Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU est arrivée jeudi en Syrie, pour une toute première visite dans ce pays, à quelques jours du premier anniversaire de la chute de l’ex président Bachar al-Assad, a rapporté l’agence Sana.(Source : AFP).
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Après l’assassinat de son chef militaire par Israël, le Hezbollah estime avoir « le droit de répondre »
Le Hezbollah a dénoncé, vendredi 28 novembre, une « agression flagrante » après la mort de son chef militaire Haitham Ali Tabatabai, tué le 23 novembre 2025 lors d’une frappe israélienne visant la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement pro-iranien.
Lire la suite Après l’assassinat de son chef militaire par Israël, le Hezbollah estime avoir « le droit de répondre »Le pape Léon XIV en Turquie et au Liban pour son premier voyage à l’étranger
Le pape Léon XIV a entamé jeudi 27 novembre son premier déplacement à l’étranger, débutant par quatre jours en Turquie avant de poursuivre au Liban dimanche. Ce voyage, très attendu, marque les premiers pas internationaux du souverain pontife américain, successeur de François, décédé en avril.
Lire la suite Le pape Léon XIV en Turquie et au Liban pour son premier voyage à l’étrangerHannibal Kadhafi libéré après dix ans de détention sans jugement au Liban
Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a été libéré ce lundi après près de dix années de détention sans jugement au Liban. Son avocat, Me Laurent Bayon, a confirmé sa libération à l’Agence France-Presse, précisant que la caution exigée par la justice libanaise — fixée à 900 000 dollars (environ 780 000 euros) — avait été versée.
Lire la suite Hannibal Kadhafi libéré après dix ans de détention sans jugement au LibanAu Liban, le président Aoun demande à l’armée de « s’opposer à toute incursion israélienne »
Le président libanais, Joseph Aoun, a demandé, jeudi, à « l’armée de faire face à toute incursion israélienne (…) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens », après la mort d’un employé municipal dans le sud du pays.(Source : AFP).
Lire la suite Au Liban, le président Aoun demande à l’armée de « s’opposer à toute incursion israélienne »Liban: la justice ordonne la libération sous caution de Hannibal Kadhafi après dix ans de détention
La justice libanaise a ordonné vendredi la libération de Hannibal Kadhafi, l’un des fils de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, détenu depuis dix ans sans jugement, en échange d’une caution de 11 millions de dollars.(Source : AFP).
Son avocat français a déclaré à l’AFP qu’il allait contester la caution et affirmé que son client ne pouvait réunir cette somme, le clan de l’ex-dictateur libyen étant soumis à des sanctions internationales.
Les autorités libanaises avaient indiqué exiger de Hannibal Kadhafi des informations sur la mystérieuse disparition en Libye du dirigeant chiite libanais Moussa Sadr, en 1978, dont ils accusent son père.
Hannibal, aujourd’hui âgé de 49 ans, avait deux ans à l’époque.
« Le juge d’instruction dans l’affaire de l’enlèvement et la disparition de l’imam Sadr a accepté la libération de Hannibal Kadhafi, en échange d’une caution de 11 millions de dollars », a indiqué à l’AFP un responsable judiciaire libanais.
Selon ce responsable qui a requis l’anonymat, Hannibal Kadhafi est en outre frappé d’une interdiction de voyage.
« La libération sous caution est purement inadmissible dans un cas de détention arbitraire. On va contester la caution », a affirmé à l’AFP son avocat français, Laurent Bayon, relevant que son client était « sous sanctions internationales ».
« Où voulez-vous qu’il trouve 11 millions de dollars? », a-t-il demandé.
En septembre, l’ex-gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, accusé de détournements de fonds, avait été libéré par la justice libanaise après avoir versé une caution de plus de 14 millions de dollars, un record au Liban.
- Rapt rocambolesque –
Mouammar Kadhafi a été tué lors d’un soulèvement en Libye en 2011, ainsi que trois de ses fils.
Hannibal Kadhafi, qui a eu des démêlés judiciaires en France et Suisse dans les années 2000, avait fui en Syrie pour rejoindre son épouse, une mannequin libanaise.
Il avait été attiré en territoire libanais par des hommes armés liés au fils d’un des deux compagnons de l’imam Sadr, disparu en même temps que lui. Les autorités libanaises l’avaient sorti des mains de ses ravisseurs pour le jeter en prison.
Depuis, il n’a jamais été jugé. Son avocat avait affirmé à l’AFP la semaine dernière que, détenu à l’isolement, il avait été hospitalisé pendant plusieurs jours et que son état de santé était « alarmant ».
En août, Human Rights Watch avait appelé à sa « libération immédiate », estimant qu’il était détenu sur la base « d’allégations apparemment non fondées selon lesquelles il aurait des informations » sur Moussa Sadr.
