Archives du mot-clé corée du nord

Corée du Nord : mort mystérieuse de l’ambassadeur de Russie à Pyongyang

L’annonce de la disparition d’Alexandre Matsegora, ambassadeur de Russie en Corée du Nord depuis plus d’une décennie, soulève de nombreuses interrogations. Alors que le Royaume-Uni remet en lumière l’affaire de l’empoisonnement d’un agent double en 2018, imputé à Moscou, plusieurs observateurs s’interrogent sur les circonstances de cette mort soudaine.

Lire la suite Corée du Nord : mort mystérieuse de l’ambassadeur de Russie à Pyongyang

Corée du Sud : Lee Jae Myung estime devoir « des excuses » à Pyongyang pour les actes de son prédécesseur

Le président sud-coréen Lee Jae Myung a déclaré, mercredi 3 décembre, qu’il estimait devoir « des excuses » à la Corée du Nord pour des actions ordonnées par son prédécesseur, Yoon Suk Yeol, concernant l’envoi de drones et de tracts de propagande au-delà de la frontière intercoréenne.

Lire la suite Corée du Sud : Lee Jae Myung estime devoir « des excuses » à Pyongyang pour les actes de son prédécesseur

Corée du Nord : cyberattaques et cryptomonnaies au cœur d’un vaste système pour contourner les sanctions de l’ONU

Sous le régime de Kim Jong Un, la Corée du Nord a perfectionné ses techniques de contournement des sanctions internationales. Selon un rapport publié mercredi par la Mission multilatérale de surveillance des sanctions (MSMT), Pyongyang utilise les cryptomonnaies et multiplie les cyberattaques pour financer illégalement ses programmes d’armement et obtenir des devises étrangères.

Lire la suite Corée du Nord : cyberattaques et cryptomonnaies au cœur d’un vaste système pour contourner les sanctions de l’ONU

Corée du Nord : Donald Trump devrait de nouveau rencontrer Kim Jong-un et pour quel but ?

Donald Trump s’apprête à reprendre le chemin de la diplomatie asiatique. Le président américain entame ce dimanche une tournée stratégique en Asie, marquée par plusieurs étapes à fort enjeu : la Malaisie, le Japon, la Corée du Sud et enfin la Chine, où il rencontrera Xi Jinping jeudi prochain. Mais un autre rendez-vous pourrait bien voler la vedette à tous les autres : une nouvelle rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Lire la suite Corée du Nord : Donald Trump devrait de nouveau rencontrer Kim Jong-un et pour quel but ?

Corée du Nord : Kim Jong Un admire son nouveau navire de guerre de 5.000 tonnes

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un a inspecté dimanche le tout nouveau navire de guerre de 5.000 tonnes censé « punir les provocations ennemies », ont rapporté les médias d’Etat. Dévoilé en avril par Pyongyang, le « Choe Hyon » est le premier destroyer du pays à être équipé de missiles nucléaires.

Lire la suite Corée du Nord : Kim Jong Un admire son nouveau navire de guerre de 5.000 tonnes

La Corée du Nord n’abandonnera jamais le nucléaire, dit un ministre à l’ONU

La Corée du Nord n’abandonnera jamais son droit à être une puissance nucléaire, a affirmé lundi le ministre nord-coréen adjoint des Affaires étrangères lors d’un rare discours à l’Assemblée générale de l’ONU.(Source : AFP).

Lire la suite La Corée du Nord n’abandonnera jamais le nucléaire, dit un ministre à l’ONU

Séoul affirme qu’une rencontre entre la Corée du Nord et les États-Unis «ne peut être exclue» en marge du sommet de l’APEC

Le président américain se rendra en Corée du Sud le mois prochain pour assister au sommet de l’APEC (Coopération économique Asie-Pacifique), en présence notamment de son homologue chinois Xi Jinping.(Source : AFP).

Lire la suite Séoul affirme qu’une rencontre entre la Corée du Nord et les États-Unis «ne peut être exclue» en marge du sommet de l’APEC

Corée du Nord : Pyongyang informe l’ONU de nouveaux travaux dans la zone démilitarisée

La Corée du Nord a officiellement informé le Commandement des Nations unies (UNC), dirigé par les États-Unis, de son intention de reprendre des travaux de fortification à l’intérieur de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées. Une annonce inhabituelle qui suscite autant d’inquiétudes que de spéculations sur les intentions réelles de Pyongyang.

C’est le quotidien sud-coréen Dong-A Ilbo qui a révélé en premier cette communication rare de l’armée nord-coréenne à l’UNC, datant de mercredi dernier. Le régime de Kim Jong-un a indiqué qu’il s’apprêtait à ériger de nouvelles barrières et à réinstaller des grillages barbelés le long de la Ligne de démarcation militaire (MDL), dans la portion nord de la DMZ. Ces constructions reprendraient les installations entamées l’année dernière, qui avaient été temporairement interrompues durant l’hiver.

