Oman appelle Washington et Téhéran à reprendre les négociations

Les Etats-Unis d’Amérique et l’Iran ont été exhortés ce mardi par le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad al-Busaidi, a exhorté à faire preuve de pragmatisme pour relancer les négociations bilatérales, dans un contexte régional de plus en plus instable.

Ce mardi, le chef de la diplomatie Omanaise a dans une conférence de presse conjointe au Caire avec son homologue égyptien, Badr Abdelatty, le chef de la diplomatie omanaise insisté sur la nécessité de poser des bases réalistes pour tout processus de dialogue entre l’Iran et les États-Unis d’Amérique.

La rencontre intervient alors que les tensions au Moyen-Orient ne cessent de s’aggraver, notamment à Gaza, où la situation humanitaire se détériore rapidement. Profitant de cette conférence, le ministre égyptien des Affaires étrangères a mis en garde contre une escalade prolongée du conflit entre Israël et le Hamas et appelé à une cessation immédiate des hostilités.

La situation est d’une extrême complexité. Il est crucial que la partie israélienne prenne ses responsabilités sans délai. Une opportunité sérieuse existe pour ouvrir la voie à des négociations continues », a déclaré Badr Abdelatty en référence au potentiel accord de paix de 60 jours pour leque Israël a marqué son approbation, selon le président États-unien, Donald Trump.

Mais des inquiétudes demeurent sur le plan sécuritaire.Selon des sources américaines, l’Iran aurait déployé des mines navales dans la région le mois dernier, faisant craindre à Washington une possible fermeture du détroit d’Ormuz — un point de passage vital pour près de 20 % du pétrole mondial.

Des responsables militaires américains redoutent des mesures plus agressives de la part de Téhéran, notamment des restrictions à la navigation ou des actions militaires ciblées.

Après une guerre ouverte de 12 jours entre Israël et l’Iran qui aura fait plus de 600 morts, Donald Trump a annoncé le 24 juin un accord de cessez-le-feu entre les deux belligérants faisant 1 054 morts en Iran et 28 en Israël, d’après les autorités selon une ONG.

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