La coalition dirigée par le nouveau chancelier chrétien-démocrate allemand Friedrich Merz traverse ses premières difficultés. Des fonds spéciaux hors budget ont permis l’annonce de dépenses historiques pour les investissements. Pour le reste, les contraintes budgétaires demeurent.Les critiques sont nombreuses.
Deux mois seulement ont suffit pour qu’éclatent les premières dissensions au sein de la coalition de Friedrich Merz rappelant de mauvais souvenirs de l’équipe de son prédécesseur. Le nouveau chancelier voulait pourtant montrer que l’Allemagne était de retour sur la scène internationale.
Une promesse centrale est repoussée : la baisse de la taxe sur l’électricité pour les particuliers devra attendre, contraintes budgétaires obligent. Seuls les industriels et l’agriculture en profiteront. Difficile à faire comprendre aux Allemands qu’on ne puisse pas trouver cinq milliards par an alors que plusieurs centaines de milliards de dépenses supplémentaires pour la nouvelle législature viennent d’être annoncées.
L’opposition tire à boulets rouge contre Friedrich Merz. L’extrême droite se demande pourquoi on donne tant d’argent à l’Ukraine. Les milieux économiques protestent et au sein de la coalition, certains ne comprennent pas. Les prochains sondages montreront si la cote de popularité de Friedrich Merz qui remonte depuis quelques semaines sortira égratignée ou non de cette crise.