Israël a annoncé ce mercredi 3 décembre que des habitants de la bande de Gaza pourraient être autorisés à quitter le territoire vers l’Égypte « dans les prochains jours ». Cette mesure, très attendue par la communauté internationale, s’inscrit dans les dispositions du plan de paix américain pour Gaza porté par le président Donald Trump.
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Israël lance une « vaste opération » en Cisjordanie contre des groupes armés palestiniens
L’armée israélienne a annoncé ce mercredi 26 novembre le lancement d’une « vaste opération » contre des groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée, un territoire sous contrôle israélien depuis 1967.
Lire la suite Israël lance une « vaste opération » en Cisjordanie contre des groupes armés palestiniensMacron autorise la participation de toutes les entreprises israéliennes au salon Milipol Paris
Emmanuel Macron a décidé d’autoriser « l’ensemble des entreprises israéliennes qui le souhaitent » à participer au salon international de la sûreté et de la sécurité intérieure Milipol Paris, prévu du 18 au 21 novembre. L’annonce a été faite jeudi par l’Élysée, marquant un assouplissement notable par rapport aux restrictions imposées depuis 2024 aux industriels israéliens de l’armement dans plusieurs salons français.
Lire la suite Macron autorise la participation de toutes les entreprises israéliennes au salon Milipol ParisGuerre Gaza : Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza ont commencé en Egypte
Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas, visant à obtenir la libération des otages et à mettre un terme à deux années de guerre à Gaza, ont débuté lundi en Égypte. Le président Trump a déclaré que le mouvement islamiste palestinien semblait disposé à faire des compromis.(Source : AFP).
Lire la suite Guerre Gaza : Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas pour mettre fin à la guerre à Gaza ont commencé en EgypteGuerre à Gaza : le corps d’un otage thaïlandais ramené par les autorités israéliennes
Les forces israéliennes ont ramené de Gaza le corps d’un otage thaïlandais enlevé le 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas en Israël et retenu depuis dans la bande de Gaza, ont annoncé les autorités, ce samedi 7 juin 2025.
L’armée a indiqué dans un communiqué qu’au cours d’une opération conjointe avec l’agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), les forces israéliennes avaient « récupéré le corps de Natthapong Pinta dans la région de Rafah », dans le sud du territoire palestinien.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué dans un communiqué que le corps de l’otage avait été « ramené en Israël » lors d’une « opération spéciale » dans la région de Rafah.
« Natthapong est venu de Thaïlande en Israël pour travailler dans l’agriculture, car il souhaitait construire un avenir meilleur pour lui et sa famille », a déclaré Israël Katz. Il a été « tué en captivité par l’organisation terroriste des Moujahidine », a ajouté le ministre.
Selon l’armée, le ressortissant thaïlandais avait été « enlevé par des terroristes de l’organisation terroriste Moudjahidine dans le kibboutz Nir Oz le 7 octobre 2023 », laquelle a été mise en cause dans la mort d’autres otages enlevés au même endroit.
L’opération des forces israéliennes pour récupérer le corps « a été rendue possible à la faveur de renseignements précis obtenus lors de l’interrogatoire d’un terroriste, ainsi qu’à des renseignements fournis par le groupe de travail sur les otages et la direction du renseignement de Tsahal », a ajouté l’armée dans un communiqué.
Deux autres corps d’otages ramenés
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait annoncé jeudi 5 juin 2025 que les corps de deux otages israélo-américains, Judy Weinstein-Haggai et Gad Haggai, enlevés eux aussi le 7 octobre 2023 au kibboutz Nir Oz, avaient été ramenés en Israël à la suite d’une opération spéciale à Gaza.
De son côté, le Forum des familles, principale organisation plaidant pour un cessez-le-feu et la libération des otages, a appelé les autorités à « faire tout ce qui est nécessaire pour parvenir à un accord qui permettra de ramener les 55 otages restants », selon un communiqué.
L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là, 55 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.
