Uni prévoit un investissement colossal de 290 milliards de livres sterling, soit 340 milliards d’euros, pour moderniser son réseau d’assainissement d’eau, gravement dégradé. Le système, vétuste, déborde désormais au moindre épisode de pluie, déversant des eaux usées dans les rivières et le long des côtes.
« Depuis le Brexit, il y a eu un relâchement du contrôle de qualité de l’eau. À la moindre petite pluie maintenant, les égouts ressortent car l’eau est saturée », alerte Dave Wallace, militant écologiste. Cet investissement massif vise à corriger des décennies de sous-financement et à répondre à la colère croissante des citoyens face à la pollution des eaux.
Belgique : le carillon fête ses dix ans à l’Unesco
Enfin, un vent plus harmonieux souffle sur la Belgique, où l’on célèbre les dix ans de l’inscription du carillon au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco. Sur la Grand-Place de Bruxelles, ce symbole sonore du patrimoine belge est à l’honneur. Composé de dizaines de cloches et joué depuis un clavier, le carillon rythme la vie des villes depuis des siècles.
Cette reconnaissance souligne l’importance culturelle de cet instrument unique, présent dans les beffrois des Flandres et de Wallonie. Il incarne à la fois l’histoire, la musique, et le savoir-faire artisanal transmis de génération en génération.