Une enquête judiciaire avait été ouverte à la suite d’une plainte déposée par un ancien employé.
Des documents ont été saisis à la centrale nucléaire du Tricastin, fin septembre, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte notamment pour non-déclaration d’incident ou d’accident et mise en danger d’autrui.
Le pôle santé publique du tribunal judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) a procédé, fin septembre, à une perquisition à la centrale nucléaire du Tricastin à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme). L’opération a eu lieu dans le cadre d’une enquête judiciaire faite à la suite d’une action en justice d’un ancien employé, rapporte Le Dauphiné Libéré, ce mardi 25 octobre.
Cet ex-cadre de la centrale a accusé EDF d’avoir dissimulé des incidents s’étant produits sur le site. Il avait expliqué avoir agi face au manque de réactions après qu’il avait lancé plusieurs alertes et notamment alerté l’Etat. L’homme avait évoqué « un sacré combat ». Plusieurs véhicules ont été nécessaires à la perquisition.
Un témoin souhaitant rester anonyme a affirmé que les enquêteurs ont récupéré des données informatiques. EDF, citée par Mediapart, a de son côté fait savoir que des documents et des informations avaient été remis aux autorités. L’enquête judiciaire porte sur 12 chefs d’accusation, dont « faux et usage de faux », « mise en danger d’autrui » et « non-déclaration d’incident ou d’accident ».
Didier Maréchal