La journée de mobilisation sociale a été marquée par un incident impliquant le député de La France insoumise (LFI) Aurélien Le Coq. Présent dans le cortège à Lille, l’élu a tenté de s’opposer à une intervention des forces de l’ordre, avant de dénoncer sur les réseaux sociaux son « bousculage » par des policiers et d’exiger des excuses officielles.
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Cinéma – sorties salles (France) du 17 septembre 2025 : « La tour de glace » ou le reflet d’une (trop) longue nuit frigorifique d’hiver.
Énième semaine sans grand intérêt en ce qui concerne les sorties cinématographiques dans les salles françaises de cette semaine du 17 septembre 2025. Alors, oui, il y a une très grosse sortie cinéma avec le manga « Demon slayer : la forteresse infinie » mais, si vous ne suivez pas la série animée depuis son début, il y a des années, pas la peine de s’y arrêter car ce film correspond, peu ou prou, au début d’une cinquième saison et, si la bande annonce nous avait plu, nous n’en avions jamais vu le moindre épisode. Seul le film chinois « Left-hand girl » trouvait vraiment grâce à nos yeux. Hélas, n’ayant pas eu l’opportunité de le voir en projection presse et celui-ci n’étant pas diffusé dans notre ville de résidence, nous n’allions tout de même pas faire une centaine de kilomètres pour ne passer que 1h49 dans une salle obscure.
Nous restait l’option « La tour de glace », qui, malgré une bande-annonce qui nous laissait hésiter, se présentait en bouée de sauvetage si nous voulions pouvoir faire notre travail de critique ciné cette semaine. Avec le recul du visionnage de ce film, nous en venons à nous dire que boire la tasse nous aurait laissé un moins mauvais goût…
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Julia Torlet, présidente de « SOS Homophobie « et professeure de lettres classiques, militante déclarée du lesbianisme, a tenu des propos polémiques lors d’une conférence publique, où elle encourage les enseignants à contourner la neutralité imposée par l’Éducation nationale pour « imposer les identités LGBTI dans la société ». Source « Le Figaro ».
Lire la suite France : la présidente de « SOS Homophobie » appelle à tricher pour imposer les identités LGBT dans les écoles et la société, lors d’une conférence de LFILa France insoumise refuse l’invitation de Matignon qui consulte la gauche mercredi
Mathilde Panot a annoncé mardi que La France insoumise avait décliné l’invitation du nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, qui convie mercredi à Matignon les responsables de gauche pour des consultations en vue de l’élaboration du budget 2026.(Source: AFP).
Lire la suite La France insoumise refuse l’invitation de Matignon qui consulte la gauche mercrediGuerre narrative contre le Maroc : quarante ans de reproduction du même discours
La série d’articles publiée par “Le Monde” en août 2025 sur « une atmosphère de fin de règne » au Maroc n’a rien d’un scoop. Elle s’inscrit dans une trame ancienne, déjà bien rodée : affaiblir l’image du Maroc, miner la légitimité de sa monarchie et glorifier l’Algérie comme alternative révolutionnaire.
La force de ce récit ne réside pas dans son originalité, mais dans sa répétition, son adaptation aux nouveaux canaux, et sa transformation en une véritable constellation d’acteurs : milieux intellectuels français marqués par la nostalgie coloniale, propagande d’État algérienne, relais du Polisario, presse de gauche, campagnes numériques opaques et même journalisme de chantage financier.
Lire la suite Guerre narrative contre le Maroc : quarante ans de reproduction du même discoursFrance: l’ancien ministre Dominique de Villepin «entend bien participer» à la présidentielle de 2027
Dominique de Villepin vient de lancer le mouvement politique La France humaniste, « un mouvement d’idées, de citoyens », selon ses mots. Il sort aussi un livre et bénéficie d’une forte exposition médiatique ces dernières semaines. L’ancien Premier ministre pose chaque jour qui passe de nouveaux petits cailloux sur le chemin d’une candidature à la présidentielle 2027.
Lire la suite France: l’ancien ministre Dominique de Villepin «entend bien participer» à la présidentielle de 2027Îles Éparses : blocage persistant entre la France et Madagascar après une deuxième réunion sans avancée
La deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache sur les Îles Éparses, organisée ce lundi à Paris, s’est conclue sans progrès tangible. Cinquante ans après le début du différend territorial entre la France et Madagascar, le litige demeure entier, illustrant l’impasse diplomatique persistante entre les deux pays.