Un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense a confirmé cette information ce lundi. De son côté, un responsable de l’UNC a refusé tout commentaire sur les échanges avec l’armée nord-coréenne.

Une reprise des fortifications militaires

Pyongyang avait déjà entamé des travaux similaires en avril 2023, mobilisant plusieurs milliers de soldats pour renforcer les grillages, ériger des murailles antitanks et densifier la militarisation de la ligne de front. Après une pause hivernale, les activités avaient repris au printemps, et viennent de redémarrer à la fin de la semaine dernière.

L’armée sud-coréenne a observé la présence d’environ 1 000 personnes réparties sur cinq à six sites, un chiffre inférieur aux 5 000 mobilisés l’an passé sur une dizaine d’emplacements. Ces mouvements font l’objet d’une surveillance renforcée par Séoul.

« Notre armée surveille de près les activités militaires nord-coréennes et répondra conformément aux principes en cas de violation de la MDL », a averti le colonel Lee Sung-jun, porte-parole du Comité des chefs d’état-major interarmées sud-coréen (JCS).

Une notification inédite, aux allures de message politique

Le fait que la Corée du Nord ait cette fois notifié l’UNC constitue une première, alors que des épisodes précédents de franchissements accidentels de la MDL avaient déjà provoqué des tirs de semonce sud-coréens. Pyongyang n’avait, jusqu’ici, jamais pris la peine de prévenir de ses actions sur cette ligne de tension, à l’exception notable d’octobre dernier lorsqu’il avait détruit certaines infrastructures routières et ferroviaires reliant les deux pays.

Cette démarche soulève des interrogations : s’agit-il d’une simple manœuvre tactique ou d’un signal politique ? Depuis fin 2023, Kim Jong-un a clairement affirmé vouloir traiter la Corée du Sud comme un “État hostile”, rompant avec la doctrine du rapprochement intercoréen. Pourtant, cette notification formelle pourrait aussi être interprétée comme un geste d’ouverture, notamment en direction du nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung, arrivé au pouvoir début juin avec une volonté affichée de détente et de dialogue.

Vers un apaisement ou une nouvelle escalade ?

Du côté sud-coréen, la prudence reste de mise. Le ministère de la Défense a reconnu qu’il était difficile d’interpréter clairement les intentions nord-coréennes, mais a aussi souligné que ce message pouvait constituer un signal significatif en faveur d’un éventuel réchauffement des relations.

L’UNC a rappelé, pour sa part, que la notification préalable de telles activités dans la DMZ permet généralement de réduire les risques de malentendus et de désescalade accidentelle.

Dans un contexte où la péninsule coréenne reste l’un des foyers de tension les plus explosifs de la planète, ce geste nord-coréen, bien que modeste, pourrait marquer un point d’inflexion dans la dynamique intercoréenne — à condition qu’il soit suivi d’initiatives concrètes.

Corée : L’Union des familles de kidnappés envisage de suspendre les envois de tracts vers le Nord

L’Union des familles de kidnappés par la Corée du Nord a annoncé ce mardi qu’elle envisageait de suspendre ses envois de tracts anti-régime au-delà de la frontière intercoréenne. Cette possible suspension, évoquée par Choi Seong-ryong, président de l’organisation, intervient dans un contexte de dialogue renouvelé avec les autorités sud-coréennes.

Un signal d’apaisement sous conditions

Choi Seong-ryong a déclaré avoir reçu, lundi, un appel téléphonique encourageant d’un haut responsable du gouvernement sud-coréen, qui l’a conduit à envisager un moratoire sur les largages de tracts. La décision finale sera prise après consultation avec les autres familles membres de l’union.

Ce geste de bonne volonté s’inscrit dans la continuité de propos tenus par Choi il y a une semaine, lorsqu’il avait affirmé que son groupe serait prêt à cesser ces actions de communication, à condition que le président Lee Jae Myung intervienne personnellement pour confirmer le sort des otages toujours portés disparus — notamment ceux ayant dépassé les 90 ans.

Un échange avec le vice-ministre de l’Unification

Le ministère sud-coréen de l’Unification, chargé des relations avec la Corée du Nord, a confirmé que son vice-ministre Kim Nam-jung s’est entretenu avec Choi lundi après-midi. Selon un représentant du ministère, Kim a transmis une demande officielle du gouvernement appelant à la fin de l’envoi de tracts et a promis de prêter une oreille attentive aux doléances des familles.

Bien que Choi semble avoir accueilli favorablement cette proposition, il n’a pas encore pris d’engagement ferme. Il reste également incertain si le gouvernement Lee programmera la rencontre directe avec le président, que le groupe réclame depuis plusieurs mois.