Les autorités libanaises accusent Mouammar Kadhafi de la mystérieuse disparition de l’imam Sadr et de deux de ses compagnons en 1978.
Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui a succédé à l’imam Sadr à la tête du mouvement chiite Amal, a accusé les nouvelles autorités libyennes de ne pas coopérer dans ce dossier.
Mais le ministère libyen de la Justice avait indiqué dans un communiqué la semaine dernière que la Libye avait « fait preuve de coopération » dans cette affaire et avait « envoyé un mémorandum officiel par les canaux diplomatiques » à la justice libanaise en avril, proposant un règlement.
Le nom de Hannibal Kadhafi a été en outre évoqué dans l’affaire du financement libyen de la campagne de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison dans ce dossier.
Les investigations de la justice française ont fait apparaître une possible tentative de corruption de magistrats libanais au premier semestre 2021 visant à faire libérer Hannibal Kadhafi dans l’espoir d’obtenir des éléments pour dédouaner Nicolas Sarkozy des accusations de financement libyen.
L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, un protagoniste clé de cette affaire, qui avait accusé Nicolas Sarkozy d’avoir reçu des financements de la part de Mouammar Kadhafi, est décédé en septembre au Liban en emportant ses secrets.
Liban: le chef druze Walid Joumblatt réclame le désarmement du Hezbollah
Après les revers infligés à l’Iran par Israël et les États-Unis d’Amérique lors de « la guerre des 12 jours », au Liban, les pressions internes se sont accentuées sur le Hezbollah pour qu’il rende ses armes. Des voix s’élèvent de plus en plus pour exiger du parti chiite pro-iranien qu’il remette son arsenal aux autorités libanaises
Lire la suite Liban: le chef druze Walid Joumblatt réclame le désarmement du HezbollahLiban : arrestation de l’ancien ministre de l’Economie Amine Salam pour corruption, détournement et blanchiment d’argent
Le procureur général près la Cour de cassation, le juge Jamal Hajjar, a ordonné mercredi l’arrestation de l’ancien ministre de l’Économie Amine Salam, à l’issue d’une audience au cours de laquelle l’accusé a été confronté à des fonctionnaires du ministère, a annoncé une source judiciaire haut placée
Lire la suite Liban : arrestation de l’ancien ministre de l’Economie Amine Salam pour corruption, détournement et blanchiment d’argentGuerre au Proche-Orient : Israël frappe un entrepôt de missiles du Hezbollah près de Beyrouth
Nouvelle escalade des tensions malgré la trêve. L’armée israélienne a bombardé un entrepôt de missiles appartenant au Hezbollah, près de Beyrouth (Liban).
Lire la suite Guerre au Proche-Orient : Israël frappe un entrepôt de missiles du Hezbollah près de BeyrouthLe Hezbollah prêt à discuter d’une stratégie de défense pour le Liban
Le Hezbollah s’est dit prêt, ce jeudi 11 avril , à débattre d’une stratégie de défense pour le Liban, alors que le président Joseph Aoun s’apprête, selon trois sources politiques à Beyrouth, à ouvrir des discussions sur l’arsenal de l’organisation chiite.(Source : AFP).
Le chef de l’Etat libanais, élu avec le soutien des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite, s’est engagé à établir un monopole d’Etat sur les armes dans le pays lors de sa prise de fonctions en janvier dernier.
« Nous avons exprimé notre volonté de dialoguer afin de trouver une stratégie de défense pour le Liban », a déclaré le député du Hezbollah Hassan Fadlallah lors d’un discours télévisé.
Cette stratégie, a-t-il dit, devrait avoir pour objectif de faire face aux « agressions » israéliennes et d’obtenir le retrait des troupes israéliennes du sud du pays.
« Nous sommes en contact permanent avec le président Aoun. Quand il appelle au dialogue (…), nous sommes prêts », a insisté Hassan Fadlallah.
Le Hezbollah, parti-milice soutenu par l’Iran, a été durablement affaibli par l’offensive militaire lancée contre lui par Israël l’automne dernier, qui s’est achevée par un cessez-le-feu en novembre, puis la perte de son allié syrien Bachar al Assad en décembre.
Des soldats israéliens occupent toujours des positions dans le sud du Liban. Israël se dit prêt à transférer leur contrôle à l’armée libanaise une fois que la sécurité de l’Etat hébreu sera garantie.
Avant son dernier conflit avec Israël, le Hezbollah possédait l’un des plus grands arsenaux au monde parmi les groupes armés non étatiques avec plus de 150.000 missiles et roquettes selon la CIA américaine.
L’organisation a toujours défendu la nécessité de conserver cet arsenal comme élément de dissuasion face à Israël, malgré les appels à son désarmement émanant d’une partie de la classe politique libanaise.