Archives pour la catégorie Sciences Humaines

Découverte d’une forteresse de plus de 8 000 ans qui bouleverse nos connaissances sur la Préhistoire

Selon de récentes datations, une étude dévoile que la forteresse d’Amnya, localisée dans la taïga sibérienne, serait bien plus antique que prévu. Érigée il y a environ 8 000 ans, elle serait même considérée comme la plus ancienne forteresse connue à ce jour. (Source : Futura Science).

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Japon : dans les écoles un élève virtuel contredit les réponses pour enseigner aux autres à exprimer des désaccords

Afin de promouvoir la pensée critique en opposition à la culture du consensus au Japon, un enseignant a développé un élève virtuel qui encourage activement le débat en classe.(Source : Franceinfo).

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L’humanité a failli disparaître il y a 900 000 ans, affirme une étude génétique

Une étude génétique remarquée révèle une diminution significative de la diversité au sein de la population ancestrale d’Homo sapiens, qui aurait émergé il y a environ 900 000 ans en Afrique.

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« L’enfant de Lapedo » : le squelette vieux de 29 000 ans qui renforce la théorie du croisement entre Néandertaliens et humains

À peu près âgé de 4 ans, le squelette connu sous le nom d’ « Enfant de Lapedo », a été inhumé dans ce site au Portugal il y a environ 29 000 ans. Les caractéristiques singulières de son corps ont captivé l’intérêt des archéologues, déclenchant les fouilles du site.

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Archéologie : Découverte d’une momie millénaire au sommet d’une pyramide au Pérou

Au site archéologique de Huaca Pucllana, au Pérou, une équipe d’archéologues a découvert une momie vieille de 1 000 ans, ensevelie au sommet d’une imposante pyramide.(Source : « Géo »).

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Archéologie : Une tumeur ovarienne constituée de dents découverte dans une tombe de l’Égypte antique

Des chercheurs ont fait une découverte assez surprenante dans une tombe en Égypte.(Source:Slate.fr).

Lorsque Melinda King Wetzel et son équipe menaient des recherches dans une ancienne tombe souterraine en Égypte, l’archéologue a fait une découverte surprenante, mais aussi un peu déconcertante, comme rapporté par ScienceAlert, reprenant les conclusions d’une étude parue dans l’International Journal of Paleopathology.

La scientifique a d’abord cru voir un fœtus datant de l’époque des pharaons mais selon Gretchen Dabb, la directrice bioarchéologique du site, il s’agit en réalité de la plus ancienne preuve d’un tératome ovarien mature. En plus simple: une tumeur composée de dents. Elle mesure environ 3 centimètres sur 2 et date du milieu du XIVe siècle avant J.-C.

Une découverte rare, surtout dans cette zone du monde

Les chercheuses Wetzel, Dabbs et Stevens travaillent ensemble sur ce site archéologique, au niveau des rives orientales du Nil, depuis des années. Dans le cadre du projet Amarna, elles tentent de mettre au jour les tombes des personnes enterrés près de ce qui fut la capitale du pharaon Akhenaton. C’est ici que le squelette de la jeune femme atteinte d’une tumeur ovarienne a été retrouvé.

Les tératomes sont des tumeurs germinales rares généralement bénignes, bien qu’elles puissent s’accompagner d’infertilité. Très rarement découvert en archéologie, il s’agit du cinquième cas au monde et du seul en Égypte. L’équipe affirme que cette découverte ajoute «une profondeur temporelle et géographique considérable à notre compréhension de cette maladie dans le passé».

La femme portait une bague en or à la main gauche, sur laquelle était gravée une image de Bès, divinité égyptienne associée à la fertilité et à la protection. C’est une hypothèse, mais les chercheuses pensent que cet anneau a pu être utilisé pour traiter la douleur ressentie ou des difficultés à avoir des enfants.

Archéologie : la sécheresse au Brésil met en lumière une découverte archéologique exceptionnelle vielle de 2000 ans !

Des gravures vieilles de 1 000 à 2 000 ans, illustrant des visages humains, ont été mises au jour sur les rives du fleuve Rio Negro en Amazonie.(Avec : Ça m’intéresse.fr).

L’Amazonie fait face à une sécheresse historique, entraînant une baisse significative du niveau de plusieurs cours d’eau. Des roches habituellement immergées sont désormais exposées. Cependant, au milieu de ces nouvelles préoccupantes, une note positive émerge : la diminution du niveau de l’eau du fleuve Rio Negro au Brésil a mis en lumière de l’art rupestre.

Les gravures, représentant des visages humains, des animaux ou encore les éléments, datent de 1 000 à 2 000 ans, indique le journal britannique The Guardian. Elles ont été découvertes une première fois en 2010, lorsque le niveau d’eau du Rio Negro était tombé à 13,63 mètres.

Certaines roches découvertes ce mois-ci présentent des rainures, ce qui peut vouloir signifier que le site était également utilisé pour fabriquer des outils en pierre, d’après l’archéologue Carlos Augusto da Silva au site d’information local Amazônia Real. Des fragments de céramiques, probablement vieilles de plusieurs milliers d’années, ont également été trouvés.