Une campagne de tracts menée par ballons et drones

Depuis le début de l’année, l’organisation de Choi a mené trois campagnes de distribution de tracts anti-nord-coréens à l’aide de ballons et drones :
• Le 27 avril depuis le pavillon d’Imjingak à Paju,
• Le 8 mai à Cheorwon, dans la province du Gangwon,
• Et le 2 juin dans une autre zone frontalière de Paju.

Ces initiatives ont souvent irrité Pyongyang et fait l’objet de tensions bilatérales. Le gouvernement sud-coréen a donc indiqué vouloir réviser la législation actuelle pour empêcher à l’avenir les distributions de tracts depuis les zones frontalières, au nom de la sécurité et de la stabilité régionale.

L’espoir d’un dialogue intercoréen sur les enlèvements

Choi a exprimé l’espoir que le gouvernement de Lee Jae Myung, jugé plus compréhensif sur le sujet des enlèvements, puisse ouvrir la voie à un dialogue intercoréen permettant de confirmer la vie ou le décès des victimes. « Des officiels du gouvernement actuel comprennent mieux la question des enlèvements et ils nous ont beaucoup aidés dans le passé. J’espère que ce gouvernement créera enfin des opportunités concrètes », a-t-il déclaré à la presse.

Ces mots ont été prononcés après un moment de recueillement devant le mémorial des anciens combattants belges et luxembourgeois de la guerre de Corée, situé à Dongducheon, au nord de Séoul. L’événement marquait le 75e anniversaire du déclenchement de la guerre de Corée (1950-1953).

Une histoire personnelle douloureuse

Pour Choi Seong-ryong, la cause des familles de kidnappés est aussi profondément personnelle. Son propre père a été enlevé en 1967 alors qu’il pêchait près de l’île de Yeonpyeong, en mer Jaune. Il a ensuite été exécuté en 1972 par les autorités nord-coréennes, accusé de collaboration passée avec l’armée américaine pendant la guerre de Corée.

Un geste possible vers l’apaisement intercoréen

L’éventuelle suspension des envois de tracts anti-nord-coréens pourrait marquer un geste de détente dans les relations intercoréennes. Si elle se concrétise, cette initiative donnerait une chance à un dialogue plusC’est humain et centré sur les victimes, dans un dossier longtemps éclipsé par les enjeux géopolitiques majeurs de la péninsule.

Fake News : Non, la Corée du Nord ne s’engage pas aux côtés de l’Iran contre Israël

Ces derniers jours, un post viral sur le réseau social X (ex-Twitter), visionné près de 30 millions de fois, prétend que la Corée du Nord va fournir un soutien militaire à l’Iran dans le contexte des tensions croissantes avec Israël. L’annonce, reprise sur plusieurs plateformes comme TikTok, Facebook ou Instagram, a enflammé les débats, suscitant autant d’espoir chez certains que d’inquiétudes chez d’autres. Mais cette affirmation est fausse.

Une rumeur sans fondement relayée par un compte douteux

Le message, qui se limite à une phrase lapidaire « SCOOP : la Corée du Nord va fournir un soutien militaire à l’Iran » – cite comme source les « médias d’État nord-coréens ». Pourtant, aucune agence de presse crédible, qu’il s’agisse de Reuters, l’AFP, AP News ou encore la BBC, n’a confirmé cette information.

À l’origine de la rumeur, on retrouve le compte X « Pamphlets », qui se présente comme « affilié à l’État d’URSS » et relaie régulièrement des contenus favorables aux régimes autoritaires, notamment la Corée du Nord, ainsi que des publications antisionistes et conspirationnistes. Cette source n’a aucune crédibilité journalistique et ne fournit aucune preuve concrète de ses affirmations.

Une coopération militaire historique, mais rien de nouveau

Il est vrai que Pyongyang et Téhéran ont des relations militaires anciennes, fondées sur des échanges de technologie balistique et de savoir-faire depuis plusieurs décennies. Toutefois, aucun élément sérieux ne permet d’affirmer que la Corée du Nord envisage de soutenir activement l’Iran dans un conflit direct contre Israël.

La vigilance est d’autant plus de mise que les tensions au Moyen-Orient suscitent déjà de vives préoccupations internationales quant à un risque d’embrasement régional. L’hypothèse d’une implication militaire nord-coréenne dans un nouveau théâtre de guerre constitue un sujet sensible, et toute annonce en ce sens devrait être traitée avec rigueur.

Une fausse information virale

Pour l’heure, rien ne confirme que la Corée du Nord envisage d’envoyer une aide militaire à l’Iran dans son affrontement avec Israël. Il s’agit d’une infox sans fondement, qui s’appuie sur des sources non vérifiées et des réseaux habitués à la désinformation. Dans un contexte aussi volatile, la prudence et la vérification des sources restent essentielles.