Washington dénonce une mesure « néocoloniale » à la veille d’un vote crucial à l’Organisation maritime internationale (OMI).
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Guerre en Ukraine : Les EUA vont fournir à Kiev des renseignements pour frapper l’intérieur de la Russie
Les Etats-Unis vont fournir à l’Ukraine des renseignements pour ses tirs de missile à longue-portée contre les infrastructures énergétiques russes, ont déclaré mercredi deux représentants américains à Reuters, alors que Washington étudie également la possibilité de fournir à Kyiv des missiles qui lui permettraient d’atteindre davantage de cibles en Russie.(Source : Reuters).
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Le Ghana a enregistré une victoire diplomatique majeure avec l’annonce de la levée des restrictions de visa américaines imposées en juillet dernier. Cette évolution marque un tournant significatif dans les relations bilatérales entre Accra et Washington.
Lire la suite Ghana–États-Unis : levée des restrictions de visa, une avancée diplomatique saluéeRDC–Rwanda : un accord de paix historique signé à Washington sous l’égide des États-Unis
Un tournant majeur dans l’histoire récente des Grands Lacs africains. Ce vendredi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix à Washington, visant à mettre un terme à des décennies de violences et à stabiliser la région orientale de la RDC. L’accord a été conclu sous la médiation directe des États-Unis, avec le Qatar en soutien diplomatique.
Un accord attendu, dans un contexte de conflit prolongé
Depuis la reprise des combats en 2021 dans l’est de la RDC, le groupe armé M23, accusé par l’ONU et Washington d’être soutenu militairement par le Rwanda, a conquis plusieurs grandes villes, notamment Goma en janvier 2025 et Bukavu en février. Ces offensives ont causé des milliers de morts et le déplacement de centaines de milliers de civils, aggravant une crise humanitaire déjà chronique.
Malgré de multiples tentatives de cessez-le-feu ces dernières années, les hostilités n’avaient jamais totalement cessé. L’accord signé ce 27 juin marque donc la première avancée diplomatique majeure depuis des décennies.
Les grandes lignes de l’accord de paix
Signé à Washington, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, de la ministre congolaise des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, et de son homologue rwandais Olivier Nduhungirehe, l’accord repose sur :
• Le respect de l’intégrité territoriale des États.
• L’arrêt des hostilités dans l’est de la RDC.
• La fin du soutien étatique aux groupes armés tels que les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et autres milices.
• Le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques.
• La création d’un mécanisme conjoint de coordination sécuritaire entre la RDC et le Rwanda.
Bien que le texte ne mentionne pas directement le M23, les autorités américaines ont précisé que des discussions parallèles entre le gouvernement congolais et le M23 ont été menées par le Qatar.
Le rôle clé des États-Unis et du Qatar
Le président américain Donald Trump, qui s’est félicité de cette avancée, a déclaré :
« Ils se sont battus pendant des années. Et il y avait des machettes. C’était violent. Et aujourd’hui, nous signons un traité de paix. Pour la première fois depuis de nombreuses années, ils vont connaître la paix. C’est une grande affaire. »
Le conseiller du président Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a souligné que le Rwanda s’était engagé à lever ses mesures défensives, sans qu’il ne soit besoin de mentionner explicitement le M23 dans le document final.
Du côté qatari, Doha a joué un rôle central en accueillant en mars dernier les présidents Paul Kagame (Rwanda) et Félix Tshisekedi (RDC) dans le cadre de discussions discrètes. Une source diplomatique a précisé que si les États-Unis ont négocié avec les gouvernements, le Qatar s’est chargé de faciliter le dialogue entre le gouvernement congolais et le M23.
Réactions internationales et implications régionales
Les réactions diplomatiques n’ont pas tardé :
• Emmanuel Macron, président français, a salué sur X « un pas en avant historique » et adressé « un message d’espoir aux Congolais et aux Rwandais ».
• Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a jugé que l’accord représentait « une étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs », appelant au respect total des engagements pris.
Des enjeux géopolitiques et économiques majeurs
L’est de la RDC, riche en minerais stratégiques comme le cobalt et le coltan, est au cœur de nombreux intérêts économiques. La RDC détient environ 60 % des réserves mondiales de coltan, indispensable à l’industrie électronique. Le pays est aussi le premier producteur mondial de cobalt, ce qui attire une attention croissante des puissances étrangères, notamment les États-Unis.