Un dialogue bloqué par la question de souveraineté
Madagascar persiste dans sa demande de restitution des Îles Éparses, ces petits territoires inhabités disséminés dans le canal du Mozambique. Refusant catégoriquement toute cogestion avec Paris tant que la souveraineté malgache n’est pas reconnue, la délégation d’Antananarivo a exprimé une nouvelle fois ses exigences. De son côté, la France reste silencieuse : aucun commentaire officiel ni communiqué conjoint n’a été publié à l’issue de cette rencontre.
Des revendications claires de la part de Madagascar
Malgré l’absence d’avancée, la délégation malgache était venue avec une feuille de route bien définie. Outre la restitution des territoires, Antananarivo a réclamé :
• La suspension immédiate de toute décision unilatérale française sur les îles tant qu’un accord bilatéral ne sera pas trouvé ;
• Une indemnisation pour les pertes économiques et dommages subis en raison de l’impossibilité d’exercer sa souveraineté — aucun chiffre n’a été avancé ;
• L’exploitation des ressources halieutiques par les pêcheurs malgaches dans les zones maritimes entourant les îles ;
• La participation de chercheurs malgaches aux travaux scientifiques menés sur place, ainsi qu’un accès complet aux données existantes.
Toutes ces requêtes restent en suspens, la partie française n’ayant formulé aucune réponse officielle à ce jour.
Vers un troisième cycle de discussions à Madagascar
Malgré cette impasse, Madagascar a annoncé la tenue d’un troisième cycle de négociations sur son sol, à une date qui reste à déterminer. Une annonce qui témoigne d’une volonté de poursuivre le dialogue, tout en préparant d’éventuelles actions sur le plan juridique.
L’option judiciaire en ligne de mire
Pour Serge Zafimahova, analyste politique malgache, Madagascar dispose encore de leviers juridiques internationaux. Il évoque notamment la possibilité de saisir la Cour internationale de justice (CIJ), à l’instar de l’île Maurice dans l’affaire des îles Chagos contre le Royaume-Uni. Autre option : porter le dossier devant le Comité spécial de la décolonisation des Nations unies. Selon lui, “si on ne veut pas en être au même point dans 50 ans, il faut aller au contentieux”.
Une impasse stratégique et symbolique
La question des Îles Éparses demeure hautement symbolique pour Madagascar, au-delà des enjeux économiques liés à la pêche ou à la recherche scientifique. Pour la France, ces îles représentent un intérêt géostratégique majeur, notamment dans la région de l’océan Indien, ce qui rend toute perspective de restitution politiquement sensible.
Pour l’instant, le dialogue reste gelé sur les positions de principe, sans signe d’assouplissement. La prochaine étape pourrait bien se jouer sur le terrain du droit international.
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal condamné en appel à cinq ans de prison en Algérie
Un tribunal en Algérie a condamné en appel, mardi 1er juillet, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans prison, soit la même peine qu’en première instance. L’auteur, en détention depuis novembre, est au cœur d’un bras de fer entre Paris et Alger, alors que les relations diplomatiques entre les deux capitales sont au plus bas. Paris dit espérer « des mesures de grâce ».
Lire la suite L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal condamné en appel à cinq ans de prison en AlgérieL’Assemblée de Corse reconnaît symboliquement l’existence de l’État palestinien et appelle Paris à agir
Dans un geste à forte portée symbolique et politique, l’Assemblée de Corse a adopté une résolution reconnaissant l’existence de l’État de Palestine, rejoignant un mouvement grandissant de collectivités locales en France et à l’étranger appelant à une reconnaissance officielle du peuple palestinien.
Une initiative portée par la présidente de l’Assemblée
La résolution a été présentée par la présidente de l’Assemblée de Corse, Marie-Antoinette Maupertuis, membre de la majorité autonomiste. Celle-ci a salué un vote « humaniste et urgent », évoquant une « urgence humanitaire », un « devoir moral », et un soutien à l’autodétermination et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
« Il s’agit d’un acte de conscience, de solidarité et de responsabilité face à une tragédie humaine qui dure depuis trop longtemps », a déclaré Mme Maupertuis.
Le texte adopté reconnaît « l’existence de l’État de Palestine, conformément aux dispositions antérieures de l’ONU », et appelle le gouvernement français à en faire autant. Il demande également la suspension des livraisons d’armes à Israël, une exigence de plus en plus exprimée dans certains milieux politiques et associatifs.
