Il y a environ un siècle, l’université de Strasbourg (Alsace – France) a acquis des chats, oiseaux et poissons embaumés, de l’Egypte antique, qui ont été soumis pour la première fois aux rayons X sous la supervision d’un laboratoire d’archéologie.
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Archéologie : Un couteau vieux de 2000 ans, orné d’inscriptions runiques, a été mis au jour au Danemark
Des runes gravées sur un couteau vieux de 2
000 ans seraient les plus anciennes du Danemark. L’inscription « Hirila » sur ce couteau découvert par un archéologue dans une tombe de l’île de Funen signifie « petite épée ».
Des archéologues ont découvert une gravure sur un couteau vieux de près de 2 000 ans qui serait les plus anciennes runes jamais trouvées au Danemark.
L’inscription runique l’alphabet de la première langue écrite du Danemark – a été gravée sur un couteau en fer de 8 cm trouvé dans une tombe sous une urne pres de la ville d’Odense, sur l’ile de Funen. Les cinq caractères, d’une hauteur d’environ 0,5 cm chacun, suivis de trois rainures, épellent hirila, qui signifie « petite épée » en vieux norrois.
Jakob Bonde, conservateur du musée de la ville et archéologue à l’origine de la découverte, est intrigue par la gravure. Il a demande à Lisbeth Imer, du Musée national, de l’examiner : « Selon elle, l’inscription est « HIRILA' ».Cela peut se traduire par quelque chose comme « Petite épée », probablement. C’est du moins l’interprétation qu’elle en fait. Et qu’est-ce que « Little Sword » ? Nous l’interprétons comme le nom du couteau, mais en principe, il pourrait aussi s’agir du nom du propriétaire du couteau, 150 ans après la naissance du Christ très précisément ».
Le couteau, qui sera exposé au musée d’Odense à Montergaarden à partir du 2 février, sera présenté avec d’autres objets trouvés sur le site.
Archéologie : Le luxe dans l’Empire romain révélé par 60 squelettes antiques découverts dans une nécropole en Italie
Lors de travaux pour une installation solaire en Italie, une nécropole romaine a été mise au jour, révélant des sépultures luxueuses datant de l’Empire romain. Les squelettes étaient enterrés avec des bijoux en or et des chaussures en cuir coûteuses. Cette découverte, effectuée par Eos Arc, éclaire sur le statut et les croyances de l’élite romaine.(source:science et vie)
La découverte archéologique récente en Italie, menée par des experts de l’entreprise d’archéologie Eos Arc, a mis au jour une nécropole romaine près de Tarquinia, au nord de Rome. Cette trouvaille, survenue lors des travaux préparatoires pour une centrale solaire, révèle plus de 60 tombes datant du IIe au IVe siècle après notre ère. Cette découverte offre un aperçu précieux de la vie et des pratiques funéraires de l’élite romaine, enrichissant notre compréhension de l’histoire et de la culture de l’Empire romain. Elle souligne l’importance cruciale de l’archéologie dans la compréhension de notre histoire et la nécessité de préserver ces sites pour les futures recherches historiques et culturelles.
Les sépultures mises au jour dans cette nécropole romaine dévoilent un niveau de richesse et de raffinement exceptionnel. Elle caractériserait l’aristocratie de l’époque. Les squelettes, ornés de colliers, bracelets et boucles d’oreilles en or, témoignent d’une opulence rare. Les chaussures en cuir, retrouvées encore aux pieds de certains défunts, étaient probablement des articles de luxe, fabriqués sur mesure. Citons également des bagues en argent avec des initiales en ambre et gravées, des amulettes contenant des pierres précieuses.
Ces éléments, associés à des objets du quotidien comme des poteries finement travaillées, des monnaies d’époques variées et des verres aux reflets éclatants, suggèrent non seulement une richesse matérielle, mais aussi une appartenance à une classe sociale privilégiée. Les ossements, exempts de marques typiques de travaux physiques intensifs, renforcent l’idée que ces individus n’étaient pas des travailleurs manuels. Il s’agirait plutôt des membres de la haute société urbaine.
D’autre part, l’agencement et la conception des tombes elles-mêmes sont révélateurs de croyances et de pratiques funéraires sophistiquées. Chaque tombe, conçue pour refléter les demeures des défunts, était une miniature de leur vie terrestre. Les doublures en tissu luxueuses et colorées, ainsi que les tuiles et pièces en terre cuite, visaient à reproduire un cadre familier.