Même si elles émerveillent les spécialistes et les amateurs d’archéologie, ces gravures n’auraient pas dû être à la vue de tous. Leur découverte témoigne de la situation environnementale de la région. La sécheresse menace les cours d’eau naturelle. “Nous les trouvons splendides. Mais en même temps, c’est inquiétant”, témoigne auprès de l’AFP Livia Ribeiro, qui réside depuis 27 ans à Manaus, la capitale de l’État de l’Amazonas dans le nord du Brésil, située sur les rives du Rio Negro. “Je me demande si cette rivière existera dans 50 ou 100 ans.”

Pour Beatriz Carneiro, historienne, le site baptisé Praia das Lajes a une valeur “inestimable” pour permettre de mieux connaître les premiers habitants de la région. “Malheureusement, cela réapparaît aujourd’hui avec l’aggravation de la sécheresse”, poursuit-elle. “Le fait de retrouver nos rivières [en crue] et de maintenir les gravures immergées contribuera à leur préservation, plus encore que notre travail.”

Égypte antique : une récente découverte remet en question l’origine du Sphinx !

Selon une nouvelle étude, il semble que les Égyptiens ne soient pas partis de zéro. La statue aurait initialement émergé d’une formation rocheuse ressemblant à un sphinx avant d’être sculptée par les hommes.( Source : Ça m’intéresse.fr).

Quelle est l’histoire de la construction du Sphinx de Gizeh ? Et qu’existait-il à l’emplacement actuel de ce colossal monument adjacent aux pyramides égyptiennes ? Selon une récente étude publiée dans la revue Physical Review Fluids, il semble que cette statue de lion à tête humaine ait d’abord pris forme naturellement avant d’être sculptée par des êtres humains.

Sculpté par la force du vent…

Selon les chercheurs de l’université de New York (États-Unis), le Sphinx aurait été dans un premier temps un yardang. En géologie, ce terme désigne une formation de roches du désert érodée par le vent. Celle-ci, sculptée par la force éolienne, aurait eu la forme d’un sphinx, et aurait peut-être donné l’idée aux Égyptiens anciens de poursuivre l’œuvre de leurs propres mains.

Pour en arriver à cette hypothèse, les scientifiques ont reproduit les conditions qui existaient il y a 4 500 ans, à l’époque de sa construction, pour montrer comment le vent se déplaçait contre les roches et comment il a pu ainsi façonner cette forme si particulière, indique l’université de New York. Ils ont donc utilisé de l’argile molle contenant “un matériau plus dur et moins érodable”, imitant le terrain du nord-est de l’Égypte, où se trouve le Sphinx. Ils ont ensuite confronté cette matière à un courant d’eau, pour imiter le vent. Résultat : la force aquatique a modelé la structure en un presque Sphinx. “Le matériau plus dur ou plus résistant est devenu la « tête » du lion et de nombreuses autres caractéristiques, telles qu’un « cou » dégagé, des « pattes » disposées devant sur le sol et un « dos » arqué, se sont développées”, informe l’organisme.

Nos résultats offrent une possible ‘histoire d’origine’ sur la manière dont des formations semblables à celles du Sphinx peuvent résulter de l’érosion”, explique de son côté Leif Ristroph, professeur agrégé au Courant Institute of Mathematical Sciences de l’Université de New York et auteur principal de l’étude. “Nos expériences en laboratoire ont montré que des formes étonnamment semblables à celles d’un sphinx peuvent en fait provenir de matériaux érodés par des écoulements rapides.”

Intervention humaine

De précédents travaux menés dans les années 1930 avaient déjà suggéré que le Sphinx était en fait construit sur deux yardangs rapprochés, indique à Live Science Laura Ranieri Roy, égyptologue et fondatrice-directrice d’Ancient Egypt Alive.

Supposant que la créature ait été en premier lieu une forme créée par la nature, elle a ensuite été magnifiquement détaillée par les humains de l’époque. Interrogé par le média, Leif Ristroph n’a pas contesté l’effort considérable des Égyptiens antiques pour créer cette structure emblématique. Il n’y a “aucun doute que les traits du visage et les détails ont été réalisés par des humains”.

D’autres spécialistes sont plus sceptiques. Dans l’hypothèse où un yardang en forme de sphinx existait à Gizeh, les Égyptiens auraient “dû ajouter à la formation naturelle des blocs de calcaire pour compléter la partie avant/les pattes et les pattes du lion”, partage à Live Science Kathryn Bard, professeur émérite d’archéologie et d’études classiques à l’Université de Boston qui n’a pas été impliquée dans l’étude. Tout cela mérite d’être confirmé par d’autres recherches.

Une structure en bois antérieure à la présence de notre espèce a été mise au jour en Zambie!

Exceptionnellement bien préservée, une structure en bois a été trouvée sur le site préhistorique des chutes de Kalambo, en Zambie actuelle, datant d’au moins 476 000 ans, antérieure à l’apparition supposée de notre espèce, Homo sapiens.

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Une « capsule temporelle » datant de près de 3 millénaires a été mise au jour – L’ADN ancien du palais d’Assurnasirpal II révèle des informations sur sa biodiversité

Des chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN ancien conservé dans une brique d’argile du palais assyrien de Kalkhu, dévoilant des informations uniques sur la biodiversité de la région lors du règne d’Assurnasirpal II en Mésopotamie .(Source : Géo).

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