Un geste local dans un contexte international tendu
Cette reconnaissance intervient alors que la France n’a toujours pas officiellement reconnu l’État palestinien. Début avril, le président Emmanuel Macron avait évoqué une possible reconnaissance « en juin », dans le cadre d’une conférence conjointe avec l’Arabie saoudite à l’ONU. Toutefois, cette conférence prévue pour le 18 juin à New York a été reportée en raison des frappes israéliennes sur l’Iran, repoussant une éventuelle décision française.
Un mouvement croissant en France et dans le monde
La veille, le 26 juin, le conseil municipal de Morlaix (Finistère) avait également adopté un vœu en faveur de la reconnaissance de l’État palestinien par la France. Ces gestes s’inscrivent dans un mouvement international plus large, alors que 148 des 193 États membres des Nations unies reconnaissent actuellement la Palestine comme État souverain, soit près des trois quarts.
Une portée symbolique forte
Bien que symbolique et non contraignante, la décision corse reflète une volonté politique locale de se positionner sur une question internationale majeure. Pour les élus autonomistes, cette reconnaissance est également une manière d’exprimer leur attachement au principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, un thème particulièrement sensible dans l’histoire politique corse.
En votant cette résolution, l’Assemblée de Corse ajoute sa voix à celles qui, en France et ailleurs, appellent à une reconnaissance pleine et entière de l’État palestinien. Alors que la situation au Proche-Orient reste explosive et que la diplomatie française temporise, ce vote vient rappeler que la solidarité internationale peut aussi s’exprimer depuis les territoires, au nom de principes universels de justice et de paix.
France : l’interdiction de fumer à la plage, au parc ou sous un abri de bus entre en vigueur ce dimanche
À partir de ce dimanche 29 juin 2025, il sera officiellement interdit de fumer dans plusieurs espaces publics à ciel ouvert en France, notamment sur les plages, dans les parcs et jardins publics, sous les abris de bus, mais aussi aux abords des écoles, des piscines, des bibliothèques ou encore des équipements sportifs.
Cette mesure, annoncée en mai dernier par Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, a été confirmée par un décret publié ce samedi 28 juin au Journal officiel. Initialement prévue pour le 1er juillet, l’entrée en vigueur a été avancée.
Un objectif clair : protéger les enfants du tabagisme passif
La nouvelle réglementation vise à réduire l’exposition des enfants au tabac, en particulier dans les espaces publics qu’ils fréquentent régulièrement. « Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », avait déclaré Catherine Vautrin lors de l’annonce de la mesure en exclusivité à Ouest-France, fin mai.
La ministre a défendu cette politique de prévention en précisant que « la liberté de fumer s’arrête là où commence le droit des enfants à respirer un air pur », soulignant l’impact documenté du tabagisme passif sur la santé des plus jeunes. Elle insiste sur la dimension sanitaire : « Je ne peux accepter des maladies évitables : c’est prouvé que la prévention réduit les risques. »
Des lieux ciblés, des précisions à venir
Le décret élargit donc l’interdiction de fumer à des lieux publics en plein air, qui étaient jusqu’ici rarement concernés par les réglementations antitabac :
• Plages
• Parcs et jardins publics
• Abris de bus
• Abords immédiats des écoles, bibliothèques, piscines et équipements sportifs
Un arrêté complémentaire du ministère de la Santé est toutefois attendu pour définir plus précisément les périmètres d’application autour de certains établissements, comme les écoles ou les installations sportives.
Ce qui reste autorisé
L’interdiction ne s’applique pas aux terrasses de cafés et de restaurants, où il restera possible de fumer. De même, les cigarettes électroniques (vapotage) ne sont pas explicitement visées par ce décret.
Une mesure qui divise
Si de nombreux acteurs de la santé publique saluent cette décision, certains fumeurs expriment des réserves, estimant que cette mesure limite encore davantage leur liberté individuelle. Mais pour les autorités, la priorité reste la santé publique et la prévention, notamment auprès des enfants et des adolescents.
Contexte : vers une société sans tabac ?
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large engagée par les pouvoirs publics visant à réduire drastiquement le tabagisme en France, notamment en limitant la banalisation de la cigarette dans les espaces publics. Elle s’ajoute à d’autres mesures adoptées au fil des années : interdiction de fumer dans les lieux clos, campagnes de sensibilisation, paquet neutre, hausse des prix…
En conclusion
L’interdiction de fumer dans plusieurs lieux publics à ciel ouvert entre en vigueur ce dimanche 29 juin 2025. Axée sur la protection des plus jeunes et la prévention sanitaire, cette mesure marque une étape importante dans la politique antitabac de la France. Si des ajustements réglementaires sont encore attendus, le message des autorités est clair : le tabac n’a plus sa place là où les enfants vivent et jouent.