Rexhino Abazaj, dit Gino, militant pour le droit au logement, a été arrêté mardi en région parisienne sur mandat d’arrêt allemand, a annoncé son avocat. « Cette arrestation par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) est très étonnante. Il se serait rendu s’il avait été convoqué », a déclaré Me Youri Krassoulia à l’AFP.
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Guerre en Ukraine : Vladimir Putin affirme que la Russie n’a pas choisi l’escalade avec l’Europe, mais se prépare à la guerre si nécessaire
Face à la montée des discours alarmistes en Europe évoquant un affrontement militaire imminent avec la Russie, le président russe Vladimir Putin a tenu à clarifier la position de Moscou. Lors d’une réunion élargie du Conseil du ministère de la Défense, mercredi 17 décembre, le chef du Kremlin a dénoncé ce qu’il qualifie de « mensonges délibérés » visant à présenter la Russie comme une menace directe pour le continent européen.
Lire la suite Guerre en Ukraine : Vladimir Putin affirme que la Russie n’a pas choisi l’escalade avec l’Europe, mais se prépare à la guerre si nécessaireL’Italie et le Japon resserrent leurs liens de défense alors que Rome réintègre le jeu indo-pacifique
Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, et le Japonais Shinjirō Koizumi ont tenu une visioconférence, marquant un rapprochement stratégique plus affirmé entre Rome et Tokyo.
Lire la suite L’Italie et le Japon resserrent leurs liens de défense alors que Rome réintègre le jeu indo-pacifiqueAlgérie : un des plus importants contrats d’achat de blé en 2025 finalisé
L’Algérie a conclu l’une des transactions les plus importantes de l’année pour son approvisionnement national en blé tendre. L’opération, finalisée à l’issue d’une adjudication internationale, dépasse les prévisions initiales en termes de volume et de montant, selon des sources européennes citées par l’agence Reuters.
Lire la suite Algérie : un des plus importants contrats d’achat de blé en 2025 finaliséGuerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir des prises de parole d’Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à Paris
La crise ukrainienne a de nouveau occupé le devant de la scène diplomatique internationale ce lundi, alors que Volodymyr Zelensky était reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron. Depuis le début de l’invasion russe en février 2022, il s’agit de la dixième visite du président ukrainien en France. Ce déplacement intervient dans un contexte diplomatique intense : discussions américano-ukrainiennes en Floride la veille, et rencontre prévue à Moscou entre l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Putin.
À l’issue de leur entretien et d’échanges en visioconférence avec des dirigeants européens et les négociateurs présents aux États-Unis, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont livré plusieurs messages clés. Voici les principaux points à retenir.
La poursuite des frappes russes : « une insulte au droit »
Emmanuel Macron a insisté d’emblée sur la gravité du moment, parlant d’un « moment décisif » dans la quête d’une issue pacifique. Le président français a fermement condamné les frappes russes les plus récentes, qui ont touché Kiev et provoqué des victimes civiles à Dnipro.
Selon lui, en poursuivant ces attaques, « la Russie signe et aggrave un peu chaque jour le forfait de son agression ». Il qualifie ces actions « d’insulte au droit » et « d’obstacle à la paix ».
Un plan de paix encore inexistant
Malgré les discussions qui se multiplient, Emmanuel Macron a rappelé qu’« il n’y a pas aujourd’hui de plan de paix finalisé ». Les États-Unis jouent actuellement le rôle de médiateur, un engagement salué par le président français, qui considère que Donald Trump et son administration « veulent la paix ».
Cependant, Macron insiste : chaque acteur doit respecter ses compétences. « L’Ukraine est la seule qui peut discuter de territoires », rappelle-t-il. Une position confirmée par Zelensky, pour qui « les pourparlers se poursuivent » sur ce dossier considéré comme le plus sensible.
Certaines thématiques, en revanche, nécessitent une négociation à l’échelle européenne, comme les garanties de sécurité. Ce volet serait en voie d’être finalisé. Sur la question du gel des avoirs russes, Macron affirme : « nous trouverons une option », espérant un accord avant Noël.
« Il faut terminer cette guerre de manière digne »
Volodymyr Zelensky a réaffirmé sa volonté de parvenir à un plan de paix solide et crédible. « Nous essayons de terminer cette guerre de toutes nos forces », a-t-il déclaré, tout en soulignant que l’issue dépendra largement de Vladimir Putin.
Pour lui, la préservation de la souveraineté ukrainienne demeure « un point capital », surtout face à une Russie qui « a tant de fois violé ses promesses ». Il insiste sur la nécessité de « garanties solides » et rappelle que « l’agresseur doit payer pour son forfait ».
Sur le terrain : une progression russe et des combats intenses
Questionné sur la situation militaire, Zelensky reconnaît que « évidemment, il y a une avancée de l’armée russe ». Les combats sont « très rudes », mais le président ukrainien souligne que la Russie a connu en octobre « ses plus lourdes pertes en quatre ans de guerre ».
Il mentionne aussi une intensification des frappes de missiles et de drones russes, visant des zones résidentielles et des infrastructures essentielles, ce qui crée une pression « psychologique et physique » sur la population civile.
