Archives du mot-clé argentine

Argentine : Javier Milei déclenche une dérégulation massive du secteur viticole

À Mendoza, capitale du vin argentin, la réforme impulsée par le président Javier Milei marque un tournant majeur dans l’histoire de la viticulture nationale. Avec la suppression de 973 normes d’un seul geste, le gouvernement entend libérer le secteur de ce qu’il considère comme un excès de bureaucratie. Mais cette simplification spectaculaire suscite à la fois enthousiasme et fortes inquiétudes.

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Algérie : un des plus importants contrats d’achat de blé en 2025 finalisé

L’Algérie a conclu l’une des transactions les plus importantes de l’année pour son approvisionnement national en blé tendre. L’opération, finalisée à l’issue d’une adjudication internationale, dépasse les prévisions initiales en termes de volume et de montant, selon des sources européennes citées par l’agence Reuters.

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Élections législatives en Argentine : Javier Milei consolide son pouvoir grâce aux milliards promis par Trump

Les scandales de corruption, l’affaire du « crypto-gate » ou encore les soupçons de liens avec le narcotrafic visant certains de ses proches semblent avoir été relégués au second plan. Malgré cette succession de polémiques et une crise économique profonde, le président argentin Javier Milei a triomphé lors des élections législatives de mi-mandat ce dimanche, déjouant toutes les prévisions.

Sa coalition « La Liberté avance » (LLA), soutenue par la droite traditionnelle, s’est imposée face à l’alliance progressiste Force patrie, avec 40,7 % des voix contre 34,9 %. Un résultat qui lui permet de tripler sa base parlementaire, renforçant considérablement son pouvoir au Congrès.

Une percée historique de la droite libertarienne

Le péronisme, mouvement historique dominant la scène politique argentine depuis des décennies, a perdu dans 18 des 24 provinces, un recul inédit. À partir du 10 décembre, Milei pourra compter sur 101 députés sur 257 (contre 37 actuellement) et 20 sénateurs sur 72 (contre 6).
S’il ne dispose pas encore d’une majorité absolue, sa coalition bénéficie désormais d’une marge de manœuvre suffisante pour négocier les alliances nécessaires à l’adoption de ses grandes réformes : travail, fiscalité, retraites et éducation.

Cette victoire lui offre donc les moyens politiques de poursuivre son programme de réduction drastique du rôle de l’État, dans la droite ligne de sa politique « à la tronçonneuse ».

Une victoire éclatante, mais pas unanime

Derrière le triomphe, les analystes soulignent que le soutien populaire reste fragile. Avec 68 % de participation, le scrutin affiche l’un des taux les plus bas depuis le retour de la démocratie en 1983. Beaucoup d’Argentins, épuisés par l’inflation et la crise sociale, auraient choisi l’abstention plutôt que de voter pour une alternative qu’ils jugent inexistante.

De plus, la coalition présidentielle a obtenu 15 % de voix de moins que lors de la présidentielle remportée par Milei il y a deux ans : un signe que, si le président sort renforcé, l’enthousiasme populaire s’est érodé.

L’ombre de Washington et des milliards de Trump

Un autre facteur aurait pesé lourd dans la balance : le soutien financier promis par les États-Unis. Selon plusieurs sources diplomatiques, l’administration Trump – revenue au pouvoir à Washington aurait conditionné une aide économique de 40 milliards de dollars à la victoire du gouvernement Milei.

Dans un contexte de crise monétaire aiguë, ce signal aurait convaincu une partie de l’électorat inquiet des conséquences d’un changement de cap politique. Pour la gauche argentine, cette élection s’apparente donc à une “victoire de Trump”.

Le président américain a d’ailleurs félicité chaleureusement Milei, saluant « une victoire écrasante » et affirmant que « le peuple argentin a justifié notre confiance en lui ».

Vers un démantèlement accéléré de l’État argentin

Fort de cette victoire, Javier Milei aborde la seconde moitié de son mandat avec les mains libres pour accélérer ses réformes ultralibérales : privatisations, coupes dans les dépenses publiques, dérégulation du marché du travail.

Mais pour de nombreux observateurs, cette concentration de pouvoir risque de se traduire par une nouvelle vague de souffrances sociales, avec des services publics exsangues et une pauvreté en hausse.

Car derrière les félicitations de Washington et les promesses d’investissement, plane une crainte : celle de voir l’Argentine vendue “à la découpe” à des intérêts étrangers. Une perspective qui, pour les opposants, sonne comme un avertissement : les Argentins risquent bientôt de découvrir le véritable prix de la « liberté » selon Javier Milei.

Mercosur et AELE signent un accord couvrant biens, services et propriété intellectuelle face au protectionnisme états-unien

Le Mercosur et l’Association européenne de libre-échange (AELE) ont signé, ce mardi 16 septembre, un accord de libre-échange visant un marché de 300 millions de personnes. Cet accord est perçu comme une réponse directe aux politiques protectionnistes du président états-unien Donald Trump, marquées par l’imposition de droits de douane sur de nombreux produits européens et sud-américains.

