La plus ancienne preuve d’une amputation chirurgicale a été découverte sur un squelette dans une grotte en Indonésie, selon une étude qui revisite l’histoire de la médecine.
Lire la suite Préhistoire : la première opération chirurgicale remonte à plus de 30.000 ans!Archives du mot-clé Archéologie
Archéologie : l’un des plus grands reliefs phalliques de la Rome antique découvert en Espagne
Une découverte importante vient d’être réalisée en Espagne,un reliefs phalliques de la Rome antique a été mis à jour.
Cette sculpture romaine a été découverte à El Higuerón dans le sud de l’Espagne. D’une longueur de 50 centimètres, il s’agirait du symbole romain le plus important conservé, selon les archéologues, bien que de telles représentations étaient courantes à l’époque.
Selon une annonce du musée d’histoire locale de la région reprise par Arkeonews, une sculpture en relief de l’époque romaine en forme de phallus a été déterrée le 19 août par des archéologues lors de fouilles à El Higuerón, dans le sud de l’Espagne.
Symbole de richesse
Vestiges de la conquête romaine de la région au IIe siècle av. J.-C., le bâtiment dans lequel cette sculpture a été découverte est la plus importante des fouilles menées à El Higuerón par l’Université de Grenade (Espagne) en coopération avec le Musée historique de Nueva Carteya et du Centre de recherches archéologiques du sud-est de l’Espagne. Les chercheurs espèrent déterminer les justifications historiques à la présence d’un site romain sur une ancienne colonie ibérique, occupée pour la première fois au IVe siècle avant J-C.
Bien que les sculptures phalliques étaient courantes à l’époque, la taille de ce type ne l’était pas. Les amulettes et les représentations de phalliques étaient très populaires dans la Rome antique car elles étaient considérées comme des symboles de bonne fortune liés à la fertilité naturelle. Les sculptures et autres objets phalliques représentaient aussi le dieu de la fertilité Fascinus, conjurant le « mauvais œil ».
Archéologie : La première tombe d’une femme viking découverte dans les montagnes suédoises par un alpiniste
C’est une découverte fait au hasard par un alpiniste suédoises,l’homme aurait en effet mis à jour la tombe d’une femme viking.
Une découverte par mais très importante. Alors qu’un alpiniste plantait sa tente sur les sommets de Jämtland en Suède, un petit objet rouillé, encore dans la terre, l’intrigue. «Ma première pensée a été que j’avais trouvé une mine, mais quand j’ai creusé, j’ai compris que ce n’était pas possible», explique le randonneur Eskil Nyström pour Arkeonews .
L’homme emmène sa découverte chez lui et tente de percer le mystère de cet objet, sans trouver . Un an plus tard, Eskil Nyström contacte le musée Jamtli d’Östersund et réalise l’importance archéologique de ce qu’il a trouvé lors de son trek. En effet, il s’agit d’une broche vieille de 1200 ans, probablement issue de la première tombe de femme de l’ère viking (entre 793 et 1066) découverte dans les montagnes suédoises.
Cette découverte a permis, de localiser une tombe de l’âge viking, « certainement » érigée pour une femme, explique Anders Hansson, archéologue pour le musée Jamtli qui a réalisé les recherches.
La première tombe Viking érigée pour femme
« Nous avons pu établir qu’il s’agit d’une tombe crématoire datant de l’âge viking », a expliqué l’archéologue après une première analyse sur les lieux de la découverte initiale.Sur place, les scientifiques ont retrouvé de la suie et des os brûlés, ainsi qu’une autre broche ovale. Une surprise limitée, car celles-ci étaient souvent portées par paires. Par le passé, seules cinq tombes Viking ont été découvertes dans les montagnes suédoises, et toutes sont en mémoire d’hommes.
Une « fosse de crémation » sur la montagne
« Vous avez l’impression que ces gens étaient en route quelque part quand la femme est morte. L’enterrement a eu lieu ici, où la femme a rendu son dernier souffle. Ils auraient pu ramener la femme à la maison où ils vivaient, mais à la place, ils ont fait une fosse de crémation sur la montagne », a déclaré Anders Hansson sur Twitter, précisant que la tombe était richement décorée.
C’est vraiment joli. C’est socialement et religieusement correct. La femme viking a emporté tous ses objets les plus précieux dans la tombe, mais il n’y a pas de monuments, de tumulus ou de cairns. C’est juste une colline plate. Cette tombe est donc différente des tombes vikings des colonies de l’âge du fer ».
Cette tombe, quelque peu différente des autres tombes vikings déjà découvertes, permettra de mieux comprendre les rituels funéraires de cet ancien peuple. Les fouilles de la tombe de cette femme viking ne sont pas prévues avant l’été 2023.