Un scandale de corruption en pleine séquence diplomatique
La rencontre intervient alors que l’Ukraine est secouée par un scandale de corruption ayant entraîné le départ d’Andriï Iermak, chef de cabinet du président. Zelensky admet que cette affaire tombe « à un mauvais moment » et qu’elle pèse sur le processus de négociation.
Emmanuel Macron, lui, affirme que la France n’a « pas de leçons à donner ». Il considère que « la lutte contre la corruption fonctionne » en Ukraine.
Zelensky refuse pour l’heure de dévoiler le nom du successeur d’Iermak, indiquant seulement que le futur chef de cabinet sera choisi selon des critères de compétence, de gestion et avec un « accent particulier sur la diplomatie ».
Un déplacement en Irlande pour poursuivre la mobilisation internationale
Après une soirée consacrée à des initiatives culturelles à Paris, Volodymyr Zelensky se rendra en Irlande mardi. Ce sera sa première visite officielle dans ce pays membre de l’Union européenne mais militairement neutre, preuve que Kiev continue d’étendre son action diplomatique malgré un contexte militaire difficile.
F‑35 belges : 5,6 milliards d’euros pour rester au sol ?
La Belgique vient d’accueillir ses premiers chasseurs F‑35, marquant une étape majeure dans la modernisation de sa défense aérienne. Cependant, cette avancée technologique se heurte à un obstacle inattendu : l’espace aérien belge est trop limité pour permettre aux pilotes de pleinement exploiter ces avions de cinquième génération.
Lire la suite F‑35 belges : 5,6 milliards d’euros pour rester au sol ?Guerre en Ukraine, nouveau service national volontaire, envoie de jeunes en Ukraine,budget : ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron
Lors d’un entretien accordé à RTL depuis l’Afrique, ce mardi 25 novembre, le président Emmanuel Macron est revenu sur la guerre en Ukraine, la stratégie de défense de la France, la transformation du Service national universel et les tensions politiques autour du budget. Voici l’essentiel de ses déclarations.
Lire la suite Guerre en Ukraine, nouveau service national volontaire, envoie de jeunes en Ukraine,budget : ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel MacronL’Albanie nomme pour la première fois un ministre généré par intelligence artificielle
Dans une première mondiale, l’Albanie a intégré dans son gouvernement un ministre généré par intelligence artificielle (IA). L’annonce a été faite par le Premier ministre Edi Rama, qui présente cette initiative comme un moyen innovant de lutter contre la corruption.
Lire la suite L’Albanie nomme pour la première fois un ministre généré par intelligence artificielleUn million de citoyens européens exigent l’interdiction des thérapies de conversion LGBT+
La voix d’un million de citoyens s’est fait entendre en Europe : une pétition contre les thérapies de conversion LGBT+ a franchi vendredi 16 mai le seuil symbolique du million de signatures, forçant la Commission européenne à se positionner publiquement sur le sujet.
Cette initiative, lancée par l’association Against Conversion Therapy (ACT), demande l’interdiction formelle de ces pratiques qui visent à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Si le dépassement du million de signataires n’impose pas à Bruxelles d’adopter une législation, il oblige néanmoins l’exécutif européen à apporter une réponse officielle dans les mois à venir.
Une mobilisation citoyenne massive, portée par la France
Selon les données de la Commission européenne, plus de la moitié des signatures proviennent de la France, où la lutte contre les thérapies de conversion a trouvé un fort écho. Le soutien de nombreuses personnalités publiques, telles que la chanteuse Angèle ou l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, a contribué à populariser la cause sur les réseaux sociaux.
Le député Manuel Bompard a salué sur Instagram cet élan citoyen, en déclarant : « Vous êtes incroyables ! » Un enthousiasme partagé dans toute l’Union européenne, où les appels à la protection des droits LGBT+ se multiplient.
Des pratiques toujours légales dans une majorité de pays de l’UE
À ce jour, seulement huit pays membres de l’UE ont totalement interdit les thérapies de conversion : la France, la Belgique, Chypre, l’Allemagne, Malte, le Portugal, l’Espagne et la Grèce, selon l’ILGA Europe (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association).
Ces « thérapies », qualifiées d’abusives et dangereuses, peuvent prendre des formes aussi variées qu’exorcismes, électrochocs ou stages de « rééducation ». Elles visent à faire croire que les identités LGBT+ sont des maladies à soigner, entraînant souvent de graves conséquences psychologiques et physiques pour les victimes, en majorité jeunes et vulnérables.
Et maintenant ? La balle est dans le camp de Bruxelles
La Commission européenne devra désormais examiner la pétition, rencontrer les organisateurs et publier une réponse détaillée, même si elle n’est pas tenue d’adopter une loi. Toutefois, cet élan citoyen pourrait mettre une pression politique croissante sur les institutions et inciter certains États à accélérer leurs propres processus législatifs.
Pour l’association ACT, cette victoire est un signal fort : « Ce n’est que le début. Nous voulons une Europe où personne ne soit torturé pour ce qu’il ou elle est. »
La Turquie annonce 234 arrestations dans un coup de filet international du trafic de drogues.
Après « huit mois » d’enquête, les autorités turques ont annoncé, ce mardi 15 avril, l’arrestation de 234 suspects dans cinq pays lors d’un vaste coup de filet international visant des organisations impliquées dans le trafic de drogues.
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