Le nouvel archevêque de New York, Ronald Hicks, a célébré sa première messe dans la ville jeudi, après que le pape Léon XIV a nommé ce jeune évêque sensible aux questions migratoires pour remplacer l’influent cardinal conservateur Timothy Dolan.(Source : AFP).
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Donald Trump dénonce un « triple sabotage » de l’ONU après une série d’incidents techniques
Micro coupé, téléprompteur en panne, escalator arrêté : Donald Trump accuse l’ONU de l’avoir visé délibérément lors de son discours devant l’Assemblée générale.
Lire la suite Donald Trump dénonce un « triple sabotage » de l’ONU après une série d’incidents techniquesDonald Trump de retour à la tribune de l’ONU, Volodymyr Zelensky à l’affût
Donald Trump fait mardi son grand retour à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU où il entend dénoncer les « mondialistes », tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’efforcera à nouveau de battre le rappel face à l’inflexibilité russe.(Avec : AFP et Reuters).
Lire la suite Donald Trump de retour à la tribune de l’ONU, Volodymyr Zelensky à l’affûtEn pleine négociation commerciale avec la Chine, Trump refuse d’approuver une aide militaire de 400 millions de dollars à Taïwan
Le président américain Donald Trump a refusé d’approuver une aide militaire de 400 millions de dollars (339 millions d’euros) à Taïwan, en parallèle de négociations commerciales avec Pékin, a rapporté jeudi le journal américain The Washington Post.(Source : AFP).
Lire la suite En pleine négociation commerciale avec la Chine, Trump refuse d’approuver une aide militaire de 400 millions de dollars à TaïwanTensions États-Unis d’Amérique – Venezuela : Washington détruit un nouveau bateau de « narcos », Caracas mobilise sa milice
Les relations entre Washington et Caracas continuent de se tendre. Les États-Unis ont annoncé lundi avoir détruit un nouveau bateau transportant, selon eux, de la drogue vers leur territoire, tandis que le président vénézuélien Nicolás Maduro accuse Washington de préparer une agression militaire et appelle à la mobilisation nationale.
Lire la suite Tensions États-Unis d’Amérique – Venezuela : Washington détruit un nouveau bateau de « narcos », Caracas mobilise sa miliceDonald Trump va promulguer sa loi budgétaire « Big Beautiful Bill » pour la fête nationale
Donald Trump signera ce vendredi sa loi budgétaire baptisée “Big Beautiful Bill”, adoptée la veille au Congrès par 218 voix contre 214. Il s’agit de sa première grande victoire législative depuis son retour à la Maison Blanche, qu’il compte célébrer en grande pompe à l’occasion de la fête nationale américaine. Au programme des festivités : un feu d’artifice spectaculaire et le survol d’un bombardier B-2, utilisé lors des récentes opérations militaires en Iran.(Source : AFP).
Le président américain va promulguer sa loi budgétaire en grande pompe vendredi 4 juillet à l’occasion de la fête nationale, avec feux d’artifice et parade aérienne d’un bombardier furtif B-2, le type d’avion utilisé lors des raids en Iran.
Le dirigeant américain avais mis la pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa « grande et belle loi », comme il l’a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps.
Jamais avare de mises en scène spectaculaires, le milliardaire américain va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l’indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne.
Donald Trump a annoncé qu’une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16 h locales (20 h GMT), en présence des parlementaires.
« Le début de notre nouvel âge d’or »
« Ensemble, nous célébrerons l’indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d’or », a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi.
L’adoption du projet de loi est le dernier d’une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après des frappes sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l’Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l’exécutif.
Elle confirme aussi son emprise sur le Parti républicain et, pour l’heure, sur la politique américaine en général.
Jeudi soir, lors d’un meeting dans l’Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire. « Il n’y a pas de plus beau cadeau d’anniversaire pour l’Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l’Amérique », a-t-il lancé à la foule.
L’ancien magnat de l’immobilier a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes de son parti et des électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n’affaiblisse les aides à la santé et à la protection sociale.
La cérémonie de signature aura lieu « le 4 juillet, comme le président l’a toujours dit et espéré », a souligné jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.
Un B-2, le type d’avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l’occasion, tandis que certains pilotes qui ont mené l’opération militaire en Iran seront présents lors de la cérémonie.
Jusqu’à 17 millions de personnes privés d’assurance santé
Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l’opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk.
Après le Sénat, qui l’avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations.
Pour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d’aide alimentaire et imposera d’importantes coupes au Medicaid, régime d’assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960.
Selon certaines estimations, jusqu’à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d’assurance santé et des dizaines d’hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes.
Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à renverser la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026.
Il s’agira pour eux de montrer qu’il s’agit d’une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.
Colombie: tensions avec Washington et démission de Laura Sarabia, double crise pour Gustavo Petro
Les États-Unis d’Amérique ont rappelé jeudi leur chargé d’affaire à Bogota pour consultations urgentes, en raison de « déclarations infondées et censurables » émanant du gouvernement colombien, qui a immédiatement rappelé son ambassadeur. Dans la matinée, la ministre des relations extérieures colombienne, Laura Sarabia, avait présenté sa démission, en invoquant des divergences avec le président.