Cette attention portée aux détails montre une croyance profonde dans une vie après la mort. Les plaisirs et le statut de la vie terrestre devaient s’y prolonger. Ces tombes, véritables capsules temporelles, offrent un aperçu précieux des aspirations et de l’esthétique d’une élite romaine. Elle cherchait à tout prix à immortaliser sa grandeur et son statut au-delà de la mort.
Techniques et méthodologies archéologiques minutieuses dans la nécropole romaine
La nécropole romaine de Tarquinia est remarquablement préservée grâce à des caractéristiques géologiques uniques protégeant le site. Les blocs de calcaire affleurant ont formé une barrière naturelle, protégeant le site des activités agricoles modernes comme le labour. Cette protection a empêché toute perturbation ou destruction potentielle des précieux vestiges archéologiques. Les archéologues, conscients de cette protection naturelle, ont adopté des méthodes de préarchéologie. Elles consistaient en des enquêtes de terrain approfondies et la création de tranchées d’essai, pour sonder délicatement le sous-sol. Ces méthodes ont permis de détecter et d’explorer les structures funéraires sans perturber leur intégrité.
Parallèlement, une attention méticuleuse est portée à l’analyse des squelettes et des objets trouvés. Les experts s’efforcent de déterminer l’origine, l’âge et peut-être même les liens familiaux des individus inhumés. Cette analyse offrirait des indices précieux sur les aspects démographiques, sanitaires et mêmes génétiques de la population romaine de l’époque.
De plus, selon les auteurs, le cimetière pourrait être associé à un relais de type « mansio », du IIe au IVe siècle après notre ère. Il servait de halte pour les dignitaires et fonctionnaires en déplacement officiel. Il leur offrait un endroit pour se reposer et se restaurer. Dans un article de Live Science, Emanuele Giannini, d’Eos Arc, mentionne que des textes historiques font référence à une mansio nommée Tabellaria, située à environ 500 mètres du site funéraire. Elle se trouvait le long de la Via Aurelia, route antique s’étendant approximativement de Pise à Rome.
Une nécropole antique romaine aux implications historiques et culturelles actuelles
La découverte de cette nécropole romaine en Italie offre un aperçu de la vie de l’élite de l’Empire romain. Une classe souvent enveloppée de mystère et de spéculation. Les bijoux en or et les chaussures en cuir coûteux indiquent une société où la richesse matérielle était un indicateur clé du statut social. De plus, la manière dont ces individus ont été enterrés avec des objets qui semblent avoir une signification personnelle et peut-être même spirituelle offre des indices sur leurs croyances en l’au-delà. De fait, les historiens et archéologues appréhendent mieux les pratiques funéraires et les concepts de l’au-delà dans l’ancienne Rome.
La majorité des sépultures découvertes adoptaient le style « cappuccina ». Il se caractérise par des défunts couverts de tuiles en pierre ou en céramique agencées en A. Les fouilles ont révélé des tombes plus simples, des squelettes dans d’importants vases en céramique, et des traces de crémations.
Par ailleurs, le site de la nécropole ne fera pas partie du parc solaire. Il sera clôturé pour des raisons de sécurité, sans accès public. Cette approche prudente garantit que le site reste intact pour de futures explorations et découvertes. Les autorités sont confiantes dans le fait que d’autres objets seront découverts à mesure que les fouilles se poursuivent.
Après la restauration avec soins des objets, les archéologues les confiront au château de Santa Severa, pour les exposer. Datant du Moyen Âge, ce monument se dresse sur la côte près de Rome. Avec ses tours imposantes, ses murailles et son musée archéologique, il témoigne de l’histoire maritime de la région.
L’étude du génome du poisson le plus visqueux au monde conduit à une avancée majeure dans la compréhension de l’évolution des vertébrés
L’étude du génome de la myxine, un poisson particulièrement visqueux appartenant au groupe des vertébrés sans mâchoire, permet de mieux comprendre l’évolution des poissons il y a des millions d’années..
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Les ouvriers venaient d’attaquer un chantier à Sao Luis, dans le Nord-Est du Brésil, quand ils sont tombés sur un os. Des ossements plus précisément, et humains, avec des tessons de poteries. Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises. (Source : AFP).