Peu de détails ont filtré sur le volet économique de l’accord, mais en avril dernier, le président Félix Tshisekedi avait évoqué un projet d’accord minier avec Massad Boulos, lors de sa visite à Kinshasa. Cette dimension économique reste étroitement liée aux questions sécuritaires dans la région.
Une paix encore fragile, mais un espoir réel
Malgré la portée symbolique forte, plusieurs responsables ont rappelé que cet accord n’est qu’un début. La ministre congolaise des Affaires étrangères a ainsi déclaré que « ce n’est que le début, pas la fin », en insistant sur la nécessité d’un suivi strict et d’une mise en œuvre rigoureuse.
La suite dépendra de la capacité des parties à honorer leurs engagements, à neutraliser les groupes armés et à répondre aux besoins humanitaires pressants.
Les présidents Kagame et Tshisekedi pourraient être reçus ensemble à la Maison Blanche en juillet, pour consolider la dynamique diplomatique enclenchée.
L’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, signé à Washington avec la médiation des États-Unis et le soutien du Qatar, marque une étape majeure dans la quête de stabilité dans la région des Grands Lacs. Si les défis à venir sont considérables, l’engagement mutuel à la désescalade et au dialogue représente une opportunité inédite pour tourner la page de plusieurs décennies de conflit. Le monde attend désormais de voir si cette paix, souvent promise, sera enfin durable.
EUA : 2 membres de l’ambassade israélienne abattus près d’un musée de Washington – Netanyahou ordonne de renforcer la sécurité autour de toutes les représentations diplomatiques dans le monde
Deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël à Washington ont été tués lors d’une fusillade, ce mercredi 21 mai au soir, à l’extérieur d’un événement organisé au musée juif de la capitale fédérale des EUA, ont indiqué des responsables et des médias. En conséquence, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a ordonné, aujourd’hui, de renforcer la sécurité autour de toutes les représentations diplomatiques de son pays dans le monde
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Les relations entre les États-Unis d’Amérique et Israël traversent une zone de turbulences. Alors que la guerre à Gaza continue de faire rage, le président états-unien Donald Trump semble perdre patience face à ce qu’il considère comme le jusqu’au-boutisme de Benyamin Netanyahu. Pour de nombreux médias israéliens, un fossé se creuse entre Washington et Jérusalem, au point de remettre en question une alliance jadis jugée indéfectible.
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Un tournant majeur semble se dessiner dans la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales. La Chine et les États-Unis ont annoncé ce lundi une suspension temporaire de leurs droits de douane punitifs, mettant en pause une escalade tarifaire inédite initiée par Donald Trump. Cette trêve de 90 jours, décidée lors d’une rencontre à Genève, pourrait marquer le début d’un réchauffement des relations économiques entre Pékin et Washington.
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Le Premier ministre canadien Mark Carney a annoncé qu’il se rendra à Washington mardi prochain pour rencontrer le président des États-Unis, Donald Trump, dans un contexte de fortes tensions entre Ottawa et Washington. Cette visite survient alors que Donald Trump a récemment imposé des droits de douane punitifs sur les principales exportations canadiennes et proféré des menaces d’annexion du Canada pour en faire un « 51e État états-unien ».
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Depuis le déclenchement du conflit en 2022, Kiev a déjà acquis divers types d’armements auprès de Washington.(Avec : AFP).
L’Ukraine est prête à « acheter » un « important lot » d’armes aux États-Unis, notamment des systèmes de défense antiaérienne, pour continuer à se battre contre les forces russes, a déclaré mercredi le président Volodymyr Zelensky.
« Nous avons transmis à la partie américaine (le détail) d’un important lot que nous voulons acheter », a assuré Zelensky à un groupe de médias. L’administration de Donald Trump a opéré un rapprochement avec la Russie et n’a annoncé aucune nouvelle aide à Kiev.
Par ailleurs, le président ukrainien a accusé Moscou d’entraîner la Chine dans sa guerre avec l’Ukraine, après la capture de supposés ressortissants chinois combattant au sein de l’armée russe sur le territoire ukrainien.
Les Russes « entraînent d’autres pays dans la guerre. Je crois qu’ils entraînent maintenant la Chine dans cette guerre », a lancé Zelensky devant un groupe de médias. Kiev est prêt à « échanger » ses captifs chinois contre des soldats ukrainiens détenus par la Russie, a-t-il ajouté.