Lire la suite Colombie: tensions avec Washington et démission de Laura Sarabia, double crise pour Gustavo PetroGuerre en Ukraine : Vladimir Putin et Donald Trump vont s’entretenir au téléphone ce jeudi
Le président russe Vladimir Putin a annoncé ce jeudi qu’il s’entretiendrait plus tard au cours de la journée au téléphone avec son homologue états-unien Donald Trump qui a confirmé sur son réseau social Truth Social l’appel à venir, qui doit débuter selon lui à « 10 heures » heure de Washington, soit 16 heures en France.
Oman appelle Washington et Téhéran à reprendre les négociations
Les Etats-Unis d’Amérique et l’Iran ont été exhortés ce mardi par le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad al-Busaidi, a exhorté à faire preuve de pragmatisme pour relancer les négociations bilatérales, dans un contexte régional de plus en plus instable.
Lire la suite Oman appelle Washington et Téhéran à reprendre les négociationsFrappes sur l’Iran : le Sénat américain rejette une résolution visant à encadrer les pouvoirs militaires de Donald Trump
Alors que les tensions avec l’Iran atteignent un nouveau pic après des frappes américaines d’envergure, le Sénat des États-Unis a bloqué vendredi une résolution démocrate visant à restreindre les pouvoirs militaires du président Donald Trump. Cette initiative, portée par le sénateur démocrate Tim Kaine, visait à rappeler que le Congrès détient le pouvoir de déclarer la guerre, conformément à la Constitution.
Une décision unilatérale contestée
Depuis les frappes américaines du 22 juin ayant visé trois sites nucléaires iraniens — Fordo, Natanz et Ispahan — Donald Trump n’a cessé de revendiquer le succès de l’opération, affirmant que ces installations avaient été « complètement détruites » et que le programme nucléaire iranien avait été « retardé de plusieurs décennies ».
Mais pour les démocrates, cette décision, prise sans consultation préalable du Congrès, représente un abus de pouvoir présidentiel. Ils accusent le président de violer les principes constitutionnels en agissant unilatéralement sur des questions de guerre et de paix.
Une résolution rejetée par le Sénat
Malgré ces critiques, la résolution introduite par Tim Kaine, qui aurait contraint le président à obtenir l’autorisation du Congrès avant toute nouvelle action militaire contre l’Iran, a été rejetée par 53 voix contre 47, dans un Sénat à majorité républicaine.
« La guerre est trop importante pour être confiée aux décisions d’une seule personne », a plaidé le sénateur Kaine, appelant à une application rigoureuse de la War Powers Resolution de 1973.
Cette loi, votée dans le contexte de la guerre du Vietnam, visait à délimiter les pouvoirs respectifs du président et du Congrès dans les affaires militaires. Elle impose notamment au président d’informer le Congrès dans les 48 heures suivant un engagement armé, et limite la durée de l’intervention sans approbation parlementaire à 60 jours.
Des lignes partisanes nettes
Le vote a reflété les profondes divisions partisanes autour de la politique étrangère du président Trump :
• Seul un sénateur républicain, Rand Paul, a soutenu la résolution, estimant que ces frappes, bien que peut-être efficaces à court terme, risquaient de s’avérer contre-productives stratégiquement.
• Côté démocrate, la surprise est venue de John Fetterman, élu pro-israélien, qui a voté contre la résolution, exprimant son soutien à l’opération militaire.
Une opposition également exprimée à la Chambre
À la Chambre des représentants, les élus démocrates ont également exprimé leur méfiance après avoir reçu des briefings confidentiels du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, du directeur de la CIA John Ratcliffe et du secrétaire d’État Marco Rubio. Les explications sur la nécessité immédiate de ces frappes et l’imminence de la menace iranienne n’ont pas convaincu.
Trump assume pleinement et avertit
En dépit des critiques, Donald Trump revendique hautement la légitimité de l’opération, qu’il considère comme un succès stratégique et dissuasif. Il a clairement indiqué que de nouvelles frappes ne sont pas exclues :
« Si c’est nécessaire, nous frapperons à nouveau. »
Une interprétation contestée de la Constitution
Depuis des décennies, les présidents américains démocrates et républicains confondus ont contesté la validité contraignante de la War Powers Resolution, estimant que le commandant en chef doit avoir une latitude suffisante pour réagir rapidement aux menaces contre la sécurité nationale. Cette lecture élargie des prérogatives présidentielles continue d’alimenter les débats sur l’équilibre des pouvoirs à Washington.
Le rejet de la résolution Kaine par le Sénat illustre la difficulté persistante du Congrès à encadrer les décisions militaires du président, surtout dans un contexte d’escalade avec un adversaire stratégique comme l’Iran. Alors que Donald Trump affiche sa détermination à agir sans entrave, le débat sur les pouvoirs de guerre aux États-Unis reste entier, entre impératif de sécurité et respect de la séparation des pouvoirs.