Plus de 54 677 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Guerre à Gaza : ce que l’on sait de la proposition de trêve américaine acceptée par Israël mais rejetée par l’organisation terroriste Hamas
Alors que la guerre dans la bande de Gaza se poursuit depuis près de vingt mois, une nouvelle proposition de cessez-le-feu initiée par les États-Unis a récemment été soumise aux deux camps. Si Israël y a donné son feu vert, le Hamas, de son côté, l’a catégoriquement rejetée, la jugeant insuffisante et dangereuse pour les Palestiniens.
Une nouvelle tentative diplomatique menée par Washington
Jeudi 29 mai, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a annoncé que les États-Unis avaient présenté au Hamas une nouvelle proposition de cessez-le-feu, déjà « approuvée et soutenue » par Israël. Selon elle, « Israël a signé cette proposition avant qu’elle ne soit envoyée au Hamas », ajoutant que « les discussions se poursuivent ».
L’initiative a été portée par l’émissaire américain Steve Witkoff, sous l’autorité du président Donald Trump. Il s’agit d’une tentative de mettre fin à une guerre qui, depuis le 7 octobre 2023, a causé des dizaines de milliers de morts, des destructions massives et une crise humanitaire d’une ampleur sans précédent dans l’enclave palestinienne.
Une acceptation israélienne accompagnée d’appels à l’escalade
Malgré l’approbation formelle de la proposition, le discours en Israël reste tendu. Le 30 mai au matin, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, membre de l’extrême droite, a vivement critiqué la position du Hamas et affirmé qu’il était « temps d’entrer avec toute la force nécessaire [dans Gaza] pour détruire et tuer entièrement le Hamas ». Cette déclaration laisse planer un doute sur l’unité du gouvernement israélien autour de la proposition de trêve.
Un rejet clair du Hamas, qui y voit une prolongation du conflit
Réagissant dans la soirée du 29 mai, Bassem Naïm, un dirigeant du Hamas en exil, a déclaré à l’AFP que cette proposition « ne répond à aucune des demandes de notre peuple, notamment l’arrêt de la guerre et de la famine ». Il affirme qu’elle « signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine ». Le mouvement islamiste continue d’examiner les détails du texte, mais sa position semble difficile à infléchir sans garanties fermes sur un arrêt total des hostilités.
Une proposition proche des précédentes, selon le New York Times
D’après le New York Times, la proposition américaine est « globalement similaire » à celles déjà formulées lors des mois précédents, notamment celle qui avait permis une trêve de deux mois en début d’année, avant que les combats ne reprennent mi-mars.
Selon cette nouvelle offre, une trêve initiale de 60 jours serait instaurée. Durant cette période, le Hamas s’engagerait à libérer environ 10 otages vivants ainsi que la moitié des corps des victimes toujours détenus, en échange de la libération de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël.
Pendant cette trêve, les deux camps devraient entamer des négociations pour un cessez-le-feu permanent. L’organisation terroriste exige que ces discussions aboutissent à la fin définitive de la guerre, une condition que l’État hébreu refuse d’inscrire formellement dans l’accord, selon un responsable israélien cité par le quotidien américain.
Une situation humanitaire toujours catastrophique
Sur le terrain, les souffrances continuent. La Défense civile de Gaza a annoncé que 54 personnes avaient été tuées dans des frappes israéliennes le jeudi 29 mai, dont 23 dans une attaque contre une maison dans le camp de réfugiés de Bureij. Deux autres victimes ont été signalées à proximité d’un centre de distribution d’aide humanitaire de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation récemment créée, soutenue par Israël et les États-Unis.
L’armée israélienne a indiqué à l’AFP avoir frappé une cellule terroriste du Hamas dans la zone de Bureij, mais elle n’a pas répondu aux accusations concernant les tirs près du centre de la GHF.
Un avenir incertain
Les espoirs de paix restent fragiles. La proposition américaine, bien qu’appuyée par Israël, ne semble pas offrir les garanties exigées par le Hamas, notamment sur la fin des opérations militaires et du siège de Gaza. Dans ce contexte, l’écart entre les positions des deux camps rend tout accord à court terme difficile.