Nouvelles taxes États-uniennes: ce qui change à partir de ce 9 avril et les conséquences pour l’économie mondiale
C’est un virage brutal dans la politique commerciale des États-Unis. Ce mercredi 9 avril, entre en vigueur une nouvelle vague de taxes douanières imposées par Washington, dans le sillage d’une annonce choc faite par le président Donald Trump une semaine plus tôt. Objectif affiché : imposer des droits de douane réciproques, en ciblant les pays qui exportent massivement vers les États-Unis sans acheter en retour. En réalité, c’est un séisme économique global qui s’annonce.
Un plan douanier en deux étapes
Le 5 avril, Washington a instauré un plancher universel de 10 % sur tous les produits importés aux États-Unis. Ce mercredi 9 avril marque la deuxième phase : l’ajout de surtaxes douanières sur mesure, déterminées en fonction des déséquilibres commerciaux entre les États-Unis et leurs partenaires.
Ces surtaxes ne sont pas uniformes : elles varient selon les pays, leur volume d’exportation et leur déficit commercial avec les États-Unis. C’est donc une offensive commerciale ciblée qui débute officiellement ce jour.
80 pays touchés, l’Asie et l’Europe en première ligne
Selon un document officiel publié par la Maison-Blanche, près de 80 pays et territoires sont concernés par ces nouvelles taxes additionnelles.
L’Asie est la plus lourdement frappée :
•Chine : +104 % de droits de douane,
•Viêt Nam : +46 %,
•Japon : +24 %.
L’Union européenne n’est pas épargnée : +20 % de taxes douanières sur tous les produits européens entrant aux États-Unis. La France, particulièrement concernée, pourrait subir de plein fouet ces mesures dans plusieurs secteurs clefs de son économie.
Conséquences pour la France : un choc économique redouté
En France, les inquiétudes sont vives. Le Premier ministre François Bayrou a tiré la sonnette d’alarme ce week-end dans Le Parisien :
« La hausse des droits de douane pourrait coûter à la France plus de 0,5 % de son PIB. Le risque de pertes d’emplois est absolument majeur, tout comme celui d’un ralentissement brutal de notre économie. »
La Bourse de Paris a déjà réagi : le CAC 40 a plongé de 4,68 % lundi 7 avril, illustrant la nervosité des marchés. Si une légère remontée a été observée mardi, l’incertitude reste entière.
Quels secteurs français sont les plus menacés ?
Les secteurs les plus dépendants du marché américain vont être les premiers à encaisser le choc. Parmi eux :
•L’aéronautique et le spatial, avec plus de 9,3 milliards d’euros d’exportations en un an,
•Les vins et spiritueux : 4,1 milliards d’euros,
•Mais aussi : le fromage, l’automobile, l’agroalimentaire ou encore le luxe.
Pour Vincent Chaigneau, directeur de la recherche chez Generali Investments :
« Le gros problème de la France, c’est qu’elle est prise en étau. Contrairement à l’Allemagne, elle ne pourra pas amortir ce choc par des mesures budgétaires. »
Impact mondial : vers une flambée des prix ?
Outre les pays visés, les États-Unis eux-mêmes pourraient en subir les conséquences. De nombreuses multinationales américaines, comme Nike, Gap, ou Dell, dépendent de matières premières ou de composants fabriqués en Asie.
•Nike fabrique une paire sur deux au Viêt Nam.
•Gap produit 30 % de ses vêtements au Viêt Nam, 17 % en Indonésie.
Résultat : une augmentation des coûts est redoutée, ce qui pourrait conduire à une hausse des prix pour les consommateurs américains, notamment dans les secteurs de la mode, de l’électronique ou de l’informatique. L’iPhone semble pour l’instant épargné, mais la menace d’un effet domino est bien réelle.
Une escalade commerciale au goût de revanche
Avec ces nouvelles mesures, Donald Trump réaffirme sa vision d’un commerce international basé sur la réciprocité stricte. Une politique offensive qui risque de raviver les tensions diplomatiques, affaiblir les échanges internationaux, et plonger certaines économies dans la tourmente.
Alors que les partenaires des États-Unis dénoncent une politique unilatérale et destructrice, le monde entre dans une nouvelle ère commerciale marquée par la confrontation, dans laquelle les répercussions pourraient se faire sentir pendant de longues années.