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Argentine: la réforme de la police présentée par Javier Milei inquiète beaucoup les ONG locales

En Argentine, le président de la République, Javier Milei, a présenté, le mardi 17 juin, une réforme de la police aux accents toujours plus sécuritaires et qui inquiète les ONG locales dans un contexte de fortes contestations sociales contre les réformes économiques du gouvernement.

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Argentine : l’ex-présidente Cristina Kirchner va pouvoir effectuer sa peine de prison à domicile

L’ancienne cheffe de l’Etat péroniste et principale opposante au président Milei commencer à purger sa peine de six ans de prison ce mercredi 18 juin chez elle, à Buenos Aires. La justice argentine lui a autorisé mardi 17 juin à effectuer sa peine de six ans de prison via une «assignation à résidence» comme elle l’avait sollicité.

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Argentine : la condamnation de l’ex-présidente Cristina Kirchner met fin à sa carrière politique

La Cour suprême argentine a confirmé mardi la condamnation de l’ex-présidente péroniste Cristina Kirchner à une peine de six ans de prison et d’inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence, un jugement retentissant contre une figure dominante de la vie politique argentine depuis 20 ans. Celle-ci dénonce une « guérilla » judiciaire et « une sentence écrite d’avance ».

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L’Argentine ratifie sa sortie de l’OMS et confirme son rapprochement avec les États-Unis d’Amérique

L’Argentine confirme sa décision de sortir de l’Organisation mondiale de la Santé(OMS). Son ministre de la Santé, Mario Lugones, l’a confirmé lundi 26 mai après une réunion avec son homologue américain Robert Kennedy Jr, actuellement en visite à Buenos Aires. Le secrétaire d’État à la Santé américain doit être reçu par Javier Milei ce mardi. Ces annonces et visites illustrent une fois de plus l’alignement du président argentin sur Donald Trump.

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Argentine : élection locale à Buenos Aires – test réussi pour Milei dans la « guerre des droites »

Le candidat du président ultralibéral argentin Javier Milel est arrivé dimanche 18 mai en tête d’une élection locale à Buenos Aires. Un scrutin local mais à valeur de test pour l’hégémonie à droite où la force libertarienne du président Javier Milel a défié le courant conservateur classique.(Avec RFI)

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L’Argentine obtient 42 milliards des institutions financières internationales

Le vendredi 11 avril, l’Argentine a reçu un appui financier de 42 milliards de dollars de la part du FMI, de la Banque mondiale et de la Banque interaméricaine de développement, un geste interprété comme un “signe de confiance” envers le gouvernement de Javier Milei.(Source : AFP).

Le FMI a validé un prêt de 20 milliards de dollars, dont une première tranche immédiate de 12 milliards. Une seconde tranche de 2 milliards est prévue pour juin. La directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a salué les “progrès impressionnants” de l’Argentine dans la stabilisation de son économie.

Le président Milei a affirmé que l’économie “croîtra comme jamais auparavant”.

La Banque mondiale a surpris en annonçant une aide de 12 milliards de dollars pour soutenir les réformes et l’emploi. La BID, de son côté, pourrait octroyer jusqu’à 10 milliards sur trois ans, après approbation de son conseil d’administration.

Ces soutiens ont été facilités par la décision de la Banque centrale argentine (BCRA) d’introduire un taux de change flottant du peso face au dollar, initialement situé entre 1.000 et 1.400 pesos, avec une bande élargie de 1% par mois.

Autre changement majeur : la levée de la limite mensuelle de 200 dollars par personne, cruciale dans un pays où la population se réfugie traditionnellement dans le dollar.

Un soutien décisif

Selon le ministre de l’Économie, Luis Caputo, l’accord permettra de lever le contrôle des changes instauré en 2019, qui “perturbait le fonctionnement normal de l’économie”.
Cette injection de fonds est jugée vitale pour reconstituer les réserves de la Banque centrale et “exterminer l’inflation”, selon Milei. L’inflation annuelle est tombée à 55,9% en mars, contre 211% fin 2023, malgré un léger regain mensuel à 3,7%.

“Cet accord est vital pour Milei”, analyse la politologue Belen Amadeo. Il renforce sa stratégie économique et sa crédibilité, alors qu’une instabilité pourrait relancer l’inflation et faire fuir la population vers le dollar.
Malgré cette aide, les défis restent importants : après une année 2024 en récession (-1,8%) et une pauvreté en hausse début 2024 à 52,9% (redescendue à 38%), la croissance demeure la pièce manquante du puzzle économique de Milei.

Ce nouveau prêt est le 23e accord de financement du FMI avec l’Argentine depuis 1956, un rappel du surendettement chronique du pays, principal débiteur du Fonds devant l’Ukraine.