Israël : Une pièce de monnaie vielle de 1850 ans, représentant la déesse de la Lune, découverte dans la mer!
Sous le fond marin, une fouille récente de l’Unité d’archéologie marine de l’Autorité des antiquités d’Israël a mis au jour des pièces de monnaie frappées sous le règne de l’empereur Antonin le Pieux, au IIe siècle de notre ère.
Lire la suite Israël : Une pièce de monnaie vielle de 1850 ans, représentant la déesse de la Lune, découverte dans la mer!Archéologie : les fouilles de Sanxingdui interrogent les origines de la civilisation chinoise
C’est une découverte archéologique très importante du 21e siècle. De nouveaux bronzes ont été retrouvés dans les ruines de Sanxingdui, en Chine. Les archéologues sont sur les traces d’une dynastie jusqu’alors inconnue. L’existence de cet ancien royaume viendrait conforter la thèse d’une civilisation chinoise aux origines multiples.
Parmi les 13 000 objets retrouvés récemment à Sanxingdui, celui dont on parle le plus est une grille carapace de tortue en bronze torsadé découverte dans la fosse sacrificielle numéro 7.
Plus de 13.000 reliques ont été découvertes dans la province du Sichuan, située dans la région sud-ouest du pays, plus précisément à Sanxingdui, une ancienne cité fortifiée vieille de 3.000 ans. Les archéologues ont découvert des tombes et des fosses sacrificielles contenant des offrandes en or, en jade et en bronze. « La particularité des fosses découvertes est qu’elles contiennent de très nombreuses pièces », explique le responsable des fouilles au micro d’Europe 1.
Cette tortue ou vaisseau sacrificiel aux quatre poignées à tête de dragon, était probablement recouvert de soie au moment de l’offrande, selon l’agence Chine Nouvelle. Un quart des objets retrouvés sur le site de Sanxingdui sont intacts et mèneraient à la piste de l’ancien royaume des empereurs Shu, il y a 4 500 ans, dont il n’existe pas de traces écrites. Seuls ces objets façonnés par l’homme, il y a plus de 3 000 ans, témoigneraient de l’existence de cette dynastie inconnue qui a produit des figures de guerriers aux grandes oreilles, au nez proéminent et aux grands yeux énigmatiques, dont la plus remarquée porte un masque en or. D’autres statues représentent un serpent à tête humaine, ou encore un dragon au nez de cochon. « Les sculptures sont très complexes et imaginatives, représentant un monde mystique imaginé par les gens à cette époque »,souligne Zhao Hao, professeur à l’université de Pékin et responsable de la fouille de la tombe numéro 8 de Sanxingdui, cité par le South China Morning Post.
« Certaines [pièces] sont vraiment minuscules. Nous en avons déjà déterré plusieurs milliers et une fois que toute la fouille sera terminée, il pourrait y en avoir encore plusieurs dizaines de milliers d’autres, ce qui est exceptionnel ». Parmi les 13.000 objets retrouvés récemment à Sanxingdui, celui dont on parle le plus est une grille recouvrant une carapace de tortue en bronze torsadé.
Il s’agit surtout de masques et de sculptures, qui lèvent le voile sur un ancien royaume, celui des rois Zhou, dont l’artisanat et les influences culturelles étaient très différents de ceux du reste de la Chine . Il n’existe aucune trace écrite de cette civilisation apparue il y a 4.500 ans et qui a prospéré en marge de l’ethnie Han, aujourd’hui dominante en Chine. Son existence viendrait donc conforter la thèse d’une civilisation chinoise aux origines multiples. Jusque-là, les historiens pensaient que le fleuve Jaune, le second plus long fleuve de Chine, était le seul berceau de l’empire du Milieu à Pékin.
Notre-Dame de paris : Une second sarcophage en plomb découvert sous la cathédrale!
Un second sarcophage en plomb a été découvert lors des fouilles archéologiques de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, dans un très bon état. Encore une découverte extraordinaire.
Lire la suite Notre-Dame de paris : Une second sarcophage en plomb découvert sous la cathédrale!Archéologie : la machine d’Anticythère, « plus vieil ordinateur du monde », aurait démarré en -178 avant J.-C.
Découverte en 1901 au cœur d’une épave romaine échouée au large de l’île grecque éponyme, la machine d’Anticythère est sans aucun doute l’un des artefacts antiques qui questionne et intrigue le plus la communauté scientifique.
Depuis maintenant plus d’un siècle, les chercheurs tentent de percer les secrets de ce mystérieux mécanisme de la taille d’une boîte à chaussures, comprenant des engrenages et des cadrans sur lesquels sont écrites de nombreuses minuscules inscriptions, et considéré comme « le plus vieil ordinateur du monde ».