Lire la suite Archéologie : Une découverte d’une ampleur exceptionnelle pourrait remodeler l’histoire du peuplement humain au BrésilArchéologie : En Chine ,un palais vieux de quatre millénaires découvert au sein d’une ancienne cité fortifiée
Des archéologues ont récemment exhumé des vestiges appartenant à un édifice construit il y a 4 000 ans dans l’ancienne ville fortifiée de Xinmi, dans le centre de la Chine. Cette forteresse aurait été bâtie au cours de la dynastie Xia (environ 2 070 à 1 600 ans avant notre ère). (Source : Géo).
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Une découverte majeure vient d’être révélée en Italie : deux pierres circulaires mesurant 50 cm de diamètre. Selon l’Institut national italien d’astrophysique (INAF), l’une de ces pierres pourrait être la plus ancienne carte céleste jamais trouvée en Italie.(Source : Science et vie).
Les deux pierres ont été découvertes à Castelliere di Rupinpiccolo, une ancienne forteresse située au sommet d’une colline dans la province italienne de Trieste. Il est important de noter que cet endroit est l’un des mieux préservés de sa région.
Un site d’une grande importance historique car il était autrefois le tout premier à être construit pour des usages défensifs. Son utilisation est estimée entre 1800 et 1650 avant J-C. Parmi les pierres découvertes sur ce site, l’une représente le soleil tandis que l’autre, une carte céleste datant du IVe siècle avant J-C, dépeint le ciel au-dessus de Rupinpiccolo il y a 2500 ans. Cette dernière se présente comme étant la plus ancienne carte céleste connue à ce jour. Il y a deux ans, Federico Bernardini a contacté Paolo Molaro, chercheur à l’INAF, pour solliciter son expertise. À l’époque, Federico indiquait avoir « semblé identifier la constellation du Scorpion sur une pierre du Carso. »
“Ma première réaction a été l’incrédulité, étant donné que la partie sud du Scorpion est juste au-dessus de l’horizon sous nos latitudes. Mais ensuite, découvrant que la précession des équinoxes* l’a élevé d’environ 10 à 12 degrés, j’ai commencé à approfondir la question… J’ai donc identifié Orion, les Pléiades et, à l’arrière, Cassiopée,” raconte le chercheur qui précise également que la ressemblance entre la disposition des signes et les constellations était flagrante. Au total, 29 gravures sur la pierre ont été identifiées par l’équipe de recherche. L’hypothèse des archéologues est que les sculptures ont probablement été créées par la même personne à l’aide d’un marteau et d’un ciseau en métal brut avec une pointe de 6-7 mm d’après l’angle des marques de coupe dans la pierre.
Des conclusions qui font réfléchir
28 des 29 signes présents sur la pierre sont donc très facilement assimilables aux constellations de Scorpion, d’Orion, des Pléiades mais aussi de Cassiopée puisque 5 marques se trouvent au dos de la carte céleste. Il faut savoir que la distance entre eux semble bien calculée puisqu’elle est de l’ordre de la taille des signes, cela prouve que ce travail a été réalisé avec beaucoup de précision. Le 29ème signe, quant à lui, ne correspond à aucun des astres actuels. Les scientifiques en ont donc déduit que cela pouvait être une supernova défaillante et qu’elle pourrait, potentiellement, avoir laissé place à un trou noir. Trou noir qu’il aurait pu être intéressant de chercher puis d’étudier le lent changement de direction de l’axe de rotation de la Terre.
Dolmen de Menga : révélation d’un des exploits remarquables dans le domaine de l’ingénierie pendant l’ère néolithique
Récemment étudié, le Dolmen de Menga, un site mégalithique en Espagne, met en lumière l’ingénierie avancée caractéristique de l’époque néolithique. Les analyses dévoilent les origines des pierres massives utilisées ainsi que les méthodes complexes de transport mises en œuvre.
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L’ historien, essayiste et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, est mort ce mardi 26 décembre à l’âge de 74 ans, aux Sables-d’Olonne, en Vendée. Marine Le Pen a salué « un homme de grande culture ». Éric Ciotti, lui, a évoqué un homme qui a « vu, avant beaucoup, les grands dangers qui menacent notre pays ». (Avec AFP).
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Après une décennie d’analyses approfondies, un groupe de scientifiques internationaux a enfin déchiffré des symboles énigmatiques découverts dans une grotte de Madagascar en 2013. En se basant sur de multiples sources, les historiens ont établi des liens avec des cultures distantes de milliers de kilomètres, se trouvant à la fois au Nord de l’Afrique et au Sud de l’Asie. (Source : « The conversation »).
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