La communauté internationale observe avec inquiétude cette impasse, alors que la population civile continue de payer un lourd tribut au conflit. L’échec d’une trêve pourrait déboucher sur une intensification encore plus dramatique des combats dans les semaines à venir.
Guerre à Gaza : Israël autorise une aide humanitaire « de base » tout en réaffirmant son objectif de contrôle total du territoire
Après près de trois mois de blocus total, Israël a annoncé l’autorisation de l’entrée d’une « quantité de base de nourriture » dans la bande de Gaza. Cette décision survient dans un contexte de grave crise humanitaire, où des centaines de milliers de Palestiniens vivent aux portes de la famine. Toutefois, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou insiste : cette mesure n’est pas un changement d’orientation, mais une décision dictée par des impératifs militaires.
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Les relations entre les États-Unis d’Amérique et Israël traversent une zone de turbulences. Alors que la guerre à Gaza continue de faire rage, le président états-unien Donald Trump semble perdre patience face à ce qu’il considère comme le jusqu’au-boutisme de Benyamin Netanyahu. Pour de nombreux médias israéliens, un fossé se creuse entre Washington et Jérusalem, au point de remettre en question une alliance jadis jugée indéfectible.
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Jeudi 17 avril, le Hamas a catégoriquement rejeté la dernière proposition de trêve israélienne, qualifiée de « partielle », réaffirmant son refus de tout accord qui ne mettrait pas un terme complet au conflit dans la bande de Gaza. Lors d’une déclaration télévisée, le négociateur en chef du mouvement palestinien, Khalil al-Hayya, a accusé le gouvernement de Benyamin Nétanyahou d’utiliser ce type d’accord pour servir ses propres intérêts politiques.
« Les accords partiels sont utilisés par Nétanyahou et son gouvernement comme couverture pour son projet politique, et nous ne participerons pas à cette politique », a affirmé Khalil al-Hayya.
Le Hamas se dit toutefois disposé à conclure un accord global, comprenant l’arrêt total des hostilités, le retrait complet des forces israéliennes de Gaza, la libération de tous les prisonniers palestiniens en échange de la libération de tous les otages israéliens, ainsi que le lancement d’un plan de reconstruction du territoire.
Une réponse écrite transmise aux médiateurs
La réponse officielle du Hamas à la proposition israélienne a été transmise jeudi soir aux médiateurs égyptiens et qataris. Selon un responsable du Hamas, l’offre israélienne prévoyait :
•Une trêve d’au moins 45 jours,
•La libération de 10 otages israéliens vivants,
•La libération de 1 231 prisonniers palestiniens détenus en Israël,
•Et un accès élargi à l’aide humanitaire dans Gaza.
Israël aurait également conditionné une fin permanente du conflit au désarmement total du Hamas, une ligne rouge inacceptable pour le mouvement palestinien.
« La résistance et ses armes sont liées à la présence de l’occupation israélienne. Elles constituent un droit naturel pour notre peuple, comme pour tous les peuples vivant sous occupation », a réaffirmé Khalil al-Hayya.
L’armée israélienne poursuit son offensive
Depuis la reprise des combats le 18 mars, après deux mois de trêve, l’armée israélienne a intensifié ses opérations terrestres et aériennes dans plusieurs zones de Gaza. Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, connu pour ses positions ultranationalistes, a appelé jeudi à « intensifier les combats » face au refus du Hamas.
Jusqu’à présent, le gouvernement israélien n’a pas officiellement réagi à la réponse du Hamas.
Guerre à Gaza : Macron presse Netanyahu a mettre fin au “calvaire” des civils et appelle Abbas à écarter le Hamas et à réformer l’Autorité palestinienne
Alors que la guerre à Gaza continue de faire des milliers de victimes civiles, le président français Emmanuel Macron multiplie les appels à la désescalade. Lors d’un entretien téléphonique ce mardi 15 avril avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le chef de l’État français a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat, l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, et la relance d’un processus politique menant à une solution à deux États. Mais il a aussi appelé le chef de l’autorité palestinienne (Fatah) à écarter le mouvement terroriste Hamas.
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