Au fil des décennies, les scientifiques ont progressivement reconstitué les dizaines de fragments de la machine pour comprendre son processus de fabrication et son utilité. De précédents examens ont ainsi permis de déterminer qu’il s’agissait d’un calculateur exploité pour prédire des événements tels que les éclipses ou les phases de la Lune.
De quand date le « plus vieil ordinateur du monde » ?
Aujourd’hui, de nouveaux travaux pourraient nous en apprendre plus sur cette curieuse machine. Dans une étude publiée le 28 mars sur le site arXiv, des chercheurs indiquent avoir identifié la date exacte de « mise en service » du mécanisme, que l’on savait utilisé il y a plus de 2 000 ans. Cette datation précise est évaluée au 22 ou 23 décembre 178 avant J.-C.
Comment sont-ils arrivés à une telle conclusion ? « Afin d’utiliser un instrument de mesure, un point de référence est nécessaire, avant la procédure de mesure », écrivent les chercheurs dans leur étude.
C’est grâce à une forme en spirale incrustée à l’arrière du mécanisme représentant un cycle de 223 mois appelé Saros (qui peut être utilisée pour prédire les éclipses de Soleil et de Lune) que les scientifiques ont émis l’hypothèse que la machine avait été utilisée pour la première fois lors d’une éclipse solaire annulaire. Ce phénomène se produit lorsque la Terre, la Lune et le Soleil sont alignés, mais que la Lune ne couvre pas la totalité du Soleil, dessinant un contour ressemblant à un « anneau de feu ».
Partant de cette piste, les chercheurs ont exploré les données de la NASA à la recherche de tous les exemples d’éclipses solaires annulaires survenues lors de la période estimée de sa conception. Or, le 23 décembre 178 avant J.-C., une éclipse annulaire longue de 12 minutes aurait pu être observée.
Une hypothèse déjà contestée
Cette éclipse annulaire n’est d’ailleurs pas le seul événement astronomique qui a donné l’orientation de ces recherches. Une phase de nouvelle Lune a démarré le 22 décembre, et le solstice d’hiver s’est déroulé le 23 décembre.
« En un jour, il s’est produit trop d’évènements astronomiques pour que ce soit une coïncidence. À cette date, c’était la nouvelle lune, la lune était à son apogée, il y avait une éclipse solaire, le Soleil entrait dans la constellation du Capricorne, c’était le solstice d’hiver », indique Aristeidis Voulgaris, archéologue de la Direction de la Culture et du Tourisme de Thessalonique en Grèce et co-auteur de l’étude, à New Scientist.
« Le 22/23 décembre 178 avant J.-C est une date initiale idéale, fonctionnelle et représentative pour calibrer la position initiale des pointeurs du mécanisme », avancent les chercheurs dans leur étude.
Cependant, cette hypothèse est déjà très contestée. Et certains estiment même que l’étude ne résisterait pas à la relecture des pairs, à laquelle elle doit encore être soumise. Selon Alexander Jones, professeur de l’Institute for the Study of the Ancient World de la New York University interrogé par Live Science, ces travaux présentent de « nombreux problèmes, allant de questions majeures à des questions mineures », qui seraient « symptomatiques du manque de base solide dans le contexte de l’astronomie antique et de la science ».
D’après lui, le cycle Saros ne serait en fait pas aussi fiable que l’on pourrait le croire lorsque l’on remonte trop loin dans le passé. Par ailleurs, de précédents calculs ont abouti à des résultats bien différents : en 2014, deux études évaluaient plutôt la mise en service de la machine à 204 avant J.-C. Mais pour Aristeidis Voulgaris, cela n’expliquerait pas les représentations du solstice d’hiver dans les inscriptions de la machine. Le débat devrait donc rester ouvert.
Archéologie : Un sarcophage romain de l’Antiquité tardive vieux de 1500 ans découvert dans les Pyrénées-Orientales
Les fouilles préventives menées à Elne, au sud de Perpignan, depuis plusieurs mois, traversent une nécropole antique. De nombreuses sépultures du IVe au VIIe siècles ont été mises au jour.
Lire la suite Archéologie : Un sarcophage romain de l’Antiquité tardive vieux de 1500 ans découvert dans les Pyrénées-OrientalesDes parfums de l’Egypte antique révélés par l’archéologie!
Des chercheurs ont réussi a identifier des parfums de l’Égypte antique grâce à l’étude des tombes de Merit,Kha.
Lire la suite Des parfums de l’Egypte antique révélés par l’archéologie!Archéologie : Les probables tombes du rois Arthur identifiées?
Un archéologue anglais aurait fait la découverte des tombes du rois Arthur, qui était jusque là introuvables.
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